Vamos pro baile

Immersion filmée au coeur de la culture Baile funk et hip-hop de Rio de Janeiro
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

La compagnie Regards Croisés cherche à transmettre et promouvoir la richesse et la diversité du hip-hop sans préconçu, ni stéréotype à un public non-initié. L'objectif est de réaliser une série de documentaires sur la danse hip-hop dans le monde accompagnés de leurs créations artistiques respectives (show dansé sur une danse urbaine typique de chaque pays visisté).

Notre projet de documentaire sur les danseurs brésiliens ayant été annulé en raison des conditions liées à la crise sanitaire actuelle. Nous ne baissons pas les bras pour autant et avons décidé de modifier ce premier projet en réalisant une série de cinq portraits sur des danseuses hip-hop françaises de façon intergénérationnelle ! Le projet conserve le même esprit et les mêmes objectifs !

Le tournage sera réalisé en août/septembre 2020 à Paris.

INTENTIONS DE LA REALISATRICE ET DE LA CHOREGRAPHE

En raison de ses origines populaires et de sa grande diversité de styles dansés, la transmission est un enjeu majeur dans la danse hip-hop autant du point de vue des institutions culturelles que des danseurs.

Nous souhaitons ainsi mettre en avant la culture hip-hop telle que nous la vivons et telle qu'elle nous a aidé à nous construire en révélant le côté festif, le partage et l'émancipation individuelle. En choississant de centrer notre propos sur les émotions, celles que nous ressentons la première fois que l'on entre dans un battle ou dans une soirée, nous tenterons de transmettre notre passion pour la culture hip-hop à un public non-danseur ou non-spécialiste sans oublier d'y apporter un regard critique.

"A l'origine de cette ambition, le constat d'évoluer dans un milieu dont les figures féminines sont minorisées, souvent délégitimées et nous oblige à créer notre propre modèle, à nous construire artistiquement et professionnellement en dehors de tout cadre. Tout l'enjeu est de se réapproprier une image, souvent stigmatisée et limitée à celle du garçon manqué dans le breakdance, à celle de femme objet et sexualisée dans les clips commerciaux ou soumise à l'injonction de femme forte pour faire sa place dans un monde masculin. Les doutes, les peurs alimentés par cette absence de repère et ce manque de reconnaissance des femmes dans le monde du hip-hop nous force à trouver, à exprimer et se réapproprier de nouvelles représentations de la féminité.

Partant de ce constat, je tiens à mettre l'accent sur le partage et l'échange d'expérience. Un dialogue pour faire émerger les problématiques sociales et individuelles que les danseuses rencontrent dans la façon de vivre leur pratique du hip-hop.

En mettant en avant la façon de ressentir individuellement, le je au centre des sensations que l'on éprouve en dansant et en se construisant en tant que danseuse permettra de recouper plusieurs problématiques et enjeux sociétaux intersectionnels qui traversent avec une acuité particulière la culture hip-hop : le féminisme et la question raciale".

Chorégraphe du projet, Maëlle sera en charge des différentes mises en scène chorégraphiées et mènera les échanges dansés, elle nous livre sa vision : « Je conçois cette création comme une rencontre entre plusieurs histoires personnelles et histoires de corps qui se font écho à travers une même culture, celle du hip-hop. Je souhaite surtout faire un travail sur l'humain et l'acceptation des corps tels qu'ils sont avec leurs capacités, leurs ressources, leurs faiblesses et leurs histoires intimes. Comment donner sa confiance et intégrer l'autre que l'on ne connaît pas sans effacer ni soi, ni l'autre ? C'est là aussi tout l'enjeu de la danse hip-hop, danse peu codifiée, valorisant le primat de l'individu et la compétition. Le projet sera un dialogue à plusieurs voix, celle de plusieurs rencontres : « en tant que danseuses hip-hop », « en tant qu'artiste », « en tant que femmes ».

SYNOPSIS

« Que ressens-tu quand tu danses ? » constitue la question première qui guidera les entretiens et la façon de filmer les danseuses.

Nous cherchons à travailler principalement sur la double dimension, valeur de la danse : la différence entre ce que je ressens quand je danse et ce que les autres perçoive de moi, l'image que je renvoie, l'intérieur et l'extérieur. Cette question à trait à la question plus large de légitimité, de validation par l'extérieur et de l'injonction de perfection très forte qui pèse notamment sur les femmes dans la danse hip-hop ; qu'il faut maîtriser la technique, avoir trouver son style avant de s'assumer et de se représenter dans la communauté. Ici nous interrogerons la valeur du ressenti en partant du postulat que tout le monde est légitime de se dire danseur ou danseuse.

En partant d'une thématique assez large, nous faisons le pari d'aborder trois autres thématiques :

1.La question de la féminité souvent associée à des mouvements dits féminins parce que sensuels ou en rondeur. Ici, nous partons du principe que la féminité et la masculinité ne sont pas une question de genre et nous chercherons à comprendre ce que signifie la féminité pour chaque danseuse interrogée et comment elle l'incarne, l'exprime dans sa danse.

2.La question de l'acceptation du corps à travers la danse : si la danse est source d'émancipation individuelle et d'acceptation de soi, le regard des autres et notamment des hommes est constitutif du milieu hip-hop et son intégration. Nous interrogerons ici comment et si ce regard masculin peut avoir un impact sur les danseuses.

3.La question plus générale des peurs : la peur de l'inconnu, de la précarité en tant qu'artiste, la peur d'être femme, la peur de l'avenir et toutes les dimensions écologiques et sanitaires qui lui sont liées.

Le documentaire est envisagé comme une oeuvre interdisciplinaire (vidéo, danse, photo, débat). Nous souhaitons présenter une oeuvre modulable et pouvant être déclinée en plusieurs mediums afin d'illustrer la citation de laquelle ce projet s'inspire

« La femme n'existe pas mais il y a des femmes, pas une seule femme ne peut représenter la femme. Pour la dire toute, il faudrait toutes les femmes » Her, Five Minutes

L'ensemble des portraits réalisés constitueront autant de fragments, personnalités dansées révélant à la fois la richesse de la danse hip-hop et des façons d'être femme, d'exprimer nos féminités multiples. Les portraits seront articulés autour de quatre axes cinématographiques :

1- Les entretiens : chaque portrait débutera par un entretien permettant d'aborder les différentes thématiques du documentaire.

2- Les immersions dansées : nous filmerons des freestyles de chaque danseuse, l'objectif étant à la fois de capter leurs mimiques, leur gestuelle, leurs particularités dansées mais aussi de mettre en lumière la façon dont elles pensent et représentent leur féminité en tant que danseuse hip-hop.

3- Une part de soi : chaque danseuse sera amenée à proposer un élément de sa vie de danseuse. Photos, dessins, lieu de training, rencontre avec un.e professeur.e, un.e chorégraphe ou un.e am.ie, vidéos, événements, soirées, projet, cela peut prendre la ou les formes souhaitées par la danseuse.

4- Une vue de soi : chaque danseuse sera amenée à filmer avec son propre téléphone portable 15 à 20 minutes d'une scène de sa vie quotidienne. Cours de danse, soirée, chant ou moment dansé chez elles, entrainement, moment partagé en famille ou entre ami.e.s, ce sera à elle de révéler la part d'intime qu'elle souhaite. Ce procédé nous permettra d'obtenir une vision beaucoup plus intérieure de la vie de la danseuse, filmée également de façon beaucoup plus libre.

PARTI PRIS ARTISTIQUE

Ni reportage, ni enquête, nous privilégierons l'artistique et le sensoriel, la capture des émotions, la sublimation de la gestuelle et des interactions des danseurs pour révéler les spécificités corporelles de chaque danseuse.

Hormis quelques mises en scènes chorégraphiées, nous ne chercherons pas à guider les danseuses mais à mettre au centre de notre recherche le lâcher prise pour que les danseuses se représentent elles-mêmes. Ni commerciale, ni préparée, nous irons explorer une danse brute, sincère et authentique, parfois animale voire sauvage, parfois intime et intérieure. Nous irons chercher différents états de corps des danseuses pour révéler les particularités respectives de leur danse.

Charlène, notre cheffe opératrice, fortement influencée par le cinéma direct des années 1960 en Amérique du Nord privilégie un oeil immersif dans son travail pour capter le réel tel qu'il est, sans filtre ni mise en scène. Pour elle "l’idée est de faire un long travail en amont pour accéder au cercle des personnages filmés, commencer à les connaître pour ensuite sortir la caméra, que le filmeur autant que le filmé oublient le médium (la caméra). L’idée est de tourner ce qui nous touche, en privilégiant la spontanéité du moment présent. Le propos de ce documentaire est de promouvoir un universel de la danse hip-hop tout en pointant les spécificitésde chaque danseuse, c’est pourquoi il est important qu’à la caméra ces deux visions soient filmées d’une manière différente, l’intime – souvent universel (les mêmes soucis, les mêmes doutes, les mêmes réflexions), filmé très proche, à l’épaule et le social et le culturel – souvent plus spécifique (les soirées, les répétitions, la musique), filmé avec des plans plus large, laissant plus de places à l’environnement".

Pour cela, le dispositif filmique sera composé d'une caméra Alpha 7s, utilisée dans l'univers du clip et des documentaires actuels et d'un caméscope pour filmer de façon plus libre et plus légère.

LES DANSEUSES

MARGUERITTE MBOULE - danseuse de première génération, directrice de la compagnie Elolongué

JIHENE - danseuse de deuxième génération, organisatrice du festival de femmes dans le hip-hop, le bastet festival (Paris)

LAURAKLE - danseuse de troisième génération, breakeuse et organisatrice de compétitions internationales de break pour les enfants

ANAIS - danseuse de troisième génération et professeure de danse

AMANDINE - danseuse de troisième génération issue de l'univers de la pole dance et actuellement en formation

NOS PARTENAIRES ET SOUTIENS

Ce projet bénéficie du soutien du Festival Grand 8 (Université Paris 8) et du Festival Banlieusard et Alors ? (Collectif Culture de banlieue) dans lesquels nous pourrons être programmés et diffusés. Nous organiserons également différentes restitutions, ateliers dansés et tables rondes/débats autour du documentaire afin de rencontrer le public et faire partager cette culture sous différentes formes. Nous avons d'ores et déjà contacté plusieurs festivals et sommes en lien étroit avec plusieurs associations et danseuses à ce sujet.

Nos partenaires :

L'Association étudiante du Théâtre Universitaire TEP8

L'association de production et diffusion cinématographique Fumigènes Films

Nos soutiens :

Le Fonds de Soutien et de Développement aux Initiatives Etudiantes de l'Université Paris 8

Le CROUS de Créteil

L'association interculturelle AP2i

Diane Fardoun, danseuse et réalisatrice du documentaire artistique "L'Appel à la danse au Sénégal" dont nous nous inspirons. Lien vers le visionnage de son documentaire

Raphaël Stora, danseur et réalisateur du film diffusé sur Arte "Les promesses du sol"


Un grand merci à nos partenaires et soutiens de nous accompagner dans cette aventure !

A quoi sert l'argent collecté

Le budget total du film est de 14 300€

Nous bénéficions du soutien de diverses structures, telles que le Fonds de Soutien et de Développement aux Initiatives Etudiantes de l’Université Paris 8 (2000 euros). Nous nous auto-finançons également à hauteur  et 4 200 euros  pour les billets d'avion.

Nous avons donc besoin de vous et d'un maximum de soutien pour compléter le budget et nous permettre de travailler dans les meilleures conditions.

L'argent donné sur la plateforme pro arti servira en premier lieu à la régie (location de véhicule, frais de nourriture pour l'équipe et les danseurs filmés, transports à travers les différents lieux de tournage et hébergement sur place), à la rétribution des danseurs et à l'achat du matériel.

Au-delà de cette somme, l’argent ne sera pas perdu smiley et ira à la création artistique que nous souhaitons réaliser en parallèle du documentaire pour accompagner la projection. Idéalement, nous souhaiterions aller jusqu'au bout de l'échange et ramener dans nos bagages deux danseurs brésiliens du tournage et de la création pour pouvoir réaliser un atelier de restitution complet lors du festival Grand 8 (projection du documentaire, présentation de la création réalisée par Maëlle, Mélissa et les deux danseurs brésiliens, cours de danse, table ronde débat avec des figures féminines du hip-hop français). 

Tremplin pour notre carrière, artistique et professionnelle, ce projet est le début d'une aventure et d'une coopération que nous souhaitons longue et fructueuse !


Il n'y a pas de petit don, nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui souhaitent participer à ce projet qui nous tient à coeur, quelque soit votre geste ! heart 


Bon à savoir : tout don ouvre à une réduction fiscale ! Alors n'hésitez plus ! On vous explique tout dans la colonne de droite ci-contre.

Pour de plus amples informations, voici un lien qui explique la démarche : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/reduction-impot-don-associations
 


Objectif de collecte

2 300,00 €

Montant Global

14 300,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Communication

Visibilité 100,00 €
SOUS TOTAL 100,00 €

MATERIEL

Optique 24-70mm 550,00 €
RONIN DJI S 750,00 €
Disques durs 300,00 €
Cartes SD 120,00 €
Assurances 500,00 €
Alpha 7S 1 500,00 €
Micros 500,00 €
Piles 300,00 €
SOUS TOTAL 4 520,00 €

REGIE

Rétribution danseurs 1 380,00 €
Repas 700,00 €
SOUS TOTAL 2 080,00 €

FRAIS DE DEPLACEMENT

Location voiture 500,00 €
Billets d'avion danseurs brésiliens 900,00 €
Billets d'avion équipe de tournage 4 200,00 €
SOUS TOTAL 5 600,00 €

LOGEMENT

Hébergement 1 200,00 €
SOUS TOTAL 1 200,00 €

DIRECTION ARTISTIQUE

Composition musicale 400,00 €
Création artistique (costumes et décor) 400,00 €
SOUS TOTAL 800,00 €

TOTAL

TOTAL 14 300,00 €

Recettes

Désignation Montant

AIDES EN NATURE

Prêt caméscope et micros (Université Paris 8) 500,00 €
Autofinancement - Billets d'avion 4 200,00 €
SOUS TOTAL 4 700,00 €

UNIVERSITE PARIS 8

FSDIE 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

CROUS de Créteil

Culture Actions Créteil 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Association AP2i

Financement associatif 1 500,00 €
SOUS TOTAL 1 500,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 2 300,00 €

TOTAL

TOTAL 11 500,00 €

Contreparties

Un lien pour visionner le film !

pour 10,00 € et +

6 ARTINAUTES

Un immense merci !

Votre nom au générique !

pour 20,00 € et +

3 ARTINAUTES

+ les contreparties précédentes

Un immense merci !

Faire un don de20€vous coûtera finalement

6,80€(après défiscalisation de 66% pour un particulier)

8€(après défiscalisation de 60% pour une entreprise)

Une invitation gratuite à une de nos restitutions (projection documentaire, spectacle, cours de danse, table ronde)

pour 40,00 € et +

7 ARTINAUTES

+ les contreparties précédentes

Un immense merci

Faire un don de40€vous coûtera finalement

13,60€(après défiscalisation de 66% pour un particulier)

16€(après défiscalisation de 60% pour une entreprise)

Des photos inédites du tournage

pour 75,00 € et +

2 ARTINAUTES

+ toutes les contreparties précédentes

Un énormissime merci

Faire un don de75€vous coûtera finalement

20,50€(après défiscalisation de 66% pour un particulier)

30€(après défiscalisation de 60% pour une entreprise)

Un petit cadeau surprise du Brésil

pour 100,00 € et +

5 ARTINAUTES

+ toutes les contreparties précédentes

Un giga merci !

Faire un don de100€vous coûtera finalement

34€(après défiscalisation de 66% pour un particulier)

40€(après défiscalisation de 60% pour une entreprise)

Une vidéo personnalisée de l'équipe pour vous dire merci

pour 300,00 € et +

0 ARTINAUTES

+ toutes les contreparties précédentes

Et notre gratitude éternelle !

Faire un don de300€vous coûtera finalement

102€(après défiscalisation de 66% pour un particulier)

120€(après défiscalisation de 60% pour une entreprise)

Le making off du film

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

+ toutes les contreparties précédentes

On ne sait plus que dire tellement votre générosité nous touche, vous faite désormais partie de la famille !

Faire un don de500€ vous coûtera finalement

170€(après défiscalisation de 66% pour un particulier)

200€(après défiscalisation de 60% pour une entreprise)