Bestiale(s) Coquelicot(s)

- Présentation -

Je m’appelle Balthazar del Toro. Je suis comédien, membre de la compagnie professionnelle de théâtre ruthénoise « Viavicis » en Aveyron, sur le projet « L’île des chèvres » mis en scène par Corinne Andrieu, mais aussi actif en tant qu’acteur dans de multiples projets de courts-métrages avec des étudiants de l’ENSAV, sur Toulouse, le CLCF de Paris, L’ESRA ou StudioM de Nice, mais aussi avec des productions indépendantes. Sur Marseille ou Paris également, ou encore sur le projet ciné-concert « L’enfant du silence » d’Olivier Savignac, ou de clips musicaux, comme pour le groupe « Antes&Madzes » dans « Boomerang » ou le groupe « Later » avec le morceau « Hollow ».

- Le projet -

Aujourd’hui, je réalise ma toute première création cinématographique avec un court-métrage intitulé « Bestiale(s) Coquelicot(s) »

Ce projet est porté par l’Association Sine Cure, qui existe depuis 2012, avec pour but de promouvoir les activités musicales. Aujourd’hui, elle a évoluée pour désormais porter et accompagner tout types de projets artistiques : Théâtre, cinéma, cirque, chant, danse et bien évidement, la musique. Cette association se compose exclusivement de bénévoles.

C’est donc une renaissance pour Sine Cure avec son tout nouveau projet cinématographique : « Bestiale(s) Coquelicot(s) »

 Voici le synopsis :

« - Une femme ère dans une ruelle. Visage tuméfié, corps lacéré, pieds nues, une chaussure à la main.

   - Quatre jeunes hommes flânent de villages en villages, de soirées en sorties de bals en quête d’adrénaline.

   - En parallèle, la rage au ventre, Moly et Coquelicot partagent traumas et désarrois en quête d’exutoires.

   - Un road-movie où la violence n’est qu’une solution temporaire, l’amour, un remède. »

- Quand et où -

Le tournage aura lieu sur Villefranche de Panat du 6 au 14 Septembre 2025.

Il aura pour vocation de partir sur les festivals de courts-métrages nationaux toute l’année 2026.

- Un projet qui tient à cœur -

Chaque projet est une part de soi-même. On le pense d’abord, puis les premières lignes apparaissent et puis on commence à en parler. On le porte. Ensuite les doutes s’installent. On mesure l’étendue du travail, certaines personnes vous mettent plus encore le doute, vous faisant prendre conscience que cela sera compliqué, que vous n’aurez jamais le temps, et que c’est beaucoup de boulot.

Alors là, deux choix se posent à nous. S’accrocher, ou baisser les bras.

L’entourage y fait beaucoup. Il est primordial de s’entourer de personnes qui croient en vous et donc à votre projet. D’abord la famille, puis les Ami(e)s. Ensuite les Actrices et les Acteurs qui interprèterons les protagonistes, puis les techniciens : Chef Op, son, lumière … Ensuite on détermine un lieu. On pose le décor, mais il faut des autorisations. C’est là que viennent les élus de la commune, (pour ma part, celle de Villefranche de Panat). Des élus qui donnent des autorisations de tournage, des arrêtés municipaux, puis les commerçants eux-mêmes, et toutes les personnes qui acceptent de prêter leurs locaux afin que le tournage puisse avoir lieu, jusqu’au site ou seront hébergé toute l’équipe. Pour ma part, une moyenne de 18 personnes. Et alors le projet commence à prendre forme, à se cristalliser.

C’est un projet collectif.  Bien plus collectif que ce que j’aurais pu imaginer.

On investit et mobilise des tas de gens qui croient en votre projet, et donc en vous.

Ce projet traite des violences sexuelles faites aux femmes. Pour tout avouer, je n’étais absolument pas parti pour écrire là-dessus. J’ai posé les protagonistes, et ils ont fait leur chemin. Ils ont écrit leur propre histoire. C’est amusant de voir comme les personnages que l’on créer, prennent peu à peu leur autonomie, malgré soi.

Mais parce que j’ai encore ma grand-mère, ma mère, des sœurs, des tantes et des cousines, des amies, et des ex petites amies, je me dois, en tant qu’artiste, de raconter. De tenter, ici, d’apporter ma pierre à cet édifice. Parce que j’ai été le témoin direct de certains comportements ou attitudes quotidienne dans la rue, ou parce qu’en simple auditeur, des femmes m’ont fait part de leur témoignage, de manière plus ou moins confidentielle, de certains récits vécus au quotidien ou de manière anecdotique. Dans la rue, en soirée, ou au foyer. Elles se sont confiées sur des « évènements » qui m’ont révolté, m’ont mis en colère, en rage, alors que je n’avais rien subit. Qu’en est-il de ces femmes qui portent cette rage en elle ?

C’est ce que je voudrais raconter ici avec « Bestiale(s) Coquelicot(s) »

C’est la raison de ces (s). Ce film est dédié à toutes les Bestiale(s) Coquelicot(s).