DIS PAS DE BÊTISES

J-42
1 310,00 €
AUDIOVISUEL - CINÉMA
DIFFUSION
Présentation du projet
Introduction :
Au commencement, il y a eu une opération du coeur qui a mal tourné. De là est né ce film entraînant un père et son fils dans un voyage vers une destination inconnue. Une escapade qui arpente la mémoire, le film noir, le parcours d’un homme qui a toute sa vie joué avec les ombres et les lumières.
DIS PAS DE BÊTISES est un film documentaire né d’un dialogue entre un père et son fils. Derrière la caméra, le fils, Vincent Glenn, réalisateur de documentaires depuis plus de 30 ans. Devant, le père, Pierre-William Glenn, immense directeur de la photographie des années 70, qui a traversé le 7ème art aux côtés de Truffaut, Rivette, Tavernier et bien d’autres.
Ce film est à la fois un journal intime à deux voix, une méditation sur la mémoire et le cinéma. Un récit familial mais aussi politique qui questionne la transmission entre générations.
Après un premier montage, il était clair que le film résonnait au-delà de la sphère privée et qu’il fallait le partager. C’est ainsi que Garance Cosimano, la productrice, a rejoint le projet. En mai dernier, le film a été sélectionné et diffusé au Festival de Cannes, il sera présenté ce mois d'octobre au festival Lumière à Lyon puis au festival Ciné des villes ciné des champs de Bourganeuf.
Présentation du projet :
ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR – VINCENT GLENN
Qu’est ce qui est à l’origine du film ?
Difficile de situer une seule origine, il y a eu plutôt plusieurs mobiles qui se sont conjugués. Il y a eu cette idée, un jour, de faire un film non pas sur lui mais avec lui. C’était après une assez longue période de froid entre nous. C’était aussi après son opération du coeur qui a eu tendance à lui plomber sévèrement le moral. Quand on a démarré les tournages, je crois que je cherchais surtout à le motiver, à aiguiser son attention, à le stimuler. Le fait d’être filmé par son fils semblait compter parmi les rares activités qui l’émoustillait un peu… L’idée de faire un film dont le sujet serait notre relation est venue de lui, au fil des conversations.
Quelles questions se pose-t-on lors d’une telle démarche entre un père et un fils ?
Il y en avait beaucoup, rien n’était très assuré. Qu’allions-nous raconter, est-ce que cela risquait de virer à quelque chose de sinistre, une forme ou une autre de règlement de compte, y aurait-il une part de fiction…? Rapidement, son idée de réaliser un film consacré à notre relation nous incitait à évoquer des souvenirs, mais aussi à tenter de faire émerger tout ce qui nous paraissait de l’ordre de l’important,
humainement, politiquement. Il s’agissait surtout de parler le plus librement possible, on verrait bien, plus tard, ce que l’on estimerait digne d’être au montage. Assez vite aussi, il me semblait évident qu’on allait évoquer, de différentes façons, son métier, son travail de sculpteur de lumière. Faire un film avec lui m’incitait à faire écho d’un certain cinéma d’une certaine époque, celui de Truffaut, de Tavernier, de Corneau, de Losey.
Qu’est-ce qui t’a poussé à passer d’images privées à la réalisation d’un film ?
Je me suis mis au montage quelques semaines avant sa mort, à l’été 2024. Je voulais faire vite, pour qu’il voit un premier montage de ces tournages qu’on avait commencé plusieurs années auparavant. Il m’est apparu de plus en plus évident qu’il fallait que je partage cette expérience avec lui, et plusieurs personnes m’ont encouragé à le faire. Il y avait la forte probabilité, depuis le début, que je finisse ce film tout seul. Mais cela ne retirerait pas que d’une façon ou d’une autre, et pour la première fois, nous allions réussir à faire un voyage ensemble. Un voyage dans le temps, dans l’histoire du cinéma, dans nos imaginaires, un voyage à travers nos discordes, un passage par quelques-uns de nos points communs. Depuis qu’il a quitté ce monde, c’est devenu une certitude, nous étions en train d’apprendre l’usage d’un « nous » père et fils qui n’avait jamais été évident pour toutes sortes de raisons qui apparaissent, en creux, dans le film. J’ai commencé les tournages avec une sorte de pensée magique, le projet de lui redonner un peu de sa détonnante énergie perdue. C’était le rêve enfantin de sauver son père, en faire un phoenix qui miraculeusement se redresse et reprend vigueur. Lorsqu’il a cessé de vivre, j’ai continué à assembler des images et des sons plutôt pour moi et pour moi seul; à les mettre en musique. J’ai fini de le réaliser pour nous, pour lui et moi, mais aussi pour mes fils, ma famille et de proche en proche pour tous ceux et celles qui un jour sont confrontés à l’accompagnement de quelqu’un dans ses derniers moments sur cette terre.
Un mot de conclusion ?
Il avait été presque exclusivement au service de fictions, je m’étais consacré pour l’essentiel au documentaire, mais au fond, le cinéma aura été un point commun identifiant. Ensemble, nous avons progressivement conçu une forme qui s’aventurait entre les deux. Il y a, dans notre film, quelque chose qui relève d’un « journal intime » à deux. Il s’y dévoile quelques aspects de cette drôle de relation, forte, ambivalente, contrariée, chargée de durables périodes de ressentiments mutuels, qui devenait mystérieusement rassurante pour les deux au fil de nos tournages. Cela donne une tragi-comédie où chacun de ses sourires m’aura renvoyé un signe de victoire.
Pourquoi avons-nous besoin de vous ?
Il nous faut obtenir 35 000€ pour payer les droits des archives, assurer la promotion et la diffusion du film en salle et en festival.
Votre contribution est donc essentielle pour que ce film intime et universel puisse rencontrer le public.
Comment participer ?
En contribuant, vous devenez coproducteur symbolique du film et accompagnez sa diffusion.
Chaque don ouvre droit à une réduction fiscale (66 % pour les particuliers, 60 % pour les entreprises).
A quoi sert l'argent collecté
L'argent servira à payer les droits des archives, leurs intégrations dans le film et ensuite à assurer la promotion et la diffusion du film en salles et en festival.
Objectif de collecte
35 000,00 €
Montant Global
49 496,00 €
Désignation | Montant |
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Postproduction |
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Archives | 19 500,00 € |
Frais juridiques et admnistratifs | 6 080,00 € |
Salaires | 16 416,00 € |
Postproduction et régie | 3 000,00 € |
Assurance | 4 500,00 € |
SOUS TOTAL | 49 496,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 49 496,00 € |
Désignation | Montant |
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Le Laboratoire du lien social |
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Investissement Production | 8 496,00 € |
Transpa | 5 000,00 € |
Le laboratoire du lien social | 1 000,00 € |
SOUS TOTAL | 14 496,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 35 000,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 49 496,00 € |
Contreparties
Mécène
pour 50,00 € et +
6 ARTINAUTES
494 DISPONIBLES
De 50 à 1500 € : invitations lors des avants-premières publiques
Mécène
pour 1 500,00 € et +
0 ARTINAUTES
Au dessus de 1500€ : association, particuliers ou entreprise, une projection pourra être organisée en présence du réalisateur à une date de votre choix dans l’un des cinémas avec lesquels nous sommes en relation.
Mécène
pour 3 000,00 € et +
0 ARTINAUTES
Au dessus de 3000€ vous aurez par ailleurs plusieurs possibilités
Offrir jusqu’à 100 places pour assister à l’une des avants-premières publiques en décembre ou lors de leur diffusion en salles
Organiser une projection privée en présence du réalisateur
Exemple: Un don de 3000€ vous coûtera finalement après défiscalisation :
- 960€ pour un particulier (défiscalisation de 66%)
- 1200€ pour une entreprise (défiscalisation de 60%)