SOUVENT LA POESIE M'EMMERDE

Rebonjour...
Depuis le 20 mai, notre cagnotte a atteint son but. Encore ✨  MERCI ✨  aux contributeurs.
Mais la cagnotte reste ouverte jusqu'au 29 juillet, jour de clôture du festival et il est de nouveau possible de participerà l'aventure contre la contrepartie de votre choix.

Le comédien Jean Quiclet et le musicien Stéphane le Tallec présentent 17 de leurs textes poétiques préférés. Telle une playlist personnelle. En toute subjectivité. L'enjeu est de dire que la poésie peut être puissante, percutante, drôle et moderne. Loin des clichés. D’où le choix du titre, impertinent, emprunté à Francesco Pittau, et dans lequel beaucoup de gens se reconnaissent. Mais que le spectacle se propose, avec bonheur, d’infirmer.
L’ensemble est porté par des musiques originales composées pour la guitare électrique par Stéphane en symbiose avec l’écriture de chaque auteur. Et avec la lecture.

Souvent la poésie m'emmerde est un spectacle auditif qui porte à entendre avant de voir. Aucun artifice, peu de lumière, seul l'essentiel est là. De cet ensemble, surgit une heure feutrée, sensuelle et parfois fantasque. Une expérience. Une bulle.

POURQUOI AVIGNON ?

Voir plus loin...

Après 10 ans d’existence, de créations théâtrales et musicales vers le jeune public, de tournées à travers la France, de multiples actions de territoire en direction des habitants, notre compagnie, la Jo Coop Cie, créée en 2014 par Catherine Pouplain (peintre), Jean Quiclet (comédien, à g. sur la photo) et Stéphane le Tallec (musicien, à d. sur la photo), souhaite donner un coup de projecteur à un travail un peu à part dans notre répertoire soit un spectacle donnant à entendre des textes poétiques et des musiques originales, les deux se confondant.
C’est donc sur la plus difficile mais la plus excitante des scènes, Avignon, que nous tentons ce challenge.

La principale motivation est de vouloir tenter de toucher de plus larges auditoires, plus loin, et de provoquer des rencontres avec des publics de tous horizons géographiques, issus du pays mais aussi de la francophonie, de diffuser une littérature poétique et des textes aimés et portés depuis des années.
Il s’agit de porter ce spectacle plus loin, de lui donner plus de possibilités d'être vu, écouté et programmé. Le lieu choisi est Le Figuier pourpre, Maison de la Poésie, lieu très ciblé mais avec l’ambition d’amener d’autres publics - ceux que la poésie emmerde - vers cette matière-là, la poésie et la musique que nous voulons dans les deux cas, percutantes et inattendues.
 
Nous vous sollicitons donc pour consolider la perspective de faire de cette série une réussite en matière de visibilité, de mettre en valeur sa ligne musicale, d’optimiser sa diffusion, sa mise en réseau, pour équilibrer et étayer solidement cette aventure professionnelle et économique que représente tout passage au festival d’Avignon.

SOUVENT LA POESIE M'EMMERDE est un spectacle léger et tout terrain, ne requérant que de l'électricité et de l'écoute. Sites patrimoniaux, librairies, médiathèques, théâtres, jardins, place du village ou salon privé, il peut se glisser partout. L'essentiel est dans la découverte des textes et des musiques.

| EXTRAITS AUDIO |
Ecoutez...

                 

LES TEXTE

• Minuscule | Khalid el Morabethi
• Invitation au Voyage | Charles Baudelaire
• Pour Commencer | Francesco Pittau
(extrait de Un crabe sur L’épaule, 2003, Seuil)
• Théorie du grand rien | Pierlyce Arbaud
(extrait de Théorie du grand rien, 2013, éditions Vermifuge)
• La première fois/Fin de soirée | Michel Houellebecq
(extrait de Poésies, 2000, J’ai lu)
• Jeanne était au pain sec | Victor Hugo
(extrait de L'art d'être grand-père)
• Tu es plus belle que le jour | Blaise Cendrars (Denoël-Gallimard)
• Bleu de travail | Thomas Vinau (extrait, la Fosse aux ours, 2015)
• Un de plus | Boris Vian
(extrait de Je voudrais pas crever, le Livre de poche)
• L’amour Fou | Jean L’Anselme
(extrait de La chasse d’eau, 2001, Rougerie éditions)
• Enivrez-vous | Charles Baudelaire
• Les gens du voyage | Frédéric Charles
(extrait de Anthologie de poèmes contre le racisme, 2019, Rue du Monde)
• Prendre corps | Ghérasim Luca (extrait de Héros-Limite, 1995, José Corti)
• Souvenir/Demi-mots amers | Philippe Léotard
(Egée éditions / Balland)
• Les préfixes | Jean Tardieu (Gallimard)
• Green | Paul Verlaine
Le spectacle est déclaré à la SACD.

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Pour commencer
Il faut bien
Avouer que
Souvent la
Poésie m’em-
Merde
Qu’elle me tan
Ne la couenne
Qu’elle m’as-
SomQu’elle me
Jette sur
Le flanc
Comme un cochon
Frappé
Par lMaillet
Surtout lors-
Qu’elle a
Bon gout
Qu’elle
Pue le dé-
Sinfectant
Qu’elle ne lais-
Se aucune
Tache
Sur le carrelage
P.S. : Mallarmé m’a toujours cassé les pieds

Francesco Pittau