Breakfast in America
un court-métrage de Jean-Sébastien Bernard

Par: Les Films d'Antinea
Collecte Réussie
1 110,00 €
soutiennent
objectif de
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
INCLUSION
Présentation du projet
MÉCÉNAT :
Personnes physiques (66%) : 1000€ investis—> 660€ de défiscalisation.
Coût final du don = 340€.
Breakfast in America raconte le voyage extraordinaire de Roger, un SDF qui découvre une mystérieuse « peau » capable de le transporter instantanément à New-York.
Le film, autoproduit, a été tourné en partie à New-York et à Ivry-sur-Seine/Vitry-sur-Seine avec le comédien Vincent Jacquot.
Le film entre dans sa phase de post-production et je dois à présent faire : les effets-spéciaux, les bruitages, le montage/mixage son, l'étalonnage et la musique.
Voici un petit making-of de 45 secondes :
UN MOT DU COMÉDIEN
Il y avait quelque chose de magique à tourner à New-York, habillé en Superman au milieu des gens. C'était instructif de tourner dans le métro parisien. C'était cool de tourner dans l'ancienne galerie marchande à Ivry-sur-Seine, dégueu les scènes dans les recoins des sous-sols pour la scène de la “peau”. Terriblement éprouvant les scènes dans la “peau”, totalement mouillé par 8 degrés et sans rien voir, avec des gens autour dont vous ne savez rien. Tous ces efforts et l'investissement humain et financier que ce projet a déjà mobilisé depuis plusieurs années, ne peut pas rester dans un tiroir. Il reste tant à faire, vous l'avez lu. Si le projet vous plaît et que vous le pouvez, aidez-nous à finaliser ce film, à la hauteur de vos moyens.
Le temps est compté pour la récolte des fonds !
Merci,
Vincent
Les Films d'Antinea est une association de loi 1901 à but non lucratif. Elle a pour unique fonction : la production et la réalisation de films courts et de clips tels que Alerte au gogol.
LE PORTEUR DE PROJET
Je suis JS Bernard, le réalisateur, président-secrétaire de l'association Les Films d'Antinea.
MA NOTE D'INTENTION
Breakfast in America raconte le voyage extraordinaire d’un sans-abri qui découvre une mystérieuse « peau » capable de le transporter instantanément dans une autre dimension. Le film a été tourné en partie à New York, Ivry-sur-Seine et Vitry-sur-Seine, avec le comédien Vincent Jacquot.
Ce film d’une quinzaine de minutes est né d’un article du New York Times qui faisait le portrait des « super-héros » de Times Square : des émigrés sans-abri qui survivent en se déguisant en personnages de franchises pour se faire photographier avec les touristes. Cela m’a rappelé un job d’été étudiant où j’ai porté le costume de Pluto durant un mois à Disneyland Paris. À travers la fiction et le fantastique, j’ai voulu poser un regard surréaliste mais critique sur la société de consommation et de spectacle. Les "super-héros" de Times Square sont des travailleurs précaires qui se déguisent pour divertir les touristes. Cette façade de bonheur et de grandeur cache une réalité de survie quotidienne et de lutte pour la dignité. En créant ce personnage de sans-abri projeté dans le costume de Superman, je veux incarner cette critique : mon personnage est à la fois un symbole d'aspiration et de désillusion. Le récit dénonce la superficialité des jugements basés sur l’apparence et la valeur économique des individus.
Ma caméra navigue entre les couloirs impersonnels du métro parisien (avec un étalonnage dans des tons froids/bleus) et les rues animées mais tout aussi solitaires de New York (avec une colorimétrie très saturée). Mon personnage, même transformé en "super-héros", continue de ressentir une profonde aliénation. Cette aliénation est exacerbée par le contraste entre son existence intérieure complexe et le monde extérieur qui ne voit en lui qu'un “déguisement”. Ce sentiment de déconnexion met en lumière la difficulté de trouver un sens d’appartenance et de reconnaissance dans une société qui privilégie l’apparence superficielle. L’esthétique visuelle du film alterne donc entre les tons froids et gris de la région parisienne, symbolisant la réalité dure et impitoyable, et les couleurs vives et saturées de New York, évoquant un monde de fantasme et de possibilités. Cette juxtaposition visuelle renforce le thème central de dualité et de transformation que je souhaite également aborder.
Les interactions du personnage avec le reste du monde illustrent nos pires facettes telles que l’exploitation, l’indifférence ou la peur de l’autre : la jeune femme qui prend un selfie avec lui dans le métro pendant qu’il dort, les touristes de Times Square qui se soucient guère de l’homme qui se cache derrière le costume, la violence en réponse à l’inconnu.
La voix-off, incarnée par une jeune comédienne, donnera vie aux pensées de la créature extraterrestre. Ce choix artistique créera un contraste saisissant avec l'univers sombre du récit. La douceur apparente de la voix de cette adolescente souligneront la vulnérabilité et la rébellion de la créature face à son père tyrannique.
Je souhaite que cette voix innocente apporte une dimension poignante à la créature, révélant son désir d'émancipation. La tonalité de l'adolescente, à la fois fragile et déterminée, enrichit le récit en ajoutant une couche de complexité émotionnelle. Elle humanise la créature, transformant ce personnage mystérieux en une figure touchante.
En choisissant une voix d’adolescente, le film juxtapose l’innocence de la jeunesse avec la dureté de la réalité, renforçant ainsi le thème central de la dualité. Cette voix-off devient le fil conducteur du récit, guidant le spectateur à travers les méandres de l’âme de la créature et ses interactions avec le personnage du sans-abri, amplifiant l'impact émotionnel du film.
Dans "Un Petit déjeuner en Amérique", la créature extraterrestre joue un rôle crucial en manipulant le personnage, à la fois comme une force perturbatrice et comme un miroir des besoins humains fondamentaux. La créature incarne une forme de besoin insatiable : la faim, mais pas seulement au sens physique. Son véritable désir est de se nourrir de l'essence même des sans-abris, de leurs émotions et de leur identité.
Cette manipulation est subtile mais omniprésente. En offrant au personnage la « peau » de super-héros, la créature l'attire dans un monde où il est à la fois vulnérable et puissant. Sa transformation n'est pas seulement un changement physique, mais aussi une exploration de ses besoins intérieurs. La créature utilise cette opportunité pour se nourrir de son énergie vitale et de ses aspirations, tout en le poussant à confronter ses propres peurs et désirs.
JS BERNARD
A quoi sert l'argent collecté
Pour achever ce film, je sollicite votre soutien pour couvrir les frais de l'étalalonnage (500€), des effets-spéciaux (500€) nécessaires à la réalisation des scènes clés : l'envol du héros, l'animation numérique de la créature fabriquée par le grand David Scherer, ainsi que la post-production sonore (1000€) à savoir : les bruitages, le montage son et le mixage son de ce court-métrage fantastique, autoproduit par l'association Les Films d'Antinea et son réalisateur.
Je souhaite créer un film qui se démarque par son esthétique visuelle et son traitement narratif singulier. Les effets-spéciaux et l'univers sonore sont des moyens d'enrichir mon film, un moyen de gagner en profondeur émotionnelle et psychologique.
Merci à vous !
Jean-Sébastien Bernard
Objectif de collecte
1 100,00 €
Montant Global
9 360,00 €
Désignation | Montant |
---|---|
TOURNAGE A NEW-YORK |
|
Billets d'avions réalisateur et comédien | 3 300,00 € |
Figuration Time Square | 200,00 € |
SOUS TOTAL | 3 500,00 € |
PROARTI |
|
Commission Proati 8% | 160,00 € |
SOUS TOTAL | 160,00 € |
TOURNAGE DANS LE VAL DE MARNE |
|
Effets-spéciaux latex/silicone de la créature | 2 500,00 € |
Location matériel | 1 200,00 € |
SOUS TOTAL | 3 700,00 € |
POST-PRODUCTION |
|
Effets-spéciaux | 500,00 € |
Etalonnage | 500,00 € |
Son : bruitage, montage, mixage | 1 000,00 € |
SOUS TOTAL | 2 000,00 € |
TOTAL |
|
TOTAL | 9 360,00 € |
Désignation | Montant |
---|---|
FONDS PERSONNELS DU RÉALISATEUR |
|
TOURNAGE | 7 200,00 € |
SOUS TOTAL | 7 200,00 € |
Proarti |
|
Financement participatif proarti | 1 100,00 € |
TOTAL |
|
TOTAL | 8 300,00 € |
Contreparties
Votre Nom au Générique de Fin
pour 20,00 € et +
3 ARTINAUTES
17 DISPONIBLES
- Personnes morales(60%) : 20€ investis —> 12€ de défiscalisation.Coût final du don = 8€.
- Personnes physiques(66%) : 20€ investis —> 13,2€ de défiscalisation.Coût final du don = 6,8€.
Pour les particuliers assujettis à l'impôt sur le revenu (IRPP) : réduction d'impôt équivalente à 66% du montant du don, dans la limite de 20% du revenu imposable (article 200 du CGI).
Pour les personnes morales assujetties à l'Impôt sur les Sociétés (IS): réduction d'impôt équivalente à 60% du montant du don, dans la limite de 0,5% du chiffre d'affaire HT (article 238 bis du CGI).
Mécène : Votre Nom dès le début du film
pour 250,00 € et +
0 ARTINAUTES
- Vous êtes crédité.e.s en tant que MÉCÈNE.
- Personnes physiques(66%) :250€ investis—>165€ de défiscalisation.Coût final du don = 85€.
- Personnes morales(60%) : 250€ investis—> 150€ de défiscalisation.Coût final du don = 100€.
Pour les particuliers assujettis à l'impôt sur le revenu (IRPP) : réduction d'impôt équivalente à 66% du montant du don, dans la limite de 20% du revenu imposable (article 200 du CGI).
Pour les personnes morales assujetties à l'Impôt sur les Sociétés (IS): réduction d'impôt équivalente à 60% du montant du don, dans la limite de 0,5% du chiffre d'affaire HT (article 238 bis du CGI).
Grand Mécène
pour 1 000,00 € et +
0 ARTINAUTES
- Vous êtes crédité.e.s en tant que GRAND MÉCÈNE (NOM + LOGO SOCIÉTÉ)
- Personnes physiques(66%) : 1000€ investis—> 660€ de défiscalisation.Coût final du don = 340€.
- Personnes morales(60%) : 1000€ investis—> 600€ de défiscalisation.Coût final du don = 400€.
Pour les particuliers assujettis à l'impôt sur le revenu (IRPP) : réduction d'impôt équivalente à 66% du montant du don, dans la limite de 20% du revenu imposable (article 200 du CGI).
Pour les personnes morales assujetties à l'Impôt sur les Sociétés (IS): réduction d'impôt équivalente à 60% du montant du don, dans la limite de 0,5% du chiffre d'affaire HT (article 238 bis du CGI).