BRÛLER DES VOITURES de Matt Hartley

par la Compagnie Pas de Quartier !
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION,
DIFFUSION

Présentation du projet

LA COMPAGNIE PAS DE QUARTIER ! .....

.... fait appel à vous aujourd'hui pour permettre à ce projet de se concrétiser et de voir le jour. Nous avons en particulier besoin de vous pour créer la scénographie !

Nous avons tous participé à titre personnel, mais cette première collecte ne suffit pas... Ce projet n'est pas seulement créé pour être joué à l'École Normale Supérieure de Paris. Il a pour volonté de faire connaître de jeunes metteurs en scène, de jeunes comédiens, une jeune scénographe, un jeune graphiste, un jeune ingénieur du son, un jeune technicien lumière tous talentueux et prometteurs ! Notre objectif est de lancer cette nouvelle compagnie pleine d'énergie et de nous donner tous les moyens pour pouvoir faire notre première entrée sur scène dans les meilleures conditions pour pouvoir bénéficier des meilleures retours possibles au près de professionnels du monde du spectacle. Mais pour que tout cela se réalise, il faut que nous puissions créer notre scénographie qui constitue l'une des dimensions importantes de ce projet !


L’ASSOCIATION

Mélodie Marot, Bertrand Claverie, Claire Martin du Nord et Celeste Lejeune se sont rencontrés en 2015 à HEROS LIMITE dans le cadre des cours donnés par Chloé Dabert et Sebastien Eveno et Alexandrine Serre. Ils ont, à la suite de ce cours, décidé de créer une compagnie intitulée : Pas de Quartier !

Cette association se donne pour vocation la création collective de spectacles vivants et d’évènements artistiques en favorisant l’accès à l’art et à la culture. Nous voulons soutenir, faire connaitre et travailler avec des interprètes, des auteurs, des chorégraphes, des scénographes, des costumiers, des metteurs en scène, et tout les intervenants du monde artistique ainsi que développer les démarches artistiques menées en collectif.

L’association décide d’avoir pour premier projet la pièce Brûler des voitures de Matt Hartley qui a été découverte et travaillée lors du cours HEROS LIMITE. Ce travail a donné suite à une représentation des deux premiers actes à la Loge en Juin 2015. L’envie d’aboutir ce projet devint alors inévitable !


BRÛLER DES VOITURES de Matt Hartley

Traduction Séverine Magois

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GÉNÉRIQUE

Avec :

Pierre Boucher, Ronan Bourgeon, Bertrand Claverie, Dimitri Jeannest, Céleste Lejeune, Mélodie Marot, Claire Martin du Nord, Bénédicte Mbemba, Romy Milelli.

Texte : Matt Hartley.

Traduction : Séverine Magois (éditions Théâtrales)

Mise en scène : Bertrand Claverie, Mélodie Marot, Claire Martin du Nord, Céleste Lejeune.

Scénographie : Lorine Baron.

Brûler des voitures est lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre.

Durée du spectacle : 1h30


PRÉSENTATION

En 3 actes, Brûler des voitures entraîne le spectateur dans trois quartiers de Londres présentant des vies nocturnes radicalement différentes.

3h30 •

Cassie, orpheline noire, a été confiée par les services sociaux à Colin et Joanne, un couple de la middle class. L’adolescente à la recherche de son frère, placé dans une autre famille d’accueil, est face à un couple au passé entaché. Une menace se dessine pendant que chacun tente de défendre ses intérêts, au risque de tomber dans la perversité.

4h00 •

Jessica, Lauren et Jack, de condition aisée, rentrent de / d’une ? soirée. Le choc d’un chagrin amoureux a noyé Lauren dans l’alcool et la drogue ; conductrice de la voiture, elle heurte un enfant noir. Ensemble, ils vont tenter d’effacer toutes traces de culpabilité physique et morale, croyant ainsi effacer la réalité. L’événement va les amener à porter des mots et des actes insensés.

4h30 •

Terry, paria de la lower class, rentre chez lui, couvert de sang. Amy, sa compagne, a vu l’accident de voiture du haut de sa fenêtre, et a vu Terry tenter d’aider. Elle qui voulait fuir cette homme brutal va rester. Amy va chercher à faire ressortir cette humanité que Terry tente tant bien que mal de dissimuler. Ils entament alors un dialogue violent et émouvant, à la recherche de leur identité profonde…

À mesure que l’heure et demie s’écoule en temps réel, les événements se mêlent, laissant le spectateur unique témoin d’une réalité troublante. Les renversements de situation transforment le point de vue du spectateur allant jusqu’au point de rupture gênant.


NOTE D'INTENTION

Brûler des voitures est une œuvre théâtrale qui fait largement l’écho du contexte social et sociétal contemporain. La séparation des classes, l’influence des origines sociales, l’adoption, la violence conjugale, la violence physique ou morale, la culpabilité, la peur des autres, les effets de la banalisation de la drogue, l’incohérence et les désordres du système juridique sont des problématiques de notre société qui s’y retrouvent. Par exemple, Le cas de Cassie dans le premier acte, révèle pleinement l’impuissance des services sociaux face à sa situation.

Au-delà des enjeux sociétaux que présente ce texte, c’est à un jeu de bascule entre la force et la faiblesse humaine que l’on assiste.

Les trois situations dramatiques du texte (parfaitement présentes dans la traduction de Séverine Magois, directe et spontanée, qui rappelle la couleur sonore de la langue anglaise) s’inscrivent chacune dans le quotidien très réaliste des personnages dont les réactions, les actions et les propos sont directement issus de leurs ressentis, de leurs réflexes immédiats, de leurs origines sociales bien davantage que de leur réflexion ou d’un quelconque engagement. Il nous semble que c’est cela qui constitue la singularité et la force de ce théâtre et qui détermine à la fois l’écriture et la dramaturgie de Matt Hartley.

Aucun jugement n’est en effet explicitement porté par l’auteur qui semble laisser totalement vivre, abandonnés à eux-mêmes, ses personnages. Paradoxe évidemment, que notre mise en scène tient à conserver et à mettre en avant ; nous souhaitons inviter le spectateur à s’interroger lui-même, à s’approprier les personnages et les situations auxquelles il assiste, comme lui aussi livré à lui-même, en prise directe et de plain-pied avec la représentation. Paradoxalement, ce sont bien l’artifice de ces dialogues et leur rythmique singulière et extrêmement précise qui convoquent le spectateur au cœur des situations dramatiques, dans une sorte d’adhérence directe aux personnages. À cela nous tenons tout particulièrement. Cette conception théâtrale, propre à cet auteur, et la singularité de ce processus - qui n’est pas sans apporter une dimension tragique - déterminent notre travail.

Comment nos propres peurs, projetées sur les personnages de ce texte, nous font-elles agir ? Peut-on réagir rationnellement à un choc émotionnel ? Quelles peuvent être les conséquences de nos choix sur le monde qui nous entoure ? En quoi sommes-nous déterminés par nos origines sociales et comment peut-on les contourner ? Cela interroge notre responsabilité.

La pièce se déroule - dans un temps parfaitement continu - successivement dans trois quartiers différents de Londres. Elle pourrait tout aussi bien se passer dans n’importe quelle autre grande ville. La scénographie et la relation scène/salle que nous proposons invitent le public directement à l’intérieur des différents appartements, dans l’intimité de chacun des personnages. Nous sommes au cœur du récit, comme immergés dans la circulation d’une place par exemple, une place sur laquelle déboucheraient plusieurs rues, assistant à de multiples évènements, dans le réel, dans le temps réel également de la représentation. Ces trois lieux se présentent comme trois situations successives auxquelles nous assistons, trois regards sur cette place qui nous submerge. Le public se voit ainsi immergé dans le réel et comme projeté dans l’intimité complexe des personnages. Voyeur malgré lui, le spectateur est balloté entre séduction et sentiment d’agression.

C’est avant tout du rythme de la parole (et de ce que cela implique sur le plan physique et respiratoire), de l’organisation des dialogues plus que de sa beauté formelle, que la pièce de Matt Hartley tire son intérêt. Nous avons fait le choix de respecter, de façon métronomique, les didascalies relatives au temps et d’éliminer tout temps parasite non explicitement écrit de manière à rendre le rythme de la parole le plus fidèle possible au texte, le rendant plus incisif et plus efficace. Il nous paraît important d’être dans le temps du texte et non dans celui du jeu, de l’interprétation. Les personnages sont souvent dans des échanges de paroles ininterrompues, contradictoires, qui s’entrecroisent et se répondent, à la manière d’un contrepoint musical, que le spectateur doit s’efforcer de démêler.

Les répliques des personnages s’associent parfaitement, telle une chorale dont le chant transmet néanmoins, à mieux l’écouter, des tonalités sombres et des dissonances. Ce serait le bruissement du monde... Combiner l’intensité des situations concrètes et la rigueur, notamment rythmique, des dialogues que nous nous sommes imposée – et qui provient du texte lui-même -intensifie le décalage avec le réel des situations et constitue l’enjeu théâtral de notre projet. Cette distanciation nous permet d’introduire et de faire vivre la dimension absurde, voire tragique, et parfois comique de certains propos, à la manière d’une dramédie.


LE PROJET SCENOGRAPHIQUE

LORINE BARON :

Issue d’un cursus arts appliqués, Lorine Baron intègre en 2005 l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d’Art de Paris (ENSAAMA Olivier de Serres). Elle y fait la rencontre du scénographe-formateur Gilles Nicollini, ancien élève et enseignant à l’École de la rue Blanche, qui lui permet d’affirmer l’orientation de sa pratique vers le spectacle vivant. Après l’obtention d’un BTS en architecture événementielle en 2007, elle travaille auprès du metteur en scène Bernard Colin et du scénographe Olivier Borne de la Cie Tucchen, sur le spectacle Si la musique doit mourir. Reçue en 2008 à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), elle intègre le secteur scénographie en deuxième année d’équivalence. En 2009, en parallèle à sa formation, elle signe la scénographie du spectacle Du même sang, mis en scène par Anna Dewaele, Cie de l’Intranquille. En 2011, dans le cadre de sa formation à l’ENSAD, elle suit l’atelier comédie musicale au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (CNSAD), dirigé par la chorégraphe Caroline Marcadé et réalise en collaboration la scénographie du spectacle Chicago Fantasy.

Depuis sa sortie de l’ENSAD en 2012, Lorine Baron travaille comme scénographe indépendante. Elle est également l’un des membres fondateurs de l’association « Atelier de l’espace », née de la rencontre de plusieurs décorateurs scénographes, liés par l’envie de créer un lieu de travail vivant, émergeant, favorisant les échanges et permettant le partage d’expériences et de ressources. En 2012, elle accompagne l’artiste Isabelle Roy dans la conception de l’installation La Chambre. En 2013, elle fait la rencontre de Léna Paugam, metteuse en scène de la Cie Lyncéus-théâtre, et réalise la scénographie du spectacle Détails d’après Lars Noren. Plus récemment, elle signe pour la compagnie le dispositif du spectacle Laisse la jeunesse tranquille d’après le texte de Côme De Bellescize, celui Des cœurs tétaniques d’après l’œuvre de Sigrid Carré Lecoindre présenté au T2G. Depuis 2014 elle collabore avec l’artiste-compositeur-metteur en scène Thomas Nguyen et rejoint très vite le Collectif IO (collectif rémois) sur les spectacles suivants : La Tranchée des berlingots, Le Prince Tan et Momotaro. Elle travaille notamment pour la Cie des Moutons Noirs auprès du metteur en scène Axel Dhrey sur leur dernière création Le temps qui rêve et pour la Cie les Ailes de Clarence sur sa prochaine création L’Écorce des rêves.



FAQ

Réservez dès maintenant votre place pour le 13 ou le 14 mai à l'Ecole Normale Supérieure de Paris par email ou par téléphone :

associationpasdequartier@gmail.com

0695362140

A quoi sert l'argent collecté

 

L'argent que nous allons récolter nous servira essentiellement à créer notre magnifique scénographie réalisée par Lorine Baron !

 

                

 

LORINE BARON : SCÉNOGRAPHE, DÉCORATEUR, CONSTRUCTEUR 

 

 


Objectif de collecte

3 000,00 €

Montant Global

4 600,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Dépenses globales

Son 500,00 €
Meubles du décor / Scénographie 950,00 €
Tapis de danse / Scénographie 950,00 €
Fabrication du décor / scénographie 700,00 €
Maquillage 150,00 €
Communication 400,00 €
Lumière 550,00 €
Costumes 250,00 €
Graphisme 150,00 €
SOUS TOTAL 4 600,00 €

TOTAL

TOTAL 4 600,00 €

Recettes

Désignation Montant

Dons

Cotisation de l'association 400,00 €
Apport personnel 600,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 3 000,00 €

TOTAL

TOTAL 4 000,00 €

Nous sommes depuis le début de ce projet en contact avec la traductrice du livre qui nous a accordé les droits de cette pièce ainsi qu'avec l'auteur que nous essayerons de faire venir lors de la première représentation à l'École Normale Supérieure de Paris. Ils ont été notre première source d'inspiration.....

L'AUTEUR

MATT HARTLEY

Né en 1980, Matt Hartley a grandi dans les environs de Sheffield, au nord de l’Angleterre. Il a étudié le théâtre à l'université de Hull (diplômé en 2002) puis l'écriture dramatique au Royal Court de Londres.

En 2007, sa pièce 65 Miles se voit décerner le prix Bruntwood, consacré aux jeunes auteurs ; elle est créée à Hull en 2012, dans une mise en scène de George Perrin/compagnie Paines Plough. En 2008, The Bee est créée au Festival d’Édimbourg où, encensée par la critique, elle se joue à guichets fermés, avant une nouvelle création aux États-Unis.

Parmi ses autres pièces, citons Mad Funny Just (prix « New Voices » du Old Vic Theatre), Sentenced (Union Theatre, 2006), Punch (Hampstead Theatre, 2008), Epic (Theatre 503, 2010), The Pursuit (Radio 4, 2010), Trolls (Theatre 503, 2011), Vesuvius (Theatre 503, dans le cadre du spectacle Life for Beginners, 2012), Microcosm (Soho Theatre, 2014), Horizon (National Theatre, dans le cadre du festival pour adolescents « Connections », 2014), Deposit (Hampstead Theatre, 2015), Myth (commande de la Royal Shakespeare Company, création prévue en mai 2017). Il travaille actuellement sur deux autres commandes que lui ont passées la RSC et le Hampstead Theatre. Ainsi que sur deux nouveaux textes : Throne et Heartless. Pour la télévision, il participe à la série Hollyoaks (Lime Pictures/Channel 4).

En France, L’Abeille (The Bee) est créée en 2011 par la compagnie La Strada (« Théâtrales Jeunesse », 2012). Osmose, commande de la Comédie de Valence, est créée en 2011 dans le cadre du projet Une chambre en ville – festival Ambivalence(s).

Brûler des voitures (traduite avec le soutien de la MAV) se voit décerner en 2013 le Prix des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre. Publiée aux éditions Théâtrales et lauréate de l’aide à la création du CNT, la pièce est finaliste de la première édition du Prix du Lucernaire / Laurent Terzieff (m. en sc. Marianne Épin).

65 Miles est sélectionnée pour le deuxième tour du concours du Théâtre 13 (m. en sc. Pamela Ravassard). Chloé Dabert et Sébastien Eveno (Compagnie Héros Limite), contactés par le Théâtre de l’Odéon pour prendre en charge la cinquième édition du projet « Adolescence et Territoire(s) », décident de travailler sur Horizon, qui sera traduite pour l’occasion.


LA TRADUCTRICE

SÉVERINE MAGOIS

Après des études d’anglais et une formation de comédienne, Séverine Magois s’oriente vers la traduction théâtrale. Elle travaille depuis 1992 au sein de la Maison Antoine Vitez, dont elle coordonne régulièrement le comité anglais. Depuis 1995, elle traduit et représente en France l'œuvre de Daniel Keene (Australie, éditions Théâtrales) et le théâtre pour enfants de Mike Kenny (G.-B., Actes Sud-Heyoka). Elle a par ailleurs traduit des pièces de Sarah Kane, Harold Pinter, Mark Ravenhill, Simon Stephens, Rob Evans, Nick Payne, Duncan Macmillan… En 2005, elle reçoit, avec D. Bezace, le Molière de la meilleure adaptation d’une pièce étrangère pour La Version de Browning de Terence Rattigan et, en 2013, le Prix de la traduction des Journées de Lyon pour Brûler des voitures de Matt Hartley. De 2010 à 2014, elle est membre du collectif artistique de la Comédie de Valence. En 2016, elle devient l’agent de Matt Hartley en France.


LE PROJET SCÉNOGRAPHIQUE

Nos inspirations – Piste dramaturgique :

/

• 3 tableaux, sombres, courts, indépendants, isolés.

• 3 huis clos successifs qui nous plongent dans le quotidien et l’intimité de 3 familles de la classe moyenne (incohérent avec ce qui est dit plus haut de Terry) en état de crise, qui n’ont à première vue aucun lien entre elles.

Enchevêtrement des différentes pièces d’un même puzzle. Fragments de vie, de quotidiens, d’histoires, apparemment déconnectés [les uns des autres – couper ?] mais qui se révèlent être liés par un même événement extérieur, en hors-champ, qui vient bouleverser et faire exploser les murs de leur quotidien, mettant en lumière cette humanité à la dérive.

Le dispositif scénographique que nous imaginons prend directement appui sur l’architecture même du récit. Il est question d’imaginer un dispositif permettant, dans un premier temps, d’isoler, par le biais de cadrages serrés, les 3 espaces que sont la chambre (Acte 1), le séjour (Acte 2), la pièce à vivre (Acte 3), puis progressivement d’élargir le cadre, de faire apparaître les hors-champ en dévoilant les connexions qui existent entre ces 3 destins/quotidiens isolés qui se retrouvent mis en relation, introduit par un événement extérieur qui bouleverse ces 3 groupes et réinterroge leur monde. (éviter certaines redites ???)

Inspiré du film Dogville de Lars von Trier, le dispositif utilisera les codes de la cartographie par une intervention au sol dans le but de matérialiser cette mise en réseau, l’interconnexion de ces 3 entités, composantes d’une entité plus grande, réunifiées autour d’un élément/force central. C’est à partir de cet élément central que se déploie tout le reste.

Le travail sur les espaces intérieurs s’inspire du peintre Edward Hopper et du photographe Gregory Crewdson. Le travail de ces deux artistes entre en résonance directe avec l’atmosphère particulière dans laquelle / où ? nous plonge le texte de Matt Hartley. De façon générale, ces artistes questionnent à travers leurs œuvres le statut d’interdépendance, les liens de causalité, qu’entretient l’individu avec son environnement intérieur et extérieur ; ou comment l’environnement et/ou les événements extérieurs influent et agissent sur lui, et vice versa.

Ces artistes posent un certain regard sur l’humanité, plus précisément sur l’immobilisme de l’homme moderne enfermé dans le confort de sa vie et son quotidien, être léthargique, totalement déconnecté du monde et des êtres qui l’entourent. Portrait de la classe moyenne visant à la maîtrise de soi, confrontée à un événement extérieur qui vient bouleverser l’ordre établi, forçant le dialogue avec l’autre, obligeant les protagonistes à se regarder en face, et tenter de retrouver un semblant de dignité et d’humanité.

« J’ai toujours aimé la façon dont les peintures de Hopper, avec une économie de moyens, illustrent certains mystères psychologiques et la complexité de la condition humaine. » Richard Tuschman

« Des photographies dans un univers sombre dont on ne comprend pas très bien la situation et comment on en est arrivés là. Chaque photo garde sa part de mystère et d’ombre. Des êtres bien vivants momifiés par un quotidien trop pesant ou un secret trop lourd à porter ? Peut-être verrez-vous dans ces scènes ce qu’elles ont de plus banal ou, au contraire, ce qu’elles ont de plus paranormal. En tous les cas, tout semble basculer. »

Julien Foulatier à propos des photographies de Gregory Crewdson

Les motifs énoncés ci-dessous serviront de points d’ancrage à la construction de notre réflexion plastique.

• Extérieur-Intérieur

Va-et-vient constant entre l’extérieur et l’intérieur, entre un espace sans limites et sa rétractation sur l’individu isolé dans un monde clos.

• Extérieur, le hors-champ / Lumière, intrusion et révélation

Une fenêtre ou une porte qui symbolise la séparation entre le monde intérieur et le monde extérieur (hors champ). Lien discret et fragile entre ces deux mondes. Jeu d’ombres et de contrastes, la lumière fait irruption dans cette intimité, dessinant une image fortement géométrisée, surexposant les corps, et focalisant notre regard sur eux.

• Narration, théâtralisation / Esthétique de la tension immobile avant le déchaînement

La scène donne à voir la possibilité du drame ; un avant ou un après qui pousse l’imaginaire du spectateur à inventer une narration. La composition géométrique, le choix du cadrage, l’utilisation de la lumière, etc., renforce l’isolement, la mélancolie, l’attente, le silence, la solitude des corps dans son environnement. Les personnages immobiles (assis ou debout) semblent attendre ou ne pas voir l’illumination. Le temps est suspendu, les corps en attente ; tension immobile avant le déchaînement et l’éclat de violence.

• La position du spectateur / La figure du voyeur.

Violation de l’intimité par le dehors, par celui qui regarde la scène. Mise à nu de l’intime, de la fragilité de l’être humain.

Suivez l'actualité du projet !

  • Brûler Des Voitures de Matt Hartley

    DATE DE LA PREMIÈRE REPRÉSENTATION À L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE PARIS

Contreparties

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Une affiche du spectacle dédicassée par toute l'équipe !

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pour 100,00 € et +

1 ARTINAUTE

49 DISPONIBLES

Une affiche dédicassée par toute l'équipe + une place pour la pré-générale ou la générale + rencontre avec l'équipe !

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pour 200,00 € et +

0 ARTINAUTES

Une affiche dédicassée par toute l'équipe + une place pour la générale ou la pré-générale + rencontre avec l'équipe + possibilité d'assister à une répétition