ALDEBARAN, le court métrage (20min)

Un film écrit et réalisé par Pascal GALOPIN - Production Terra Cinéma
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION,
CO-PRODUCTION
ENVIRONNEMENT,
SANTÉ & HANDICAP,
DÉMOCRATISATION CULTURELLE

Présentation du projet

ALDEBARAN est le nom d'une étoile géante, la plus brillante de la constellation du Taureau, mais...

Mais c'est aussi malheureusement le nom donné par l'Armée française à la première bombe atomique qui a explosé dans le ciel de l'atoll polynésien de Moruroa le 2 juillet 1966, premier essai nucléaire d'une trop longue série de 192 autres pendant 30 ans. 
Les essais nucléaires français dans le Pacifique entre 1966 et 1996, ont eu plusieurs conséquences graves : Une pollution durable parce que les explosions ont contaminé l’environnement (sols, eaux, faune) avec des substances radioactives qui restent actives pendant des milliers d’années. Des atteintes sanitaires parce que les populations locales, militaires et les travailleurs exposés ont souffert de cancers, maladies thyroïdiennes, et autres problèmes de santé liés à la radioactivité. Ces effets se font encore sentir aujourd’hui, tant sur le plan écologique qu’humain.

Le court métrage ALDEBARAN évoque ce sujet encore très sensible dans une fiction qui s'appuie sur des faits réels... 

Synopsis du court métrage ALDEBARAN

Alors qu’elle plaide le cas d’un travailleur polynésien malade suite aux essais nucléaires français devant le tribunal administratif de Paris, MOANA, une jeune avocate est rattrapée par son histoire familiale. De retour chez ses parents en province, elle affronte les silences du passé et retrouve son père, PIERRE, ancien militaire exposé à Moruroa, à l’agonie. En découvrant les archives qu’il a patiemment rassemblées sur les victimes des essais en Algérie et en Polynésie française, MOANA reprend le flambeau de sa lutte, transformant son combat juridique en devoir de mémoire.

Pourquoi réaliser ALDEBARAN, par Pascal GALOPIN

Le film court ALDEBARAN est pour moi une manière profondément personnelle d’explorer un pan douloureux et encore trop souvent méconnu de l’histoire française : les conséquences humaines des essais nucléaires en Polynésie française. Né à Papeete et ayant grandi à Tahiti où mes parents tenaient un restaurant souvent fréquenté par des militaires et des travailleurs polynésiens sur les sites nucléaires de Moruroa et Fangataufa, j’ai été témoin, dès mon plus jeune âge, de ce lien complexe entre vie quotidienne et héritage nucléaire.
Plus tard, en tant que journaliste à Tahiti dans le quotidien La Dépêche de Tahiti, lors de la reprise des essais nucléaires en 1995 et des émeutes qui ont suivi à Tahiti, j’ai vu de près les tensions, les silences et les souffrances qui entouraient ce sujet. Ces expériences ont nourri en moi le désir de raconter une histoire qui mêle combat judiciaire, mémoire collective et réconciliation personnelle.
À travers le parcours d’une jeune avocate confrontée à son histoire familiale, ce film interroge la responsabilité collective, la mémoire, et les obstacles institutionnels qui freinent encore aujourd’hui la reconnaissance des victimes. Le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN), censé être un outil de justice, peine à indemniser équitablement. Trop de dossiers - ceux d’anciens militaires métropolitains, d’ouvriers civils polynésiens - sont rejetés faute de preuves médicales ou administratives difficiles à produire, des décennies après les faits.
Plus grave encore, les conséquences sanitaires ne s’arrêtent pas à la génération exposée. Des études commencent à évoquer les impacts transgénérationnels : troubles thyroïdiens, cancers, malformations, maladies radio induites... Ces pathologies touchent aujourd’hui des enfants et petits-enfants, sans que des réponses claires ou un accompagnement public à la hauteur ne soient apportés. Ce film souhaite aussi porter cette parole, celle des descendants, des oubliés d’un drame d’État.
Avec une narration intimiste et sobre, je veux faire ressentir la tension entre l’intime et le politique, entre l’héritage familial et la mémoire collective. Cette fiction, inspirée de faits réels et d’histoires entendues au fil des années, cherche à donner visage, voix et dignité à ceux que l’histoire officielle a trop souvent laissés de côté. 
Mon intention est d’aborder ce récit avec sensibilité et justesse, en privilégiant une narration qui fasse ressentir la douleur, l’espoir, et la résilience. Ce film d’une durée d’environ 20 minutes sera aussi un pont entre la Polynésie de mon enfance et le monde contemporain, entre histoire personnelle et mémoire collective.

Le tournage de ALDEBARAN est prévu à l'automne 2025 à Paris et en province.

 

CONTREPARTIES
Les contreparties proposées pour ALDEBARAN ont été pensées dans le respect des valeurs culturelles et artistiques portées par toute l'équipe du projet ALDEBARAN et son réalisateur, Pascal GALOPIN. Le film, qui aborde les conséquences des essais nucléaires dans le Pacifique, s’inscrit dans une démarche de mémoire, d'engagement citoyen et de valorisation du patrimoine polynésien. 
Certaines contreparties sont symboliques et culturelles (affiches, extraits du scénario, remerciements), tandis que d’autres s’appuient sur des objets artisanaux originaux de la Polynésie française, offerts comme dans la tradition de l'accueil à la polynésienne, choisis dans un souci d’authenticité, de respect et de sobriété.
Les contributions les plus élevées donnent accès à des expériences artistiques ou humaines fortes (projection, rencontre avec l’équipe, visionnage privé, accès au tournage) qui valorise la relation entre artistes et mécènes. Note : les frais de transports et d'envois postaux ne seront pas pris en charge par la production du film, nous en sommes désolés. 

 

UN GRAND MERCI À VOUS TOUTES ET TOUS !

N'HÉSITEZ PAS À FAIRE CONNAÎTRE CE PROJET AUTOUR DE VOUS ;)


FAQ

L'argent récolté ici servira à venir compléter le budget du film dans le but de le réaliser dans les meilleurs conditions possibles.

Nous souhaitons tourner ce film durant l'automne 2025 afin que celui-ci soit prêt dès le début de l'année 2026.

Oui, des annonces seront publiées dans ce sens sur nos réseaux sociaux (FB et Insta dont les adresses sont mentionnées dans ce projet).

Le court métrage ALDEBARAN sera proposé aux festivals français et étrangers et nous proposerons également ce film pour une télédiffusion (France Télévisions, Canal +, Arte en France par exemple).

Oui, une projection en avant-première sera organisée à la sortie du film à Paris et en région en fonction des lieux de tournage du film. Une communication dans ce sens sera annoncée sur nos réseaux sociaux.

Cette disposition permet aux donateurs de défiscaliser à hauteur de 66 % (dans la limite de 20 % du revenu imposable) pour les particuliers, et de 60 % pour les entreprises (dans la limite de 0,5 % du CA HT). Lorsque le mécénat est appliqué à un projet, cela permet aux donateurs particuliers de défiscaliser à hauteur de 66 % (dans la limite de 20 % du revenu imposable), et de 60 % pour les entreprises (dans la limite de 0,5 % du CA HT). 

A quoi sert l'argent collecté

L'argent récolté ici servira à venir compléter le budget du film dans le but de le réaliser dans les meilleurs conditions possibles.


Objectif de collecte

5 000,00 €

Montant Global

36 095,00 €

Dépenses

Désignation Montant

DEVIS PRÉVISIONNEL

DROITS ARTISTIQUES 1 000,00 €
PERSONNEL 9 500,00 €
INTERPRÉTATION 3 500,00 €
CHARGES SOCIALES 3 500,00 €
DÉCORS ET COSTUMES 3 500,00 €
TRANSPORTS/RÉGIE 4 350,00 €
MOYENS TECHNIQUES 5 000,00 €
ASSURANCES 500,00 €
FRAIS GÉNÉRAUX 3 085,00 €
IMPRÉVUS 2 160,00 €
SOUS TOTAL 36 095,00 €

TOTAL

TOTAL 36 095,00 €

Recettes

Désignation Montant

PLAN DE FINANCEMENT PRÉVISIONNEL

PRODUCTEUR TERRA CINÉMA (acquis) 8 095,00 €
CO-PRODUCTEUR FRANCE (acquis) 2 000,00 €
PRÉ-ACHAT TÉLÉVISION (en cours) 3 000,00 €
RÉGION FRANCE (en cours) 10 000,00 €
DÉPARTEMENT (en cours) 3 000,00 €
FOND AUDIOVISUEL POLYNÉSIE (acquis) 5 000,00 €
SOUS TOTAL 31 095,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 5 000,00 €

TOTAL

TOTAL 36 095,00 €

Contreparties

Nom et prénom dans les remerciements du générique de fin du film (si vous le souhaitez)

pour 50,00 € et +

0 ARTINAUTES

Contreparties précédentes + Lien privé pour voir le film en avant-première + Affiche numérique HD du film

pour 100,00 € et +

0 ARTINAUTES

Contreparties précédentes + Affiche papier A3 du film (édition limitée) + Extrait du scénario dédicacé par l'équipe

pour 150,00 € et +

0 ARTINAUTES

Contreparties précédentes + Plusieurs colliers de coquillages de Tahiti offerts

pour 200,00 € et +

0 ARTINAUTES