Frères

Fiche technique

• Durée : 15 minutes

• Genre : Drame psychologique et familial, intimiste

• Format : Court-métrage (fiction)

• Langue : Français

• Lieu de tournage : Banlieue en Île de France

• Statut : Scénario finalisé

Maxime et Jordan, deux frères adoptifs aux parcours radicalement opposés, se retrouvent après des années de séparation. Jordan, membre influent d'un gang criminel , a trahi son organisation en volant des données sensibles et se retrouve en cavale.
Désespéré, il cherche refuge auprès de Maxime, qui tente de se reconstruire après avoir purgé une peine de prison à cause des erreurs de Jordan. Leur relation est fracturée par le passé, mais une menace plane dangereusement au-dessus d’eux.
Coincé entre son envie de tourner la page et son lien familial, Maxime doit décider jusqu’où il est prêt à aller pour protéger celui qui l’a trahi, alors que les hommes de main du gang sont prêts à tout pour récupérer Jordan. Trahisons, rédemptions et ultimes sacrifices viennent rythmer ce thriller haletant où chaque décision pourrait être fatale .

Tournage et diffusion

• Tournage prévu : début 2026
• Durée du tournage : 4 jours
• Lieu : Île-de-France
• Diffusion visée : festivals de court-métrage (Ciné Banlieue, Urban Film Festival,Premiers Plans, Brive, etc.), circuits d’art et essai, projections associatives, diffusion Tv 

NOTE D’INTENTION du réalisateur

FRÈRES est né d’une volonté simple mais puissante : raconter une histoire de liens brisés, de loyauté mise à l’épreuve et de rédemption impossible. Ce court-métrage met en lumière deux personnes que tout oppose – l’un tente de reconstruire sa vie, l’autre cherche désespérément une porte de sortie. Ensemble, ils vont se retrouver confrontés à une vérité brutale : parfois, les liens de coeur ne suffisent pas à sauver ceux qu’on aime.
À travers ce récit, je voulais explorer le poids des choix, l’impact du passé, et cette ligne fine entre culpabilité et pardon. Maxime, figure de stabilité brisée, porte les cicatrices d’un frère qui l’a entraîné vers la chute. Jordan, lui, n’est ni héros ni traître : c’est un homme perdu qui tente de s’accrocher à ce qu’il lui reste. L’histoire de FRÈRES, c’est la collision de deux mondes : la rage du bitume et l’espoir ténu d’un futur meilleur. Visuellement, le film oscille entre tension urbaine et respirations intimes. La lumière froide des rues, les espaces étroits, les regards en coin, contrastent avec les rares moments de chaleur entre les deux frères. 
 

Pourquoi soutenir FRÈRES

FRÈRES n’est pas un film sur la cité, les gangs ou la drogue en tant que tels. 
Au cinéma, nous montrons fréquemment les dealers, les quartiers insalubres, les règlements de comptes mais nous ne parlons rarement de ce qui se passe à l’intérieur des foyers, là où les conséquences sont les plus dévastatrices. A travers FRÈRES, je souhaite déplacer le regard en explorant l’impact intime et destructeur de ce fléau sur une famille,montrer les blessures invisibles laissées par une trahison,l’impossibilité de réparer un lien brisé par la violence extérieure.
 
Soutenir FRÈRES, c’est encourager un cinéma qui ose dépasser les clichés pour mettre en lumière un drame à la fois social, intime et universel.

Mise en scène

La caméra s’installe au plus près des corps et des visages pour capter les nuances d’émotion. Peu de décors, mais un dispositif visuel et sonore précis, qui transforme l’espace en miroir de la confrontation. Je souhaite capter l’énergie d’un thriller social, brut, tendu, où chaque silence pèse plus lourd qu’un cri. 
Ce projet me tient particulièrement à cœur parce qu’il est à la croisée de mes influences : le réalisme de La Haine, la tension narrative d’Un Prophète, et l’émotion contenue de Brothers (Jim Sheridan). Avec FRÈRES, je veux offrir un film coup de poing, court mais dense, qui laisse une empreinte.

Décor

La banlieue est choisie comme décor unique : brute, familière et universelle, elle reflète les tensions intérieures des personnages et amplifie l’intensité dramatique. Son architecture brute, ses espaces à la fois familiers et oppressants donnent au récit une dimension universelle, ancrée dans un quotidien.

Image

La lumière est pensée comme un langage dramatique à part entière.

• La photographie joue sur des ambiances sombres, des contrastes forts et une palette de couleurs saturée pour traduire la gravité des relations familiales et des dilemmes intérieurs. 

• Travailler les sources lumineuses telles que fenêtres, lampes domestiques, néons afin d'illustrer l’impression d’étouffement et de huis clos.Les ambiances basses lumières donnent une intensité dramatique et une tension permanente, utile pour renforcer l’idée de huis clos mental.

Le cadre se met au service de la relation entre les deux frères.

• Les plans serrés et les gros plans sur les visages captent la densité des émotions, les silences et les non-dits.

• Les plans fixes et longs laissent respirer les dialogues, installant une tension continue.

• Les légers mouvements de caméra (travellings lents, bascules douces) soulignent les bascules émotionnelles sans jamais détourner l’attention du jeu des acteurs.

• Par moments, des plans plus larges replacent les personnages dans le décor brut de la banlieue, rappelant qu’ils sont prisonniers d’un environnement autant que de leur passé.

• Son et silence : La cinématographie ne se limite pas à l’image — le dispositif sonore a une importance capitale. Les silences, les respirations, les bruits de l’espace deviennent des éléments dramatiques, amplifiant la sensation de huis clos.