Casimir et Caroline


Par: Compagnie Qué Mas
Collecte Réussie
10 890,00 €
soutiennent
objectif de
ARTS DE LA SCÈNE
Présentation du projet
1932. Munich. Fête de la bière. Casimir, chauffeur d'automobiles, vient de se faire licencier et s'imagine que sa petite amie Caroline veut le quitter pour cette raison. Dans cette pièce populaire pleine d'entrain et de nostalgie, où jolies filles et phénomènes de foire montent dans les mêmes manèges et piétinent la même boue, Horvath a pour seul but de "peindre le monde tel que hélas, il est".
La mise en scène s'attache à garder le contexte original pour essayer de parler de l'humain, de ses contradictions, de ses aspirations, essayer de voir ce qui a changé depuis les années 30 et ce qui reste universel.
C’est une envie de théâtre... une envie de mettre en forme tous ces petits théâtres dans le théâtre, toutes ces micro-situations dans une seule : la fête. C’est partir de l’origine du texte, et finir par une perte de repères, pour les personnages de la pièce et pour les spectateurs. La pièce prend une tournure onirique et devient alors intemporelle.
C’est aussi une envie de travailler avec un nombre important de comédiens, étant donné la multitude de personnages présents dans la pièce, avec l’idée de mettre au premier plan la force d’un groupe sur scène et le dynamisme des corps.
La plume d’Horvath confère au jeu un caractère vivant et dynamique. Même dans les silences où l'on a l’impression que le temps s’arrête... ça joue, c’est concret, les personnages continuent d’être présents, là en face de nous.
Monter Casimir et Caroline, c’est en fin de compte le désir de mettre en relief l’aspect important et tout aussi dérisoire de l’être humain. C’est parler de nous à nos contemporains. C’est montrer une jeunesse qui étouffe dans un monde où, malgré tout, elle continue de rêver…
Après une première étape de travail à Paris dans un garage désaffecté, nous avons eu la chance de recevoir un accueil favorable au Théâtre du Gymnase de Marseille pour effectuer la création du spectacle, ce qui relève d'un véritable challenge pour notre jeune compagnie!
Etienne Beydon commence dès à présent à mettre en oeuvre la scénographie du spectacle pour ce nouvel espace du Théâtre du Gymnase, après avoir construit les premiers éléments de décor au Garage l'année dernière. Etienne, par ses constructions, Aurélien, par son travail sur la lumière, et Fabien par son travail sonore, mettront en relief à la fois la fête et tous ses artifices qui sombreront peu à peu dans un côté obscur et inquiétant...
Nous sommes donc très heureux de vous faire partager notre univers dès à présent et continuerons de vous tenir informés de notre travail, qui chaque jour se construit davantage, jusqu'à la réalisation finale!
A quoi sert l'argent collecté
L'argent collecté servira à la construction des décors du spectacle.
Etienne Beydon, scénographe et décorateur du projet, réalisera au mois de mai 2014 de nombreuses structures modulables, en majorité en bois, qui seront un réel appui de jeu pour les comédiens.
Les décors seront donc réalisés avant les premières répétitions.
Objectif de collecte
10 000,00 €
Montant Global
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Financement participatif proarti | 10 000,00 € |
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TOTAL | 10 000,00 € |
Nous sommes bien dans une fête dont l'ambiance rend les gens heureux. Elle a été créée pour ça. La ligne conductrice que nous décidons de suivre avec Etienne réside non pas dans un fort déploiement de décors mais dans le "non perçu" à première vue. Nous souhaitons révéler, par la scénographie, l'écriture souterraine du texte, sous forme d'ombres et de lumières, de bruits et de silences. C'est la nuit qui tombe parce qu'il le faut bien, au moins une fois par jour. Elle tombe aussi sur la vie de ces personnages, qu'ils soient riches ou pauvres, comme un mauvais rêve. La nuit qui vient, c'est aussi la guerre. Les personnages s'endorment inévitablement, en luttant ou non, et se réveillent le sourire aux lèvres ou bien le visage blafard. Pour certains "c'est toujours la même merde", pour d'autres "tout va de mieux en mieux"...
Afin de souligner le côté graphique des images sur scène et d'éviter la reconstitution historique, je m’inspire des formes géométriques et de l’ambiance de chaos que l’on retrouve dans les tableaux parfois cauchemardesques des peintres expressionnistes allemands du début du siècle. Le jeu des personnages également apparait très vivant, voire expressionniste. Dans les moments plus oniriques, les tableaux de la pièce nous rappellent ces tableaux de peinture, où les personnages, les uns sur les autres, sont prisonniers d’un mouvement continu qui les dépasse.
Contreparties
La petite praline
pour 10,00 € et +
5 ARTINAUTES
Un remerciement personalisé sur Facebook
La bonne glace
pour 20,00 € et +
21 ARTINAUTES
Un remerciement personalisé sur Facebook + L'affiche dédicacée du spectacle
Le tour de grand huit
pour 60,00 € et +
6 ARTINAUTES
Un remerciement personalisé sur Facebook + L'affiche dédicacée du spectacle + Un morceau du décor qu'Etienne aura construit gâce à vous
La rigole de bière
pour 100,00 € et +
11 ARTINAUTES
Contreparties précédentes + Le portrait photo de votre personnage préféré
Les meilleurs phénomènes de foire
pour 250,00 € et +
2 ARTINAUTES
Contreparties précédentes + Une invitation à rencontrer l'équipe lors d'une répétition à Paris
Le ciel rempli d'étoiles
pour 500,00 € et +
1 ARTINAUTE
Un remerciement personalisé sur Facebook + L'affiche dédicacée du spectacle + Un morceau du décor + Le portrait photo de votre personnage préféré + Une invitation à la répétition générale au Théâtre du Gymnase et rencontre avec l'équipe à l'issue