Bienvenue à Saint-Ailettes d'Arno Polvent

Pitch

À Saint-Ailettes, village perdu en plein Queyras, un promoteur est mandaté pour un projet de chalet touristique. À son arrivée, il y découvre des habitants aux comportements ambigus, un cadavre sous la neige et un mystérieux oiseau, le Tétras-Lyre. 

Intention du film

Le film est né dans le Queyras, lors de mes séjours familiaux à Abriès-Ristolas et au hameau du Roux. Avec mes parents, nous mangions dans un gîte où trônait un Tétras-Lyre empaillé. Un oiseau qui éveilla ma curiosité, d’autant plus lors de nos randonnées en raquettes, où de nombreux panneaux mentionnaient la présence de l’oiseau sous la neige.

Sensible au moindre dérangement, la pratique du ski et de la randonnée hors-piste provoque son réveil en pleine hibernation, ce qui cause souvent sa mort. Une population fragile en constante diminution.

J’ai décidé d’écrire un court-métrage dans ces montagnes. Je suis allé faire de l’affût photographique pour le filmer et l’intégrer ensuite au montage. En écrivant une légende autour de cet oiseau, je l’ai doté d’un moyen de défense contre l’homme, que vous découvrirez dans le film…

Franck se retrouve seul dans un environnement hostile et nous travaillerons la mise en scène et la photographie dans ce sens, pour appuyer cet isolement. Saint-Ailettes est un village étrange, où chaque chalet est muni d’une harpe éolienne sur le porche, un instrument fonctionnant au bruit du vent. Des sonorités maintenant l’oiseau à distance, qui seront travaillées aux frontières entre la composition musicale et le montage son.

L'auteur-Réalisateur

Né à Marseille de parents originaires du nord de la France, Arno Polvent passe son enfance dans le Var au pied du massif de la Ste-Baume, en pleine campagne entre deux villages de 4000 habitants. N’ayant pas d’antennes de télévision, il visionne de nombreux films en DVD et développe une obsession pour le cinéma en réalisant ses premiers courts. Il suit également la passion pour la photographie de son père et s’intéresse au cadre et décide d’en faire son métier en étudiant les techniques de l’image au cinéma. Il devient assistant caméra en 2019. Sur les tournages, il prête une oreille attentive aux directives des metteurs en scène, pour s’en inspirer, côtoyant des réalisateurs comme Tom Mc Carthy ou Kaouther Ben Hania.

Casting

Pour incarner Franck, nous avons choisi de travailler avec Fabien Thomas, comédien connu du milieu du théâtre avec la compagnie A demain j’espère, basée à Besançon. Il évolue dans un registre très proche du personnage. 

Pour les villageois, Thierry Nenez incarnera le personnage du maire ; Catherine Lecoq la gérante du gîte et Clémentine Menard Swan, la petite fille du maire. Tous et toutes sont originaires de la région Sud. 

L'équipe

Pour ce film, Arno Polvent a bénéficié du soutien du CNC dans le cadre d'un dispositif d'aide dédié aux jeunes réalisateurs récemment diplômés d'écoles de cinéma, mis en place après la crise du Covid. Cette bourse lui a permis de participer à la résidence du GREC, d'effectuer des repérages et de réaliser des prises de vues du Tétras-Lyre en collaboration avec le photographe savoyard Émile Joyeux.

« Bienvenue à Saint-Ailettes » est désormais accompagné par Tentacules Production, en coproduction avec LA PROD DU SUD et la maison de production Alajolie.

Malgré l'obtention d'une aide à la production de la Région SUD, ce projet ambitieux, qui se déroule dans les montagnes en plein hiver, nécessite un complément de financement pour en assurer la pleine réalisation. Nous faisons appel à votre soutien pour nous aider à concrétiser ce tournage.

L’histoire de ce galliforme des alpages existant depuis 5 ans, nous avons petit à petit constitué l’équipe technique du film, la très grande majorité ayant déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises.

• Scarlett Garson en directrice de production (membre du collectif 50/50)
• Maeva Ranc en assistante réalisation
• Marina Ortis en scripte
• Margot Thierry à la direction Photo
• Rémi Visser en Ingénieur du Son
• Simon Lacaze au montage
• Thomas Zeng à la Composition musicale

Pour l’affût photographique, le photographe savoyard Emile Joyeux a aidé le réalisateur à réaliser les prises de vues du Tétras-Lyre dans le parc de la Vanoise. Nous sommes aussi en lien avec Romain Garnier, habitant du hameau du Roux et de Pra Roubaud, ainsi qu’avec le maire d’Abriès-Ristolas et l’association culturelle du Queyras. Nous sommes hébergés par Sonia et Julien du gîte de L’Ancolie Bleue à Abriès, un magnifique chalet typique du Queyras qui accueillera aussi quelques lieux de tournage. 

Ce film requiert un soin particulier pour la décoration et les accessoires afin de renforcer l'atmosphère d'enfermement ressentie par Franck et de donner vie à ce village mystérieux. Nous souhaitons notamment fabriquer des harpes et des tétras en bois, des éléments clés pour ancrer l'univers singulier de l'histoire. Votre soutien financier serait déterminant pour nous permettre de dénicher des pièces uniques en décoration et de couvrir les coûts de fabrication.

Par ailleurs, le tétras étant un animal sauvage, nous envisageons de collaborer avec le studio marseillais Label 42, reconnu pour son expertise en VFX, afin d'intégrer les images capturées par Arno lors de ses prises de vues en montagne directement dans le film. 

On compte sur vous pour permettre au Tétras-Lyre de se garnir de nouvelles plumes !