À DEMAIN

"À demain" est un court-métrage réalisé par Mélodie ADDA et Kevin TEIXEIRA et produit par Margaux BÉHAGUE (Midway Productions).

Synopsis : Irène et Sékou sont voisins depuis toujours mais ne se connaissent pas vraiment. Alors que leur complicité s’accentue au gré de leurs rencontres, l’impensable se produit…

QUI SOMMES-NOUS ?

LE PROJET

Le film raconte l’histoire d’un rendez-vous manqué, sur fond de drame social. Nous suivons Irène, à l’aube de ses 21 ans, qui apprend la mort de Sékou, son voisin. Il a le même âge qu’Irène et tous deux ont grandi dans la même cité, à cinq étages d’écart. Depuis quelques mois, leurs rapports ont changé. Irène et Sékou se sont rapprochés au fil de leurs rencontres et une certaine forme de séduction s’installe entre les deux. Cependant, la disparition de Sékou va mettre un terme à leur embryon d’histoire. Le jeune homme n’est plus qu’une absence, un tendre souvenir pour Irène qui doit faire son deuil. Elle est dans l’incapacité de communiquer ce qu’elle traverse avec son entourage.

Le récit se divise en deux temporalités. D’un côté, nous avons le temps de l’après, lorsque Irène apprend la disparition de Sékou et doit en faire le deuil. De l’autre, nous revivons les souvenirs d’Irène à travers des flashbacks. Lors de leurs brèves entrevues, le temps se fige. Les deux jeunes se dévoilent timidement et s’apprivoisent, laissant ainsi transparaître des sentiments naissants.

POURQUOI CE FILM ?

Le 22 octobre 2020, au lendemain de son anniversaire, Mélodie apprend qu’un jeune homme de 19 ans, Abdoulkarim, son voisin depuis toujours, a été poignardé en bas de leur immeuble. Celui qu’elle croisait le plus souvent dans l’ascenseur, avec qui elle échangeait des sourires au quotidien, disparaît brutalement. La sidération est immédiate. L’injustice, criante.

En une nuit, elle pose alors quelques pensées sur une page qui lui serviront de base quelques mois plus tard. C’est le point de départ du film "À demain".

Entre-temps, Mélodie s’attèle à l’écriture de son premier court-métrage "Premier Mercredi du Mois". Mais ce drame ne la quitte pas et la nécessité de raconter cette histoire grandit en elle. Elle décide alors d’en discuter avec Kevin, qui avait participé au développement de son premier film. Leurs univers avaient parfaitement coïncidé et cela lui avait donné envie de prolonger leur collaboration. À deux, ils formulent ce qu’elle n’arrivait pas à exprimer quelques mois plus tôt. Ensemble, ils concrétisent son envie de rendre hommage.

Mélodie et Kevin ne veulent pas aborder uniquement la violence de ce drame mais la violence de l’après : le silence, le manque, le désir de vengeance... Tout en gardant le point de vue d’Irène, ils veulent observer comment chaque individu réagit face à cette tragédie et constater l’impact sur la vie de cet immeuble trop habitué aux faits divers.

POURQUOI CE FILM EST-IL NÉCESSAIRE ?

Chaque semaine en France, un nouveau fait divers surgit, aussitôt relégué à la rubrique des statistiques avant de disparaître de l’espace public, laissant les familles seules dans leur deuil. « À demain » naît de ce constat : ces vies ne doivent pas disparaître dans le silence. A travers ce film, Mélodie et Kévin transforment le deuil en un geste de cinéma et déplacent le regard hors du fait divers, vers l’après et l’intime.

Comme Abdoulkarim, Sékou n’est pas un chiffre : il est un frère, un fils, un ami, un amoureux en devenir. Il est aussi un jeune homme passionné de musique, curieux, tendre et ambitieux. Sa mort soudaine rappelle la fragilité de ces trajectoires, mais le film ne le réduit jamais à sa disparition. Grâce aux souvenirs d’Irène, il demeure vivant à l’écran, dans ses rires, ses regards, ses projets.

OÙ EN SOMMES-NOUS ?

Nous accompagnons ce projet depuis maintenant presque 3 ans. En 2024, la Région Sud a été le premier partenaire à nous soutenir, rejointe par la Métropole Toulon Provence Méditerranée cette année. Nous avons réuni un budget de 33 000 euros, alors que le devis du film s'élève à plus de 80 000 euros. 

Malgré ces difficultés et portés par une telle force et envie que ce film existe, nous avons pris la décision de lancer la préparation. Le tournage se déroulera fin octobre, pour une durée de 5 jours. Nous tournons à la Cité Berthe, à La Seyne-sur-Mer. 

Nous avons déjà réuni une équipe technique complète et sommes ravies de collaborer avec les institutions de la ville ainsi qu’avec de nombreux habitants du quartier, qui nous accompagnent et nous soutiennent dans cette démarche. Nous tenons à faire de ce projet une aventure collective, menée avec celles et ceux qui font vivre ces lieux au quotidien, en les intégrant pleinement à sa réalisation.

Nous sommes aussi accompagnés par un casting formidable : Mélodie ADDA, Marie DENARNAUD, Nolan MASRAF... 

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

Le film est passé par toutes les commissions du "circuit classique" : CNC, chaînes télévisées... Malgré des retours enthousiastes et une réelle considération de notre projet, les financements n'ont pas suivi. L’équilibre de ce projet est donc extrêmement fragile. Loin de nous décourager, nous sommes convaincus que ce film existera et c'est pourquoi nous faisons appel à votre soutien aujourd'hui.

Avec les financements obtenus à ce jour, le tournage se lance mais non sans sacrifices, compromis et efforts considérables de toute l’équipe. Nous avons à cœur de soutenir l’ambition artistique du film, et le complément de financement que nous cherchons aujourd’hui (12 000 €) nous permettra notamment :

• de donner les moyens de retrouver à l’image toute l’ambition artistique présente dans le scénario,
• d’assurer une rémunération juste pour les techniciens et les comédiens
• de louer le matériel technique nécessaire

D'autres demandes de subventions ont été déposées, mais elles s'adressent uniquement au financement de la post-production du film et ne permettent pas de soutenir le tournage du film.

Votre soutien est essentiel : il permettra à ce film d’exister dans des conditions dignes et d’offrir une représentation fidèle et nuancée à l’écran. Nous sommes convaincues qu’il est temps que ce film existe, et nous l’accompagnons avec une détermination et une envie qui n’ont cessé de grandir.

Dans une société où la violence des quartiers populaires est banalisée et où certains visages restent invisibles, « À demain » propose un geste de cinéma qui répare, qui transmet, qui rassemble. Ce n’est pas seulement une histoire d’amour interrompue : c’est un film sur la dignité et la mémoire, sur la façon dont une jeunesse française, souvent marginalisée, rêve, aime et résiste.

► REJOIGNEZ L'AVENTURE ! 

Votre soutien, même modeste, est précieux pour permettre à ce projet de voir le jour.

Bon à savoir : 

MERCI !

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