Dans l'Embrasure

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"Dans l'embrasure" est un film d'anticipation à court terme : l'intelligence artificielle et les androïdes réalistes sont à présent au seuil de notre quotidien. L'ambition du film est d'esquisser une réflexion sur le devenir des relations entre humains et machines et sur la nature de la conscience et des émotions.

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Pourquoi nous avons besoin de vous :

Ce film est l'occasion de concrétiser des désirs et des savoirs-faire. L'équipe est entièrement bénévole, et l'ENSAV nous fournit le matériel de tournage cinéma (caméra, enregistreur de son, éclairage, machinerie, ...). Votre aide nous permettra donc de réaliser un projet ambitieux et de qualité.

Grace à Proarti, notre projet est éligible au mécénat : tous vos dons sont déductibles de vos impôts, à hauteur de 66% pour les particuliers, 60% pour les entreprises.

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Une production en région Toulousaine :

La philosophie de ce projet est aussi de favoriser une production audiovisuelle locale : le réalisateur, l'équipe technique et les comédiens sont tous basés en région Toulousaine. Le film a été conçu à Toulosue, il sera réalisé en proche région Toulousaine, et toute la post-production sera effectuée à Toulouse. Le film sera entièrement terminé avant la fin de l'année 2019.

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Synopsis

Dégoûté des relations humaines, Sebastian vit reclus dans sa maison, d'où il travaille à distance pour un grand groupe technologique sur un projet d’androïde de compagnie. Son obsession personnelle est d'arriver à la faire interpréter correctement un morceau au piano. Pris par le temps, il va être contraint de prendre des mesures extrêmes pour atteindre plus rapidement son objectif, mais arrivera-t-il a gérer les conséquences personnelles que cela aura sur lui-même ?

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(Ré)inventer un monde et vous plonger dans une histoire

Le genre de la science fiction offre un fabuleux terrain d'exploration métaphorique de la condition humaine, et les personnages "humains artificiels" permettent une amplitude extrême de situations et d'émotions. Avec ce film, en tant que scenariste, je veux explorer la complexité de la relation de couple, la nature de la conscience et de l'individualité, ainsi que les ressorts de la création artistique. En tant que réalisateur, je veux expérimenter une collaboration étroite avec les comédiens pour la caractérisation des personnages et la recherche de situations et de réactions par les répétitions et les séances de recherche et d'improvisation.

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L'aboutissement du film, presque intimiste, reposera essentiellement sur la mise en scène et le jeu des comédiens. Je porterai donc une attention extrême au casting et à la direction des acteurs.

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La mise en scène sera soutenue par la photographie et le sound design, dans l'idée de créer une ambiance particulière qui hante le spectateur même après la fin du film. La musique jouera un rôle central dans la construction de cette ambiance et dans l'expression : elle représentera les émotions du protagoniste, Sebastian.

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Ce personnage, d'une cinquantaine d'années, est confronté à des difficultés relationnelles d'ordre général, mais qui se cristallisent particulièrement dans la relation de couple. Un père chef d'orchestre absent, une mère pianiste virtuose mais dépressive ne lui ont pas permis de construire des capacités relationnelles fonctionnelles. En revanche, il a construit une obsession névrotique pour la musique, sur laquelle se fixent tous ses désirs et toutes ses peurs, principalement sa phobie de perdre le contrôle de ses émotions.

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Son androïde (ou plus exactement gynoïde) de compagnie Lydie, va connaître un bouleversement total de son existence. Loin d'être un simple objet sexuel, elle a une grande connaissance des sciences, de la philosophie et des arts, qu'elle pratique.

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La frustration relationnelle de Sebastian va se fixer sur la qualité d'interprétation au piano de Lydie. Acculé, il va prendre le risque d'installer une mise à jour du système d'exploitation de Lydie de provenance incertaine. Cette mise à jour, créé par une intelligence artificielle, est un cadeau empoisonné : elle dotera Lydie de l'accès à ses sensations, mais l'affligera au passage d'une dépression mélancolique, sans doute la conception - ironique - que la machine pourrait avoir de la source de la création artistique. De bouddha électronique éternellement serein, elle va passer à l'état d'être sensible, déchirée entre l'exaltation de la musique et le poids écrasant de l'impermanence de toute chose qui teinte chaque instant, chaque émotion. Cette tristesse omniprésente la conduira à accepter - voire désirer - sa propre fin, dans un paradoxe finalement très humain.

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Ayant epuisé toutes les esquives, Sebastian devra faire face à ses difficultés psychologiques, et les affronter seul, car la capacité à s'équilibrer par soi-même est la condition nécessaire à toute relation fonctionnelle. Mais sera-t-elle suffisante ?