Court Métrage - Les Hortensias

AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
CRÉATION ÉMERGENTE

Présentation du projet

Qui suis-je ?

Je m'appelle Félix Ogée, j'ai 22 ans, et je suis un jeune réalisateur qui arrive au terme de ses études. Je pratique le cinéma depuis plusieurs années et, projet après projet, je m'exprime au travers de cet art que je chéris depuis toujours.

 

Les Hortensias, c'est quoi ?

Le projet que je vous présente est issu d'un scénario que j'ai travaillé pendant trois ans, entre 2020 et 2023, et qui va être tourné entre le 12 et le 16 février.  Le film raconte la réminiscence d'un souvenir d'enfance au moment d'un deuil, et s'articule en trois parties. Celles-ci dépeignent plusieurs moments de vie de Jules et de sa grand-mère espacés de plusieurs années à chaque fois, mais toujours dans le même lieu : La grande maison de la grand-mère, située au coeur de la Gironde.

Synopsis : Dans une grande maison isolée en Gironde, l'atmosphère change selon les saisons, selon les gens qui la traversent et les objets qui l'habitent. Que se passe-t-il quand les hortensias virent au bleu ? Quand l'existence, si évidente, révèle subitement sa fragilité ? Histoire d'un lieu et des émotions qui la traversent, histoire d'une fleur dont la couleur change sans cesse.

L'histoire passe donc de l'été à l'hiver, puis de l'hiver à l'été, mettant constamment en parallèle les moments de communion et d'insouciance avec ceux de solitude et de nostalgie, l'hortensia passant du rose au bleu, réel marqueur du temps qui passe, des choses qui changent pour toujours.

 

Où en est-on ?

Cet hiver, nous tournerons   un moment de la vie de Jeanne, la grand-mère, peu après le décès de son mari. Cet acte s'articulera avec plusieurs scènes de solitude du personnage dans sa grande maison isolée, qui va très vite se sentir impuissante face aux éléments et démunie face à cette maison soudain si vide. C'est un moment charnière pour l'histoire car le personnage de Jeanne y est dépeint un peu différemment qu'au début. Elle qui était si solaire montre aussi ses failles, car si elle est une figure de mère et de grand-mère aimante et optimiste, elle reste une simple humaine, une grand-mère seule chez elle en hiver qui attend impatiemment le moment de Noël.

Les plans qui seront tournés en février auront donc presque tous comme point commun un personnage, Jeanne, mais aussi une actrice : Sylvie Gortheau. 

L'objectif est que ce dernier soit conclu au mois de Juin dernier délai, pour pouvoir le diffuser - dans le cadre de l'association A-voeux-nir qui produit le film - dans une salle de cinéma parisienne pour la première, puis dans un maximum de festivals de courts-métrages un peu partout en France.

 

Une équipe soudée

L'équipe qui m'accompagne depuis le début du processus de création est composée en grande majorité d'étudiants en voie de professionnalisation et de semi-professionnels, que ce soit dans l'équipe technique, l'équipe de production ou bien l'équipe artistique. Du côté des acteurs et actrices, je les ai tous rencontrés à l'occasion de ce projet et choisis pour leur proximité avec l'idée que j'avais de mes personnages - ainsi que de leur manière de se les approprier. Le tournage sera, je l'espère, une très riche expérience de création commune et donnera une matière  à la hauteur de mes espérances. 

L'association "A-voeux-nir", qui me permet aussi de mener à bien ce projet, est une association qui a pour but de réunir de jeunes artistes, auteurs, et techniciens du monde du cinéma ou de la sphère artistique en général pour les accompagner dans la concrétisation de leurs projets. C'est notamment à travers cette association que j'ai pu rencontrer certaines personnes de l'équipe.

La matière existante

L'air immobile

A l'origine du projet, j'ai écrit une nouvelle qui m'a par la suite beaucoup guidée lors de l'écriture du scénario. Celle-ci a pour titre "L'air immobile" et plonge dans les sensations - surtout sonores - d'un enfant un matin d'été. Elle a fini par devenir une des séquences principales de mon film :

L’air immobile

Souvenir du bonheur d’une matinée d’été

 

Alors que je commence tout juste à émerger d’un sommeil profond, la chanson des beaux matins d’été me rappelle où je suis. Derrière la fenêtre entrouverte, la vie des arbres et des champs se réveille en même temps que moi : des pépiements d’oiseaux très proches me révèlent la présence de branches sous ma fenêtre, tandis que les hautes herbes bruissent doucement dans le lointain, dissimulant une société secrète d’insectes de toutes sortes. Quand je me tourne sur le côté pour mieux profiter de ce concert, emportant les lourds édredons dans mon mouvement, l’épais drap de lin frotte contre ma peau comme pour mieux m’étreindre. Bien disposé à me laisser bercer, j’écoute attentivement, et il me semble entendre une activité dans la cuisine en bas, des bruits d’ustensiles qui s’entrechoquent, des bruits de pas. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est, peut-être que ma grand-mère est déjà en train de préparer le repas de midi. Des voix filtrent à travers le parquet de la chambre, je reconnais ma mère, puis le rire éclatant de ma grand-mère. Les voix s’éloignent, et j’entends la porte d’entrée claquer : elles sont certainement sorties. Il va faire beau aujourd’hui.

Ma position se prêtant à la somnolence, je me concentre à nouveau sur le « presque silence » de la campagne. Sans prévenir, un nouveau bruissement de tissu se fait entendre à l’autre bout de la pièce. Une fois, deux fois, trois fois, il me semble que le mouvement se fait de plus en plus énergique. D’un coup sec, ma petite sœur prend une grande inspiration et rabat vivement la couette de l’autre côté de son lit. Je l’entends se redresser, le sommier grince quand elle se lève. Alors qu’elle s’avance vers la porte, je perçois dans sa démarche qu’elle prend garde à ne pas me réveiller. C’est une fois dans le couloir qu’elle relâche la pression et accélère la cadence avant de dévaler les vieux escaliers en bois, dont la plainte s’exprime par de vifs grincements.

Tout ce théâtre sonore ayant eu raison de ma somnolence, je décide de me lever à mon tour, de résoudre le mystère qui entoure cette matinée hors du temps. Je prends mon courage à deux mains et me glisse doucement hors de la pile de couettes qui me retenait prisonnier. J’entreprends de descendre les escaliers discrètement, mais ceux-ci annoncent ma venue à l’instant même où mon pied se pose sur la première marche. Je me résous finalement à les dévaler à mon tour, à crier ainsi au monde mon existence. Dans le couloir, toutes les portes sont entrouvertes ; à ma gauche, dans le salon, je peux entendre les voix d’un dessin animé. Le volume de la télé est très bas. A ma droite, le discret frémissement de l’huile dans la cocotte en fonte me fait espérer une grande assiette de frites pour le repas de midi. Mon ventre gargouille, et je jette un œil dans la cuisine.

Comme personne n’est là, je me dirige vers la porte d’entrée. Je tire le loquet et celle-ci s’ouvre lourdement. Dehors, l’air immobile semble tenir son propre langage. Seule la douce lumière matinale le fait vibrer en une subtile mélodie silencieuse. Le temps semble s’arrêter un instant, puis un grondement lointain vient perturber cette harmonie ; un véhicule approche. Ma grand-mère secoue une longue nappe, la faisant claquer dans l’air, et regarde la route au loin sans remarquer ma présence. Quand la voiture franchit le portail, le bruit des graviers de la cour écrasés par les pneus s’impose au reste, jusqu’à ce que le moteur s’éteigne. Dans ce court instant de flottement, il me semble que tout est en pause, mais ce répit est rapidement dissipé par les effusions de joie de ma grand-mère qui accueille chaleureusement ses invités.

La musique

Une fois dans l'écriture, j'ai parlé du projet avec mon ami Victor Chantelauze, qui est compositeur de musique. Je lui ai envoyé le scénario, qui lui a plu, et depuis nous travaillons régulièrement à la composition de musiques pertinentes dans l'atmosphère du projet, des musiques pour des séquences précises ou non. Depuis, nous avons retenu plusieurs démos que nous avons améliorées en attendant de pouvoir (ou non) les intégrer au film. Quoi qu'il en soit, ces musiques représentent selon moi à la perfection les émotions que je veux que le film transmette, c'est pourquoi je vous en donne une petite idée juste ici.

The sweetness of winter - Victor Chantelauze

Flower petal - Victor Chantelauze 

Pigment Bleu - Victor Chantelauze

 

Pour conclure

Au-delà de tout celà, Nous sommes tous très fiers du travail d'élaboration et de réflexion accompli jusque là . Maintenant, il nous manque encore un peu d'aide pour avoir la chance de terminer ce projet et d'enfin concrétiser ces mois de travail collectif. Je vous remercie de tout coeur si vous m'avez lu jusqu'ici et j'espère que "Les Hortensias" pourra exister grâce à vous !

Félix Ogée

A quoi sert l'argent collecté

L'argent récolté via Proarti sera fléché sur la phase de tournage du film.


Objectif de collecte

1 300,00 €

Montant Global

14 400,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Location matériel audiovisuel

Image 2 500,00 €
Lumière 3 500,00 €
Son 500,00 €
SOUS TOTAL 6 500,00 €

Décor

Achat et location déco 300,00 €
SOUS TOTAL 300,00 €

Régie

Repas 2 000,00 €
Transport équipe et matériel 5 500,00 €
SOUS TOTAL 7 500,00 €

HMC

Makeup 50,00 €
Accessoires 50,00 €
SOUS TOTAL 100,00 €

TOTAL

TOTAL 14 400,00 €

Recettes

Désignation Montant

Subventions

FSDIE P8 2 000,00 €
Crous Créteil 1 200,00 €
SOUS TOTAL 3 200,00 €

Crowdfunding

Cagnote HELLOASSO 2 200,00 €
SOUS TOTAL 2 200,00 €

Fonds personnel réalisateur

Apport en numéraire 4 000,00 €
SOUS TOTAL 4 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 300,00 €

TOTAL

TOTAL 10 700,00 €

Contreparties

Une hortensia Blue Wave

pour 50,00 € et +

3 ARTINAUTES

(Soit 17€ après réduction fiscale)

En cueillant l'hortensia Blue Wave, connue pour son bleu envoutant ( ou rose!) vous aurez la chance de recevoir les photos exclusives du tournage!

N'hésitez pas à vous laisser convaincre par cette fleur unique.

Une Hortensia Izu-No-Hana

pour 100,00 € et +

1 ARTINAUTE

(Soit 34€ après réduction fiscale)



Oh... La chance! Vous venez de découvrir l'hortensia Izu-No-Hana, connue pour ses longues pétioles !

En cueillant cette fleur majestueuse, vous recevrez le making off exclusif du tournage ainsi que toutes les contreparties précédentes !

Une Hortensia Kardinal

pour 200,00 € et +

2 ARTINAUTES

(Soit 68 € après réduction fiscale)



Mais.... Vous venez juste de tomber sur une mine d'or!

L'hortensia Kardinal, par son très beau rouge sombre, à centre bleu en terre acide est très difficile à trouver !

En la cueillant, vous recevrez un lien privé du film avant sa diffusion en salles et toutes les contreparties précédentes !

Une hortensia Blue Deckle

pour 400,00 € et +

0 ARTINAUTES

(Soit 136€ après réduction fiscale)

Vous venez d'être touché par la grâce de l'hortensia Blue Deckle...

En cueillant cette fleur, vous recevrez le scénario du film signé par le réalisateur ainsi que toutes les contreparties précédentes !

Une hortensia Great Star

pour 600,00 € et +

0 ARTINAUTES

(Soit 204€ après réduction fiscale)

Vous venez d'être ébloui par la blancheur écarlate de l'hortensia Great Star!

En cueillant cette fleur, vous recevrez l'affiche du film en format A2 et toutes les contreparties précédentes !

Une hortensia Pink Diamond

pour 800,00 € et +

0 ARTINAUTES

(Soit 272€ après réduction fiscale)

Vous venez d'être envouté par le rose incandescent de l'hortensia Pink Diamond !

La délicatesse de ces fleurs vous permettra de recevoir une planche du storyboard exclusive signée par le storyboarder ainsi que toutes les contreparties précédentes !

Une hortensia Big Ben

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

(Soit 340€ après réduction fiscale)

Vous venez d'atteindre les sommets avec l'hortensia Big Ben !

Par sa splendeur, en le cueillant, vous serez invité à la projection privée du film avec l'équipe ainsi que toutes les contreparties précédentes !