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"29 Août - le jour de La Saulx"


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22 199,00 € demandés

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Présentation du projet

QUI SOMMES NOUS ? 

Nous sommes une société de production audiovisuelle installée à Nancy. Activ' Prod' accompagne dans leur démarche Justine et Léa Boschiero, co-autrices et réalisatrices de ce court-métrage. Toutes deux sont originaires de la Meuse et connaissent très bien ce territoire auquel elles veulent rendre hommage en réalisant ce film. 

 

QUEL EST NOTRE PROJET ?

Le projet qui nous anime aujourd'hui est celui de mener à bien la production d'un film dont Justine et Léa parlent ainsi : 

Le 29 août 1944, 86 habitants de cinq villages de la vallée de la Saulx, dans le sud Meusien, ont été assassinés par l’armée allemande en déroute, en représailles à des actes de résistances. Il s’agit de l’un des six grands massacres commis par les Allemands en France cette année-là. Le plus tristement célèbre d’entre eux étant celui d’Oradour- sur-Glane.

A midi ce 29 août 1944, les soldats sont entrés dans les villages de la vallée de la Saulx pour aller chercher les hommes qui étaient rentrés chez eux pour déjeuner et les forcer à les suivre, prétextant devoir les emmener pour les faire travailler. Beaucoup ont réussi à s’échapper dans les bois voisins avant d’être arrêtés par les Allemands. A Robert- Espagne, village qui comptera le plus de victimes, vers midi, les soldats ont fait exploser le bureau de poste avec une grenade, pour empêcher toute communication par téléphone. Les hommes qui n’ont pas pu échapper aux Allemands ont été rassemblés sur la place de la gare. A 15h, ils ont été fusillés. 51 habitants de Robert-Espagne sont morts ce jour-là. Après avoir massacré la population, les soldats allemands ont mis le feu aux villages, presque toutes les maisons de Robert-Espagne ont été détruites. Beurey-sur-Saulx,  Couvonges,  Mognéville,  Robert-Espagne  et  Trémont-sur-Saulx  ont  été reconstruits, et sont aujourd’hui des villages martyrs.

Près de 80 ans plus tard, cette histoire est toujours aussi forte dans les mémoires des habitants de la vallée de la Saulx. Si les survivants du massacre ne sont plus nombreux, le traumatisme demeure, et pourrait même s’être transmis au fil des générations. C’est ce que nous avons découvert par hasard, au cours d’un repas de famille.

Notre père a grandi à Ville-sur-Saulx, village voisin de Robert-Espagne. Il n’était pas né quand le massacre a eu lieu mais ses parents, son père fils d’immigrés italiens, et sa mère, étaient enfants quand il s’est produit. Nous évoquions avec notre famille l’histoire de la tragédie de Robert-Espagne à table un dimanche, quand nous avons appris que de nombreux jeunes qui grandissent dans ce village sont aujourd’hui suivis par des orthophonistes, car ils ont des problèmes d’élocution qui peuvent être dus à des difficultés  psychologiques.  Cela  pourrait  être  le  résultat  d’un  traumatisme  trans- générationnel. Voilà une conséquence possible de grandir dans un « village martyr ».

Cette histoire nous a fascinée. Nous avons commencé à nous documenter, persuadée qu’il y avait là un récit à raconter. En nous plongeant dans le récit de cette journée du 29 août 1944, plusieurs aspects nous ont captivés, bouleversés. L’urgence de la survie déjà. La pagaille. La nécessité absolue de réagir immédiatement pour s’en tirer, ne pas être arrêtés, protéger sa famille, ne pas mourir. La peur absolue qu’ont dû ressentir tous ces gens nous a touchées au cœur. Et puis nous avons rencontré l’histoire de Simone. C’est elle qui nous a inspirées.
 

LE TEMOIGNAGE 

Elle habitait à Robert-Espagne avec son mari, Maurice, qui était gendarme, et ses quatre enfants. Seuls deux, les plus petits (quatre et dix-huit mois) étaient dans la maison le 29 août 1944. Son histoire a été racontée dans un livre, dont nous avons trouvé un extrait sur un site internet consacré à l’histoire du massacre de la Vallée de la Saulx. Le courage et la présence d’esprit de cette femme de 30 ans, face au pire, nous ont sidéré. Elle est devenue notre personnage central, elle s’est imposée à nous. Pourquoi ? Car elle a vraiment caché les affaires de son mari pour ne pas que les Allemands les trouvent, elle a vraiment fait barrage de son corps une mitraillette pointée sur la poitrine pour ne pas qu’ils entrent dans la chambre de sa fille, elle a vraiment prétendu que la carte postale de son frère était de son mari pour faire croire aux Allemands qu’il était loin. Encore plus que la grande Histoire, c’est la petite histoire, intime, que nous avons ensuite voulu raconter. Car dans la vraie histoire, la soeur de Simone vit avec eux. Simone, Maurice et sa soeur ont été prévenus de l’arrivée des Allemands par une voisine, femme de gendarme elle aussi, qui a déguerpi une fois son message délivré. Nous avons alors imaginé qu’en plus du conflit guerrier, notre héroïne serait en proie à un autre conflit, plus intime encore. Celui de se retrouver piégée dans ce huis-clos terrifiant avec une personne qu’elle hait, qu’elle n’a pas envie de sauver. La voisine est devenue l’amante de son mari.
 

L'HISTOIRE

Dans notre film, nous avons voulu présenter ce triangle amoureux dès le départ. Le spectateur comprend d’entrée de jeu que le mari Noël a une relation extra-conjugale,grâce à la petite photo qu’il regarde et tente de cacher à sa femme. On comprend aussi que sa femme, Margueritte, le sait. Elle a vu la photo et ne réagit pas. On arrive dans le foyer d’un couple sous tension, qui se regarde à peine, et où la rancoeur a remplacé l’amour. Ils vivent avec leurs deux enfants, Lucien et Claudine. C’est un jour de semaine d’été classique, le mari est rentré manger à midi, la femme a préparé à manger, la cadette fait la sieste et l’aîné joue. On sent la colère contenue de Margueritte quand elle s’énerve contre son fils pour une broutille, alors qu’en réalité elle est folle de rage envers son mari. Lucien a sorti une carte postale de son oncle, élément central de notre intrigue. Et puis tout bascule très vite dans le chaos. Une énorme explosion pulvérise le calme de cette journée et de cette vie de famille qui ne tenait déjà plus qu’à un fil. C’est dans un contexte de tension que Mélina fait irruption dans la maison pour prévenir Noël de l’arrivée des Allemands et lui sauver ainsi la vie. On reconnait la jeune femme sur la photo que l’on voit dans la première scène. Noël peut s’en tirer, mais Mélina a risqué sa vie et ne peut plus faire machine arrière. La pagaille est trop forte à l’extérieur, elle se retrouve prise au piège dans la maison, et Margueritte avec elle. Au moment où Margueritte tente de jeter Mélina hors de chez elle, les Allemands débarquent. Elles doivent coopérer malgré elles, faire semblant, s’entendre s’être concertés pour faire croire à leur plus grand ennemi qu’il n’y a pas d’homme dans cette maison. Face à Schuller, un officier allemand terrifiant de cynisme et de barbarie, elles vont mentir, faire preuve l’une et l’autre d’un incroyable courage pour sauver la vie des enfants et la leur. La confrontation de ces trois personnages, Schuller, Mélina et Margueritte prend fin dans une débauche de violence, basculant à tout jamais la vie des deux femmes dans l’horreur. Mélina aide Margueritte à sauver la vie de ses enfants, encore une fois au péril de la sienne. Quand Schuller s’apprête à tuer Mélina de ses mains, Margueritte qui allait s’enfuir avec ses enfants tourne les talons et lui sauve la vie dans un élan d’humanité.

POURQUOI UNE COLLECTE ?

L'anniversaire des 80 ans de ce massacre aura lieu en août 2024. Nous voudrions tourner ce film avant ces commémorations afin de pouvoir faire vivre la mémoire de cet événement et la transmettre aux jeunes générations. Beaucoup de partenaires nous soutiennent déjà mais il manque encore une partie des fonds nécessaires à la réussite de ce projet, c'est pour cela qu'une collecte nous est apparu comme le meilleur moyen de réunir l'argent nécessaire à ce que ce projet voit le jour. 

Le tournage devrait avoir lieu en avril 2024. Le film sera ainsi prêt pour le 29 août 2024. 

La totalité du scénario et du dossier artistique peut évidemment vous être transmise par mail si vous souhaitez avoir le détail de ce projet. 

A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté va servir à équilibrer financièrement la production de ce court-métrage. Afin de produire un film d'une qualité professionnelle nous nous devons de rémunérer toute l'équipe à la hauteur du travail accompli. Il s'agit principalement des techniciens et artistes qui donneront vie à cette histoire. Ingénieurs du son, chef opérateur, cadreur, décorateur, maquilleur, comédiens, tous ces métiers seront au coeur de la réussite de cette aventure et nous nous devons de les rémunérer en conséquence. L'argent collecté servira également aux frais de déplacement et d'hébergement de cette équipe ainsi qu'à la location du matériel technique nécessaire au tournage et à la post-production de "29 Août". 


Objectif de collecte

22 199,00 €

Montant Global

78 564,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Droits artistiques et honoraires

Droits d'auteur 1 500,00 €
Droits musicaux 2 000,00 €
SOUS TOTAL 3 500,00 €

Personnel

Personnel de production 1 600,00 €
Réalisateurs - techniciens 12 425,00 €
Post production 8 236,00 €
SOUS TOTAL 22 261,00 €

Interprétation

Comédien 3 555,00 €
SOUS TOTAL 3 555,00 €

Charges sociales

Charges sociales 16 050,00 €
SOUS TOTAL 16 050,00 €

Décors et costumes

Location décors et costumes 7 530,00 €
SOUS TOTAL 7 530,00 €

Transport défraiement régie

Transport défraiement régie 9 100,00 €
SOUS TOTAL 9 100,00 €

Moyens techniques

Moyens techniques 9 290,00 €
SOUS TOTAL 9 290,00 €

Assurances et frais divers

Assurances et frais divers 2 138,00 €
SOUS TOTAL 2 138,00 €

Frais généraux

Frais généraux 5 140,00 €
SOUS TOTAL 5 140,00 €

TOTAL

TOTAL 78 564,00 €

Recettes

Désignation Montant

Producteur délégué

Salaire en participation + apport en industrie + frais généraux en participation + rémunération producteur en participation 4 465,00 €
SOUS TOTAL 4 465,00 €

Aides régionales ou autres collectivités / associations

Département de la Meuse / Numéraire + industrie 13 000,00 €
Association Justine Boschiero 3 000,00 €
Association du Souvenir Français 5 000,00 €
Fédération André Maginot 5 000,00 €
Mairies partenaires 900,00 €
Fonds Européens 20 000,00 €
ANDRA 5 000,00 €
SOUS TOTAL 51 900,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 22 199,00 €

TOTAL

TOTAL 78 564,00 €

Contreparties

Mention au générique

pour 10,00 € et +

0
ARTINAUTES


DISPONIBLES

Un don de 10€ vous permettra d'être mentionné au générique comme faisant partie de celles et ceux sans qui ce projet n'aurait pas vu le jour.

Mention au générique - Avant première

pour 25,00 € et +

0
ARTINAUTES


DISPONIBLES

Un don de 25€ vous permettra d'apparaitre au générique de ce court-métrage et d'être invité à l'avant première.

Mention au générique - envoi du DVD - invitation à l'avant première

pour 50,00 € et +

0
ARTINAUTES


DISPONIBLES

Un don de 50 euros vous permettra d'avoir une mention au générique et de recevoir chez vous le DVD du court-métrage ainsi que d'être invité à l'avant première.

Assister au tournage - mention au générique - envoi d'un DVD - invitation à l'avant première

pour 1 000,00 € et +

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ARTINAUTES


DISPONIBLES

Un don de 1 000€ fera de vous un mécène important pour ce film. Vous aurez la possibilité d'assister au tournage. Vous serez mentionné au générique comme un partenaire principal du projet, un dvd du court-métrage vous sera envoyé et vous serez invité à assister à l'avant première.