POÉSIE SATURÉE / Opus 2

L'objectif de cette collecte est de permettre le financement de l'édition de l'ouvrage "Mère si ... à corps père dû" qui est l'Opus 2 d'un concept d'écriture que j'ai nommé Poésie Saturée.

Les Éditions l'Harmattan soutiennent le projet, ce qui est une grande chance. Le manifeste va rejoindre les ouvrages de la très belle collection l'Orizzonte dans un format 14 x 21, sur papier de lin de 130gr pour les pages intérieures et 250gr pour la couverture à rabats en couleurs.

Valentin de Carbonnières (comédien et metteur en scène) y fait une introduction engagée et le Professeur Giovanni Dotoli signe la préface.

Nous avons besoin de votre soutien pour que l'ouvrage voit le jour car même si nous avons la confiance de nos partenaires, nous devons financer l'intégralité de la parution.

Plusieurs personnes travaillent à ce projet avec un enthousiasme vigoureux et chaque étape est importante pour chacun de nous. Et pour que ce projet devienne le projet de tous, nous avons besoin de votre soutien et de votre confiance.

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POÉSIE SATURÉE / Opus 2

Manifeste

Mère si ... à corps père dû

Un manifeste qui plonge dans le regard de l’autre, la reconnaissance ! La construction de l’être et son identité fortement liée et imprégnée du regard des parents quand les deux sont là, quand il y en a un d’absent.

Une écriture qui évolue sur plusieurs chapitres, une lecture rythmée de leitmotiv comme dès la naissance un cœur qui bat au rythme de nos émotions .

Il est organisé en cinq chapitres de couleur qui sous-entendent une évolution de l’intensité et déclinent en mots, les maux qui, dès la naissance, confrontent l’être à la reconnaissance et à ses émotions.

L’ouvrage interpelle plusieurs personnages, qui, malgré leur nombre, ne sont en rien liés aux cinq chapitres. On peut reconnaître le père, la mère, le conjoint(e), l’amant(e) et le narrateur. Tantôt en manifeste, en déclaration, tantôt en revendication, les poèmes parlent à l’un ou l’autre des personnages de façon distincte et parfois confondue. C’est l’intention du lecteur qui différenciera les personnages.

L’articulation, le temps, la place des mots, apportent une cadence d’écriture et de lecture, soulignée par les leitmotiv. Ils se multiplient au sein des chapitres, comme des ponctuations, des refrains qui ressassent aussi bien des interrogations que des douleurs affirmées, voire revendiquées, semblables à des couteaux qui ravivent les plaies.

Ils concentrent en deux ou trois lignes, le temps fort du poème et peuvent s’incruster dans un autre poème pour en faire le lien ou le croisement.

Ces anaphores inscrivent des rythmes dans l’urgence ou la nonchalance, anticipent et présument de la mise en musique avec des instruments percussifs.

Les mots se jouent également d’un choix répétitif de préfixes, construction, dé construction.

Le tout est Poésie !