DEZOOM

NOTE D'INTENTION

C’est une vidéo un peu pixelisée, celle qui rappelle les vieux caméscopes des années 2000. A l’image, un homme est dans une piscine, il s’amuse avec ses enfants. CUT. Un autre homme est devant un gâteau, il fête son anniversaire entouré de ses proches. CUT. Le dernier chante une comptine à un bébé assis sur ses genoux. Ils sont souriants, ils ont l’air heureux. L’image pixelisée laisse place à un message, ces hommes se sont suicidés quelques heures plus tard.

Mille questions se sont alors entrechoquées : Que pensaient ces hommes sur la vidéo ? l’avaient-ils déjà planifié, ou n'était-ce qu’une pensée ? Et s’ils l’avaient planifié, se sont-ils comportés différemment avec leur proche ? Et leur proche alors ? Et celui qui filme ? C’est lui qui a capturé les derniers instants. Comment était-il derrière la caméra ? A-t-il vu des signes avant-coureurs ? Et si c’était le cas, aurait-il pu faire quelque chose ?

De cette vidéo émanait un fort sentiment de nostalgie. Celui que l’on ressent instantanément en voyant nos proches disparus, imprégnés à jamais à l’image. Et un fort sentiment d’impuissance quand on revoit ces images en connaissant le dénouement tragique.

Si les hommes sur la vidéo ont la quarantaine, j’ai décidé d’ancrer le récit dans la jeunesse d’aujourd’hui, ma génération. Celle dont les problèmes de santé mentale ont explosé depuis les nombreuses crises, et sur qui pèse la sauvegarde d’un avenir incertain. 18 ans, l’âge des personnages, l’âge de tous les possibles, où la liberté de décider de son avenir s’entrechoque avec la crainte de nouvelles responsabilités.

Cette histoire, c’est celle des cinq protagonistes : Sacha, Victoria, Bastien, mais surtout, c’est l’histoire de Thomas et Mathy. Le premier est un jeune homme introverti dans un groupe d’extraverti. Peu bavard, il vit à travers sa caméra. Le deuxième est d’une grande sensibilité qui l’empêche de comprendre le monde qui l’entoure, et qui préfère cacher son mal-être derrière des pitreries. 

Après cette nuit, tout changera pour les personnages.

Océane Coulon

NOTE D'INTENTION IMAGE

Le film DEZOOM d'Océane Coulon appartient au genre du « found footage ». Par ce prisme, le court-métrage traite du passage à l'âge adulte d'un groupe d'amis, chacun prenant un chemin différent à la sortie du lycée. L'image joue donc un rôle clé dans la narration, puisque la caméra qui filme le récit fait partie intégrante de sa diégèse.  Par conséquent, le point de vue adopté ici est celui de Thomas, le protagoniste principal. A l’aide de son vieux caméscope, celui-ci décide de documenter la fête d'anniversaire de son meilleur ami Mathy, lui-même se trouvant à un moment décisif de sa vie.

Afin de retranscrire au mieux l'authenticité des images enregistrées, l'éclairage du court métrage sera abordé de manière réaliste, tout en assumant une certaine démarche d’anti-esthétisme. En ce sens, des sources lumineuses ne seront ajoutées qu'uniquement dans le but d'augmenter le niveau ambiant, si celui-ci s'avérait trop bas. Cela permettra, entre autres, de favoriser le caractère organique et « sur le vif » du tournage. Pour accentuer le traitement réaliste de l'image, les sources en question devront ainsi être une continuation de la lumière du jour, d’une lumière artificielle, ou pourront par exemple provenir directement de la caméra.

Toujours dans cette optique d’authenticité, un vernis amateur sera appliqué aux prises de vues. Cette particularité se traduira, entre autres, par des cadrages et une mise au point relativement aléatoires et imprécis. L’image sera également dégradée en post-production, avec par exemple du grain, ou une sous-exposition de certains plans.

En termes de mise en scène, l'une des ambitions de DEZOOM est de donner aux interprètes une liberté de jeu quasi totale. De plus, la caméra étant le prolongement du personnage de Thomas, le cadre sera considéré comme un personnage à part entière. Ses traits de caractère seront par conséquent le reflet du jeune homme, ou plutôt une expression de ce dernier, puisqu’il s’agit de sa principale façon de s’exprimer. L’image de DEZOOM doit être interprétée comme un langage, servant à faire passer des émotions autrement que par les mots.

Léo Aguiton

L'ASSOCIATION 24IPS

24 IPS est une petite association créée par des anciens étudiants de l’ESEC (Ecole Supérieure d’Etudes Cinématographiques). Association qui ne visent qu'à s'agrandir par la création de nouveaux projets et la venue de nouvelles personnes. Créé il y a un an, nous avons pour l’instant à notre palmarès un seul film : “Rehoming”, qui à notre plus grande fierté a eu des sélections en festivals : 

• Projection Kino Pop - Décembre 2023
• 26 ème édition du festival 1er marche de Troyes - Catégorie Espoir - Mai 2024
• 4ème édition du Festival Histoires de Femmes - Compétition Officielle Hors les Murs - Octobre 2024 
• 2ème édition du festival Fenêtre sur courts de Cesson - Novembre 2024

Lien "Rehoming" : https://www.youtube.com/watch?v=U2_hRK8p63w

  Ce qui fait de “Dezoom” le deuxième court-métrage de l’association !

COMMENT LE PROJET AVANCE ?

À ce jour :

• 4 de nos acteurs ont été trouvés (sur 5)

• Plusieurs lieux de repérages ont été sélectionnés.

• L'équipe est quasiment au complet (un auxiliaire de régie manque à l'appel).

• Plusieurs réunions (Image, Mise en scène, et Régie) se font chaque semaine.