ATTRACTION TERRESTRE
Un documentaire réalisé par Myriam Copier
Par: L'OEIL EN EVENTAIL
Collecte Réussie
| AUDIOVISUEL - CINÉMA
| PRODUCTION
| ENVIRONNEMENT
6 500,00 € demandés
Soutiennent
Recommandent
Suivent
ou en Belgique
(version beta).
Présentation du projet
Le sol disparaît !
C’est la terre fertile qui vient à manquer, celle où fourmillent une multitude d’êtres vivants, celle qui nourrit, qui oxygène, qui stocke le carbone, celle qui a toujours été indispensable à notre survie sur Terre.
Sur le site de l’ancien marché gare à Lyon, il y a bien longtemps que la « bonne » terre a disparu sous les remblais de l’industrialisation. Alors, une équipe d’acteurs de l’aménagement se lance dans la fabrication de terres fertiles pour y planter un millier d’arbres.
À travers le récit de cette expérimentation, la réalisatrice regarde le sol dans tous ses états et prend la mesure d’une tentative de reconnexion au vivant pour parler d’un mouvement de «retour vers la terre».
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Un jour par hasard, j’ai appris ce qu’était une coupe de sol. Je suis restée subjuguée devant le tableau naturel qu’offraient ces strates appelées "horizons". Tout était beau : le camaïeu de couleurs, les formes, les paysages que les strates dessinaient, l’histoire millénaire qu’on pouvait y lire. J’ai ressenti ce jour là une forme d’attachement au sol. Puis, l’alerte : le sol disparaît ! « Ce dont vous parlez : la perte de l’équivalent d’un département tous les 7 ans, c’est une perte qui est uniquement due au recouvrement par le bitume. C’est le danger numéro 1 des sols actuellement et dans le monde entier évidemment. Et comme par hasard, les sols qui sont recouverts par du béton, du bitume, ce sont souvent des sols très riches parce qu’ils sont souvent dans les plaines. Et c’est là qu’on va installer des aéroports, des autoroutes... donc ce sont des sols qui étaient des sols agricoles. (...) C’est la grande alerte et donc c’est un problème de politique générale d’un Etat. On ne peut pas dire qu’on ne peut plus faire de routes mais c’est une vraie question. On doit s’interroger très sérieusement : qu’est ce que ça implique de perdre des sols en France et dans le monde entier ? |
Entrevoir cette perte a suscité mon désir de film. Un film pour parler d’une prise de conscience : « revenir à la terre », pour ne pas la perdre.
Lorsque j’ai entendu parler de l’expérimentation « La fabrique à terre » sur le site post-industriel de la friche du marché-gare à Lyon, j’ai su que ce serait le lieu du film. Il y avait là un projet où l’on revenait littéralement à la terre avec comme composants : un vieux sol dégradé - symbole des dégâts causés par l’industrialisation -, une proposition de réparation et une équipe d’aménageurs et de chercheurs qui regarde sous ses pieds avec la conscience que les lignes doivent bouger.
Avec cette expérimentation, le sol est là, devant nous pendant un temps, sous la forme de monticules de terres. Ce qui est d’habitude caché, sous nos pieds, va apparaître, au fil du film, comme un élément vivant, mouvant, essentiel. Sans le sol, il n’y a pas de plantes, il n’y a pas d’insectes, il n’y a pas d’arbres, il n’y a pas d’humains.
Le sol est l’élément central de ce film, celui vers lequel se tournent tous les regards, toutes les attentes.
ETAT D'AVANCEMENT DU PROJET
Je suis partie caméra au poing dès le début de l’expérimentation en 2018. J’ai assisté aux ballets des tractopelles déplaçant la terre, observé ses habitants, les insectes, les champignons , etc..., échangé avec les concepteurs (urbanistes, paysagistes), suivi l’entreprise d’espaces verts, les chercheurs en microbiologie étudiant le cycle de l’azote, les ingénieurs en agronomie les mains dans la terre.
Fin 2022, en faisant un point sur la matière accumulée avec la monteuse du film Marie Liotard, je me suis rendu compte qu’un peu à la manière du sol qui a besoin de temps pour évoluer, pour « maturer », les images avaient pris de l’épaisseur au fil des années de tournage. Tout était là, il était temps de se lancer dans l'aventure du montage.
Nous avons pu amorcer ce travail grâce à une première contribution financière de la part de la SPL Lyon Confluence (Société Publique d'Aménagement) engagée dans l'expérimentation de fabrication de terres fertiles, qui a acquis dans le cadre d'une convention de partenariat les droits de diffusion du film pour une projection en plein air le 13 octobre 2023. La projection aura lieu à la Station Mue sur le lieu même de l'expérimentation.
Lors de cet évènement unique la musique du film sera jouée en direct à la manière d'un ciné-concert par un orchestre de musicien-nes lyonnais-es amateur-es spécialement constitué pour l'occasion : L'Orchestre de Quartier pour Musique de Film. Il est accompagné dans son travail par Greg Gilg et Mocke (Collectif Le Grand Larsen). Les répétitions ont commencé et ont également lieu sur le lieu de l'expérimentation, dans la "base vie" de chantier. Avec cet orchestre, le projet n'est plus seulement celui de la réalisation d'un film. Il s'ancre fortement sur son territoire en embarquant dans l'aventure de nouveaux partenaires de jeux pour fabriquer ensemble un évènement, une fête !
Je vous sollicite aujourd'hui pour pouvoir financer la fin du montage image et la suite de la post-production : montage son, mixage et étalonnage. Ces étapes se dérouleront à partir de début septembre pour que tout soit prêt le 13 octobre 2023.
A quoi sert l'argent collecté
L'argent collecté permettra de financer la fin du montage image et la suite de la post-production : montage son, mixage et étalonnage. Ces étapes se dérouleront à partir de fin août pour que tout soit prêt le 13 octobre 2023.
Objectif de collecte
6 500,00 €
Montant Global
55 150,00 €
| Désignation | Montant |
|---|---|
PERSONNEL |
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| Salaires + charges (réalisatrice et technicien-nes) | 31 950,00 € |
| SOUS TOTAL | 31 950,00 € |
MUSIQUE |
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| Salaires + charges | 7 000,00 € |
| SOUS TOTAL | 7 000,00 € |
DROITS ARTISTIQUES |
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| Réalisateur et musiciens | 4 600,00 € |
| SOUS TOTAL | 4 600,00 € |
MOYENS TECHNIQUES |
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| location matériel | 8 500,00 € |
| SOUS TOTAL | 8 500,00 € |
ASSURANCE ET DIVERS |
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| assurance et divers | 1 500,00 € |
| SOUS TOTAL | 1 500,00 € |
COMMISSION PROARTI |
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| 8% | 1 600,00 € |
| SOUS TOTAL | 1 600,00 € |
TOTAL |
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| TOTAL | 55 150,00 € |
| Désignation | Montant |
|---|---|
L'OEIL EN EVENTAIL |
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| Apport | 10 200,00 € |
| SOUS TOTAL | 10 200,00 € |
LE GRAND LARSEN |
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| Apport | 8 550,00 € |
| SOUS TOTAL | 8 550,00 € |
SPL |
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| Apport | 16 400,00 € |
| SOUS TOTAL | 16 400,00 € |
Proarti |
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| Financement participatif proarti | 6 500,00 € |
TOTAL |
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| TOTAL | 41 650,00 € |
