Dans l'Ombre

"Dans l'ombre" est un court métrage d’horreur qui en quelques minutes veut installer l'existence d'une mythologie inconnue. 

L'action démarre, nos héros sont poursuivis dans la forêt par un danger qui ne voit que dans l'obscurité.
Ils n’en sont peut être pas à leur premier affrontement, et ils sont terrifés.
Ils trouvent refuge dans une maison dans laquelle il n’y pas de courant.
Il ne reste alors que quelques allumettes et les rayons de la lune à travers les fenêtres, pour échapper aux prédateurs de la nuit. 

Le postulat est simple pour ne pas dire simpliste, mais l’exercice d'en demeure pas moins passionnant et périlleux: faire d’un format très court un moment interminable.
Pllongé dans le noir, il ne reste alors qu’un jeu d’ombres, de silhouettes et le regards de l’héroine pour alimenter tous les fantasmes les plus fous du spectateur.

L'urgence des premiers plans sert le contraste de la lenteur qui la suit.
La déambulation dans cette maison ne dure que quelques minutes, mais chaque seconde dure des heures.
Un exercice de dilatation du temps qui met les nerfs au supplice pour mieux brutaliser le spectateur sur le plan final.

Qui sont-ils et pourquoi sont ils chassés ? Quel est ce danger ? 
D'où vient-il ?
Toutes ces questions légitimes ne seront jamais éludées, car le plaisir de cet exercice réside aussi dans l’idée de le penser comme l’introduction d’un film qui n’existe pas encore.
Nous imaginons que le dernier plan de ce court ouvre sur le titre, et que la séquence suivante lancera véritablement l’histoire du héros.
Créer du fantasme, susciter l’envie d’en savoir plus, reste notre deuxième motivation, la première étant que vous ayez peur en éteignant la lumière."

Bloom est une société de production fondée par Rémy Solomon en 2019.
Elle a pour vocation de développer des projets de fiction grâce aux profits générés par ses activités de production de campagnes publicitaires.

Le projet est parti d'un constat clair entre Jérémy (réalisateur) et Rémy (producteur) :
Jérémy devait s'employer à ce pourquoi il est - d'après tous ceux qui le connaissent - destiné depuis toujours : réaliser ENFIN un film de genre.

C'est alors qu'il a très vite proposé un scénario, qui de semaine en semaine s'est densifié, resserré, jusqu'à prendre sa forme finale. C'est décidé, il faut tourner, et il faut tourner vite, dans un geste, pour ne pas se laisser détourner de notre objectif par le temps et les priorités.

Plutot que d'attendre de passer par les différentes comission pour espérer des aides qui pourraient potentiellement ne jamais arriver (le film de genre ne met pas tout le monde d'accord ces derniers temps dans les commissions), nous avons décidé de nous lancer ici, sur Proarti, afin de récolter l'aide des curieux et des afficionados du travail de Jeremy.

Pour produire vite, un film immersif et vicéral, basé sur des mécaniques simples, sans aucun effets spéciaux numériques.