ENTRE LES LIGNES - Compagnie Les Insensées

Nous sommes Rose (chorégraphe et danseuse), Laurine (scénographe et danseuse), Salvatore (compositeur et musicien), Léa et Perrine (créatrices lumière).
Cinq Insensé.e.s embarqué.e.s dans notre première création chorégraphique mêlant danse et documents. 

Avec Entre les lignes, nous vous invitons à prendre place dans un dispositif tri-frontal, au plus près des interprètes. Vous y rencontrerez deux danseuses-exploratrices dans un espace parsemé d’ouvrages sur le spectacle vivant. Elles manipulent des livres, en extraient des gestes, les organisent.

Une écriture morcelée de leurs parcours respectifs dévoile progressivement la rencontre de leurs univers. Deux histoires s’entremêlent alors : la fabrique de ce spectacle, et la nécessité de co-habiter pour créer et construire ensemble un nouvel espace de jeu, faisant d’Entre les lignes une pièce chorégraphique sur l’acte de créer et du faire ensemble. 

A une époque où la nécessité de l’art et de la culture sont sans cesse remises en question, il nous semble en effet plus qu’essentiel de se réunir pour construire des espaces de recherches et d’imaginaire individuels et collectifs. Des espaces rendus possible par le spectacle vivant. 

Avec Entre les lignes, nous (jeunes artistes) nous plongeons dans les œuvres d’artistes ayant jalonné.e.s nos parcours et explorons cet ensemble d'ouvrages sur l’histoire de la danse et des arts du mouvement, pour y faire notre place.
Comment, à partir du passé, pouvons-nous fabriquer au présent et penser un futur, ensemble ? Un questionnement qui nous suit tout au long de cette pièce qui, sans être documentaire, part de nous et de notre expérience pour chercher à parler aux autres, à vous, à tous. Car à travers un questionnement sur la fabrique de notre spectacle, c’est en toile de fond la question du vivre ensemble, de l’exploration d’un territoire et de la cohabitation qui se révèle à nous.

Une dernière ligne droite

A l’heure où nous vous écrivons, nous sommes en plein travail ! Finalisation de la scénographie, de la chorégraphie, résidence de création avec son et lumière, travail de diffusion… Après deux années de travail, nous sommes dans la dernière ligne droite et, plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien pour que cette création puisse se terminer dans les meilleures conditions.
En effet, si nous avons déjà pu réunir 35 000€ pour nos premières étapes de création, il nous manque encore 18 500€ pour finaliser la production de ce spectacle et commencer à penser à la suite : sa diffusion !
Car, bien sûr, nous créons pour venir à votre rencontre et souhaitons que ce beau projet puisse voyager jusqu’à vous et toucher le plus de monde possible.
La fin de création est prévue pour octobre 2025.

La compagnie Les Insensées

La compagnie Les Insensées est une compagnie de danse contemporaine rémoise, née de la rencontre de deux artistes : Rose Morel et Laurine Firmin. L’une est artiste du mouvement, l’autre artiste de l’espace. Un double regard stimulant et fondateur pour la compagnie qui se développe au carrefour de deux régions (Grand Est et Occitanie) et de plusieurs univers et pratiques (danse, scénographie, installation, musique...). Progressivement, elles sont rejointes par Salvatore Iaia, Léa Broussard, puis Perrine Pateyron, pour former l’équipe actuelle des Insensées. Ensemble, nous souhaitons questionner la relation du.de la spectateur.rice à l'œuvre.

Pour embarquer le public dans notre univers, nous travaillons en considérant le regard du.de la spectateur.rice comme un geste à part entière dans la chorégraphie, ou mettons en place des dispositifs scénographiques intimistes (tri-frontal, à jauge réduite...). Créer de la connivence, du trouble, ou encore des espaces d’immersion ou de participation est ainsi au cœur de notre travail. En jouant avec le sens et les attendus, nous rendons poreuse la frontière entre la scène et la salle, pour créer un espace de faire ensemble.

L’exploration et le jeu sont également au cœur du projet. Ils nous permettent de questionner la nature de l'œuvre et sa fabrique, en traversant les traces laissées par l’histoire de la danse. Cette démarche n’est cependant pas développée dans un but de créer des oeuvres-hommages, mais pour utiliser le potentiel qui se dégage du tissage de ces traces, afin de raconter nos propres histoires.