DIEU, BRANDO et MOI

Une pièce de Gilles TOURMAN d’après une idée originale de Daniel MILGRAM
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

DIEU, BRANDO et MOI

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une pièce de Gilles TOURMAN
d’après une idée originale de Daniel MILGRAM
mise en scène Patrick SIMON et Maurice ZAOUI
produite par La Compagnie Sur les Quais

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A propos de DIEU, BRANDO et MOI

Une bonne part de ce qui est dit dans Dieu, Brando et Moi est autobiographique.

Cette pièce, créée au Festival d’Avignon 2017, a l’ambition en parlant de la vie du comédien Daniel Milgram, de « raconter son histoire en racontant l’histoire de l’humanité ».

Ce spectacle drôle, tragique et humaniste, est un hommage rendu au père du comédien et une réflexion sur le statut de fils juif, fondé sur un pseudomatriarcat, marquant une soumission souvent volontaire du fils vis-à-vis de sa mère et qui devient au fil du temps, une attitude de quasi tradition.

Bien loin de ses angoisses, son parcours affectif et professionnel de recentrement de son judaïsme, ne peut s’exprimer que parce qu’il a eu la chance de croiser sur sa route celle du pasteur Trocmé, « Juste parmi les nations », au Chambon sur Lignon.

Ce que vit le monde en général, et la France en particulier, réclame que des figures devenues mythiques, retrouvent la place qui leur est due, celle de la raison peut-être, mais surtout…, celle du cœur.

Jean-Marie Mouniée, Producteur de La Compagnie Sur les Quais

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Le postulat

DIEU, BRANDO et MOI s’ouvre sur les clameurs d’un comédien résumant, en cinq minutes, ses aspirations professionnelles ratées, son questionnement intérieur, sa relation tumultueuse à Dieu, Brando, son père, sa mère, et lui-même…

Le père vit ses derniers instants, et pour tenter d’enfin se comprendre, le fils est venu discuter une dernière fois avec lui, ou du moins avec son âme, sa Neshamah, pour renouer un dernier lien et surtout lui dire : « je t’aime ».

Mais à la façon ashkénaze, bien sûr, laquelle a fait du rire et de la dérision, la noblesse suprême « pour ne pas devenir vieux »…

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Le projet artistique vu par l’auteur

" Être ou ne pas êtres " interrogeait Hamlet…

Il ignorait combien se poser cette question, quand on est Prince du Danemark, c’est de la rigolade comparé au fait d’être Juif, ashkénaze, comédien et admirateur d’un monstre sacré aussi déstructuré que Marlon Brando, qui accumula dans sa vie chefs d’œuvres et navets, femmes et hommes, grandeurs et malheurs… Ce monologue de 1h15 alterne, entre humour (juif), considérations (personnelles), questions universelles allant de la conquête des femmes à la présence de Dieu, via le métier d’acteur et la relation enfant / parents.

Si, sur la forme, l’itinéraire tracé, aussi absurde soit-il, est bien celui d’une vie singulière, si les anecdotes, notamment professionnelles, sont authentiques, si le ton assume sa judaïté jusque dans son humour et ses souffrances sublimées…

sur le fond, ce spectacle s’adresse bel et bien à tous dans ses enjeux : recherche de son identité, vie amoureuse, professionnelle, relationnelle…, aussi bien avec ses parents qu’avec Dieu Lui-même !

Gilles Tourman, auteur dramatique.

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A quoi sert l'argent collecté

Entre l’idée et sa concrétisation pour produire un spectacle, des semaines, voire des mois se succèdent en écriture et répétitions…

Les dons seront affectés en priorité à la rémunération du personnel artististique et de production de la compagnie, ayant participé au montage de ce spectacle, ainsi qu’à la participation aux frais de location du théâtre.

Votre soutien est donc essentiel pour que ce spectacle puisse se poursuivre. Grâce à votre générosité, un spectacle peut exister et permet à la Compagnie Sur Les Quais de poursuivre son travail. Et nous vous en sommes plus que reconnaissants !

Si nous dépassons le montant de notre appel à dons, nous pourrons faire tourner ce spectacle dans d’autres salles afin de toucher un plus large public.

Avec tous les remerciements de la Compagnie Sur Les Quais.


Objectif de collecte

1 800,00 €

Montant Global

71 000,00 €

Dépenses

Désignation Montant

1. PRODUCTION

Publicité et communication 19 000,00 €
Location du Théâtre pour 60 représentations 33 000,00 €
Production 6 000,00 €
SOUS TOTAL 58 000,00 €

2. CREATION

Lumière / Son TCC 4 000,00 €
Cachets des artistes TCC 9 000,00 €
SOUS TOTAL 13 000,00 €

TOTAL

TOTAL 71 000,00 €

Recettes

Désignation Montant

1. APPORTS ET MECENAT

Billetterie 31 000,00 €
Subventions d'exploitation 6 000,00 €
SOUS TOTAL 37 000,00 €

2/ FONDS PROPRES

A pport garanti "Sur Les Quais" 24 000,00 €
SOUS TOTAL 24 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 800,00 €

TOTAL

TOTAL 62 800,00 €

LA PRESSE

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2017 - Création de la pièce de Gilles Tourman
" DIEU, BRANDO ET MOI " à l'Espace Roseau - Avignon
Dominique PONCET - Journaliste France 3

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LE RIRE MALGRÉ TOUT

Dieu, Brando et moi : Sur scène, un comédien s’approche… On comprend vite qu’il joue un acteur juif venu dire au revoir à son père moribond. Ses vagabondages vont nous emmener dans les recoins de ses pensées les plus intimes, de ses souvenirs les plus marquants, de ses rêves les plus fous, de ses pulsions les plus inavouables, de ses chagrins les plus dévastateurs, et de ses regrets, bientôt éternels. Tout va y passer : son enfance, ses interrogations sur son métier, sa relation à Dieu, ses rapports avec les femmes, sa soumission à sa mère, sa judaïté…

Notre héros, comme Woody Allen, est ashkénaze, et il n’y a pas plus habiles que les juifs issus de l’Europe Centrale pour manier l’humour et l’autodérision. Ils arrivent même à nous faire rire avec les pires horreurs et les plus grandes souffrances !

Ce monologue relève de l’autobiographie, l’histoire qui nous est retracée là, celle d’un homme soumis à sa mère, obsédé par son judaïsme, rêvant d’une carrière à la Brando ou encore s’interrogeant sur Dieu, est celle de l’acteur Daniel Milgram. Et tout d’un coup alors, sous le rire, l’émotion nous étreint. Surtout au moment où, au détour du texte, le comédien dévoile que si, aujourd’hui, il est là sur scène, c’est grâce à un couple du plateau du Chambon sur Lignon qui eut le cran et la générosité de le cacher pendant la guerre. Hommage magnifique d’une grande pudeur… Très vite derrière, pour que rien ne pèse, de nouveau, le rire jaillit de répliques irrésistibles. C’est un petit bijou de subtilité et d’humanisme.

(Espace Roseau - Avignon - Jusqu'au 30 juillet 2017).

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Dieu, Brando et Moi, au théâtre de Nesle - Paris - Pauline MONNIER - La Galerie du spectacle

Cette pièce est l’histoire d’une vie, celle de Daniel Milgram, comédien parmi ceux qu’il nous semble déjà avoir vu quelque part, sans que l’on puisse mettre un nom sur ce visage. Écrite et jouée par ce dernier pour plusieurs représentations avant son décès en 2017, la pièce est aujourd’hui reprise par Patrick Simon, qui saisit le rôle à bras le corps.

Deux fauteuils face à face constituent le seul décor. Cette sobriété permet au spectateur d’être au plus proche du texte et de la destinée ici racontée. Par son seul jeu, Patrick Simon arrive à nous captiver et à nous faire partager sa fascination pour cette « vie de ». Le texte mêle humour, dérision et émotion. La grande histoire est ramenée à la petite, et inversement : l’histoire du peuple juif, celle de la Résistance, celle du cinéma est mise en parallèle avec sa propre histoire d’enfant juif caché pendant la Seconde Guerre mondiale, qui une fois adulte décide de devenir acteur. Le narrateur prend parfois le public à témoin, l’interrogeant sur tel ou tel point de son récit. Il interpelle également Dieu, le questionnant sur la façon plus ou moins juste dont il distribue les cartes. Mais il s’adresse surtout à son père, qui vit ses dernières heures et s’apprête à rejoindre ce Dieu auquel il croit avec ferveur. Ce personnage du père, bien que physiquement absent du spectacle, semble être présent sur scène. Seul sur les planches, Patrick Simon endosse parfois les deux rôles tour à tour, se donnant alors la réplique à lui-même ; mais il parle le plus souvent à un fauteuil vide, qui est tourné dos au public, sans que le père ne réponde, l’apostrophant d’un « hein, papa ». Ainsi sont convoqués ses souvenirs d’enfance, d’homme jeune et d’âge mûr, la relation avec la mère juive qui correspond à tous les clichés du genre, l’échec de ses mariages, mais aussi sa découverte de la littérature et du cinéma grâce à son père, ses rôles au théâtre et au cinéma, son admiration pour Marlon Brando… Et ce dialogue avec son père, à un tournant si important de leurs vies respectives, est aussi l’occasion de s’interroger sur le sens de sa vie, sur le fait d’être juif, sur Dieu, sur toutes ces questions universelles. Si le Talmud dit « Qui sauve un homme sauve l’humanité entière », le narrateur détourne le proverbe en « Qui raconte son histoire raconte l’histoire de l’humanité ». Le texte jongle avec le récit de la vie de Milgram, celui de la religion juive et les événements historiques, tout cela s’entremêlant avec fluidité. Ainsi les patriarches juifs Abraham, Moïse ou Salomon sont-ils évoqués, ainsi que l’histoire de ce peuple toujours nomade, dont les descendants d’aujourd’hui éprouvent tant de difficultés à s’installer quelque part, « [payant] encore les errances de [leurs] pères ».

L’auteur joue avec les mots, avec leur sens double et parfois trouble, s’amusant de ces termes qui apparaissent çà et là semble-t-il au hasard. Ainsi la famille d’accueil qui le cache pendant la guerre se nomme Kittler ; la maison, La Souche – qu’il recherchera des années plus tard, alors en quête de ses racines. Le narrateur, qui après treize ans de psychanalyse semble familier de ces ironies du sort, évoque aussi ce rôle qu’il obtint dans Carences, film sur la montée de l’antisémitisme dans l’Europe contemporaine, et où il se trouve du côté… des persécuteurs.

Du fait du métier de son créateur, le cinéma est l’un des fils conducteurs du spectacle. En particulier celui des années 1950 et celui de Marlon Brando, répétons-le véritable icône pour Milgram. Les références culturelles sont égrenées subrepticement, avec le risque que le spectateur rate l’une, mais avec également la satisfaction pour ce dernier d’en reconnaître une autre, glissée sans en avoir l’air au milieu du discours. Ainsi sourire et rire emportent le public, tout comme l’émotion quand est raconté l’épisode du Chambon-sur-Lignon, où Daniel et son frère Claude trouvèrent refuge en 1943. Haut lieu de Résistance, ce village majoritairement protestant, mené par le pasteur André Trocmé, cacha des centaines de juifs, organisa leur fuite, leur procura des papiers – il est d’ailleurs l’un des seuls villages à avoir été nommé « Juste parmi les nations ». Daniel, âgé de quelques mois, et Claude y passèrent trois années. À l’époque, ils eurent le sentiment d’avoir été abandonnés par leurs parents. Ce n’est que plus tard qu’ils comprirent qu’ils avaient en fait été sauvés.

Patrick Simon incarne avec force et justesse son personnage et réussit à le rendre vivant, si bien que l’on oublie qu’il n’est pas Daniel Milgram. Ce spectacle est un double hommage – dédicace de l’interprète d’aujourd’hui à l’auteur et acteur d’hier, qui lui-même manifeste respect et reconnaissance, avec la même fougue, à Marlon Brando comme à André Trocmé et ses compagnons du Chambon. Milgram regrettait de n’avoir pas suffisamment remercié le pasteur, s’imaginant l’interpréter sur scène afin de pouvoir lui faire honneur. Gageons qu’il y est parvenu au travers de sa pièce et que cette reprise au théâtre de Nesle prend aujourd’hui le relais.

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Dieu, Brando et Moi - Agnès SANTI - Journal La Terrasse

Un an après la disparition brutale de Daniel Milgram, Patrick Simon reprend ce seul en scène touchant, ponctué d’éclats d’humour, qui dévoile et interroge l’histoire d’une vie.

Un dialogue avec un père qui vient de quitter ce monde, et aussi une mise à nu introspective, largement autobiographique, traversée d’humour et d’autodérision. Un peu à la manière de Woody Allen, expert du genre. Confiée au journaliste et auteur Gilles Tourman, l’histoire singulière de Daniel Milgram, mise en scène par Maurice Zaoui et en musiques par Ilan Zaoui, relève plus du tête-à-tête que du monologue. Un tête-à-tête direct, drôle, profondément touchant, où l’intime croise les tumultes de l’Histoire, en révélant l’horreur mais aussi la beauté des actions humaines, en rendant hommage à l’égalité, la liberté et la fraternité comme principes de vie et non comme étendards symboliques. Paraphrasant le Talmud qui souligne que sauver une vie, c’est sauver le monde entier, Daniel Milgram confia avec justesse : « Qui raconte son histoire raconte l’histoire de l’humanité ».

Un hymne à la vie

Le texte évoque ses interrogations sur son métier, ses rapports avec les femmes, sa relation à Dieu, à sa mère, à son père – « un père juif, c’est une mère normale » -, ses questionnements sur ce que signifie être juif. Juif parce qu’on l’est, exilé du Yiddishland, se déclarant athée après Auschwitz. Il revient sur son enfance, lorsqu’il fut caché trois ans durant au sein d’une famille du Chambon-sur-Lignon, village gaulois protestant résistant à la barbarie, reconnu « Juste parmi les nations ». C’est là que la pièce fut créée avant d’être programmée à Avignon en juillet 2017. L’hommage à son père se double d’un hommage à ses protecteurs, héros modestes à l’image du Pasteur André Trocmé. Il convoque aussi au fil de la narration Marlon Brando, monstre sacré qu’il admire depuis ses douze ans. La pièce célèbre l’intelligence de la question, le bénéfice du doute, le langage du cœur, la distance de l’humour : c’est un formidable hymne à la vie, qui s’adresse à tous.

Contreparties

Exposition

pour 5,00 € et +

0 ARTINAUTES

Avec toute notre reconnaissance! En remerciement de votre soutien, afin de nous donner la possibilité de produire ce spectacle, nous vous offrons: Une photo dédicacée du comédien Patrick SIMON.

Monologue

pour 20,00 € et +

0 ARTINAUTES

Avec toute notre reconnaissance! En remerciement de votre soutien, afin de nous donner la possibilité de produire ce spectacle, nous vous offrons: Un poster format A4 de l’affiche du spectacle.

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La contrepartie précédente

Tirade

pour 50,00 € et +

0 ARTINAUTES

Avec toute notre reconnaissance! En remerciement de votre soutien, afin de nous donner la possibilité de produire ce spectacle, nous vous offrons: Le texte de la pièce dédicacé par l’auteur, le comédien et le metteur en scène.

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Les contreparties précédentes

Réplique

pour 200,00 € et +

1 ARTINAUTE

Avec toute notre reconnaissance! En remerciement de votre soutien, afin de nous donner la possibilité de produire ce spectacle, nous vous offrons: Le DVD de la captation de la pièce dédicacé par l’auteur, le comédien et le metteur en scène.

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Les contreparties précédentes

Dénouement

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Avec toute notre reconnaissance! En remerciement de votre soutien, afin de nous donner la possibilité de produire ce spectacle, nous vous offrons: Une invitation pour2 personnes à la première de la pièce, ainsi que votre nom inscrit en tant que donateur au dos de nos flyers.