PIALAT / ALI, le Ring invisible

Une création HOP cie, textes d'Alban Lefranc...
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet


PIALAT / ALI, Le ring invisible


Maurice Pialat (cinéaste), Muhammad Ali (boxeur), deux personnages, deux trajectoires singulières ayant en commun une manière d’être au monde. Patrick Sueur et Paule Groleau (HOP Cie) portent au plateau ce texte inédit de l’auteur Alban Lefranc.

Le financement demandé concerne la période de création :

- Pour 8000 euros : la réalisation d'un teaser, le financement des décors et des costumes

- Pour plus de 8000 euros : une meilleure rémunération des 4 artistes et 4 techniciens; ils répèteront du 5 au 19 janvier 2017.


Voici le teaser de leur dernière création : III, de Philippe Malone


Pourquoi faire appel au financement participatif ?

C’est une nouvelle création, un nouveau départ, une nouvelle recherche de fonds….

Patrick Sueur, metteur en scène et comédien, Paule Groleau, chorégraphe et danseuse, artistes fondateurs, ont auparavant œuvré au sein de la compagnie « Théâtre Dû », à Mayenne (53).

Fin 2016, le Théâtre Dû n’existera plus.


2017 sera l’année de création de HOP cie.

Leur première création mettra en scène ces deux textes d’Alban Lefranc : « Pialat, l’amour la gueule ouverte » et « Ali, le Ring invisible ».

La compagnie HOP cie concilie un travail de création avec une démarche de sensibilisation du public au théâtre contemporain. La compagnie organise sa démarche autour d’une idée maîtresse : par le mot, le mouvement et le son, parler de l’homme d’aujourd’hui, ce qui fonde son identité sous la forme de spectacles associant textes contemporains, musiques originales et travail théâtral du corps dans l’espace.

Même si H0P cie reçoit le soutien de Mayenne Communauté, du Conseil Départemental et de la Région Des Pays De La Loire. Même si des partenariats existent avec le Kiosque Centre Culturel de Mayenne, Espace St. Clément de Craon, le Théâtre Les 3 Chênes de Loiron et le Pôle Culturel des Coëvrons. C’est une nouvelle recherche de fonds….

Des fonds pour répéter, créer, mettre en lumières, en mouvement, pour valoriser une démarche déjà ancienne de mise en scène de textes d’auteurs contemporains….


Leur prochaine création : Pialat, la gueule ouverte / Ali, le Ring invisible

Textes d’Alban Lefranc

Mise en scène : Patrick Sueur et Paule Groleau

Scénographie et costumes : Joëlle Bondil / Images : Nicolas Lelièvre et Paule Groleau, avec : Léon Hardy / Lumières et son : Distribution en cours

Avec : Régis Royer, Patrick Sueur, Hélène Vienne

Maurice Pialat (cinéaste), Mohammed Ali (boxeur), deux figures singulières ayant en commun une manière d’être au monde. Les deux exposent leurs colères, les refus, leurs emportements. Que ce soit pour Pialat ou pour Ali, c’est à chaque fois une leçon de coups qu’il s’agit de recevoir et de donner. Ici, la scène est un champ de bataille, le ring un espace où l’on dialogue. Mettre en scène Pialat/Ali est le moyen de questionner notre rapport à l’art, notre notion de distance aux autres et la place que l’on occupe dans la société, celle que l’on défend, pour laquelle il faut se battre.

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DYPTIQUE

Alban Lefranc propose de reconstruire des bribes de l’intimité, de la psychologie et des démons personnels d’un grand réalisateur de cinéma et raconte, en quoi, bien au-delà des cordes du ring, a consisté le punch de Cassius Clay, futur Muhammad Ali. Il dit les coups portés aux Etats Unis, à la domination blanche et d’où venaient cette énergie et ce talent.

Ces deux textes parlent de ce qui habite nos consciences, nos rêves, nos effrois. Ils exposent les colères, les refus, les comportements. Qu’il s’agisse de Pialat ou de Ali, c’est à chaque fois une leçon de coups qu’il convient de recevoir et de donner. Ce qu’il faut voir ici est la description d’un combat.

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L’ECRITURE, LA LANGUE

Véritable tourbillon littéraire, il y a une grande liberté dans l’écriture de cet auteur, proche d’un langage théâtral, avec un rythme interne implacable qui ne demande qu’à être dit.

Alban Le franc écrit au « couteau », il lance, racle, fend, entaille, poignarde, écorche. Il a une façon de « blesser » la langue parce que le monde nous blesse. Cette langue qui lacère, scande, fait effraction. Elle est pourtant légère, organique !

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L’HISTOIRE

Chez Pialat le texte est rythmé par une retranscription partielle d’une interview radiophonique sur son premier film « L’enfance nue », ainsi que par des dialogues extraits de deux films, « L’enfance nue » et « Nous ne vieillirons pas ensemble ». On y rencontre également, un Pialat faisant largement œuvre autobiographique, provocateur, victime volontaire, des femmes depuis sa plus tendre enfance, depuis sa mère, le thème essentiel de son œuvre, la solitude et l’abandon.

Le point de départ chez Ali est quand il était encore le jeune Cassius Clay, soit l’histoire de la naissance d’un corps, d’une vocation, d’une révolte et d’un mythe. Ali a été un grand agitateur de foules. Sa technique pugilistique, en apparence suicidaire, ses déclarations fracassantes contre la guerre au Vietnam et aux côtés des Black Muslims, tout concordait à faire de lui un formidable catalyseur de haines et de passions.

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LA MISE EN SCENE

Comment passer du texte, du récit au plateau ? Comment traduire cette littérature en un objet scénique ? Alban Lefranc ne se positionne pas en tant que biographe, il propose une vision, des hypothèses, le processus tient un peu du théâtre, la langue fait merveille, elle est faite pour l’oralité.

Mettre en scène ce dyptique, c’est parler de nous, c’est nous questionner sur notre rapport à l’art, sur ce qui nous pousse encore à créer, à « foncer dans les murs », ce qui déclenche l’envie de création. La notion de distance aux autres, de la place qu’on occupe dans la société, la place que l’on défend pour laquelle il faut se battre et qui est primordiale.

Le ring sera un dialogue et la scène un champ de bataille.

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Le calendrier

La programmation, à ce jour

  • Les 3 et 4 mars 2016 : Mise en voix et en espace à « L’Avant-Scène », à Laval.

  • Le 20 janvier 2017, création au théâtre des 3 chênes (Loiron).

  • Le 27 janvier 2017, à l’Espace Culturel Saint Clément (Craon).

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Autour de l’évènement

  • Une soirée Cinéma/Apéro/Lecture : Projection d’un film de Maurice Pialat, le mercredi 8 mars 2017, au cinéma le Trianon, au Bourgneuf-la-forêt.

  • Un apéro/Lecture : En présence de l’écrivain Alban Lefranc, le jeudi 12 janvier 2017, à la Médiathèque de Loiron-Ruillé.

  • Une projection d’un film autour de Mohammed Ali, le mercredi 7 décembre 2016, au cinéma le Trianon, au Bourgneuf-la-forêt.

  • Des ateliers autour du jeu du comédien, avec Patrick Sueur, autour du spectacle Pialat / Ali, le Ring invisible, le lundi 28 novembre 2016 et le mardi 13 décembre 2016, aux 3 chênes, à Loiron.

  • Une répétition publique, le vendredi 13 janvier 2017, aux 3 chênes, à Loiron.

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A quoi sert l'argent collecté

PIALAT / ALI, Le ring invisible


Maurice Pialat (cinéaste), Muhammad Ali (boxeur), deux personnages, deux trajectoires singulières ayant en commun une manière d’être au monde. Patrick Sueur et Paule Groleau (HOP Cie) portent au plateau ce texte inédit de l’auteur Alban Lefranc.

Le financement demandé concerne la période de création :

- Avec 8 000 euros nous pourrons assurer la réalisation d'un teaser, le financement des décors et des costumes

- Si nous récoltons plus de 8 000 euros, cela permettra une meilleure rémunération des 4 artistes et 4 techniciens, en répétitions du 5 au 19 janvier 2017.


Objectif de collecte

8 000,00 €

Montant Global

41 222,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Décor, teaser, costumes :

Costumes, accessoires : 2 600,00 €
Teaser (montage, éclairage, réalisation) : 1 500,00 €
Achat de matériaux, décor à créer : 4 000,00 €
SOUS TOTAL 8 100,00 €

Défraiement des artistes et techniciens :

Commande de réécriture du texte par l’auteur : 3 300,00 €
Hébergement, repas, transports : 4 950,00 €
SOUS TOTAL 8 250,00 €

Salaires artistes, 10 jours de répétition :

4 artistes (salaires bruts) : 7 693,00 €
Charges patronales : 8 614,00 €
4 techniciens (salaires bruts) : 7 693,00 €
SOUS TOTAL 24 000,00 €

Contreparties et retenue Crowfounding :

Achats de textes et d’affiches, envois : 872,00 €
SOUS TOTAL 872,00 €

TOTAL

TOTAL 41 222,00 €

Recettes

Désignation Montant

Subventions publiques :

Conseil Départemental de la Mayenne : 6 000,00 €
Mayenne Communauté : 7 500,00 €
Région des Pays de la Loire : 6 000,00 €
SOUS TOTAL 19 500,00 €

Résidences et partenariats :

Co-Production : Le Kiosque Centre Culturel de Mayenne 4 500,00 €
Les 3 chênes, Loiron, Craon, Evron 6 000,00 €
SOUS TOTAL 10 500,00 €

Autofinancement :

Recettes, spectacles : 3 222,00 €
SOUS TOTAL 3 222,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 8 000,00 €

TOTAL

TOTAL 41 222,00 €

PROJET ARTISTIQUE ET CULTUREL


LES NOUVELLES ORIENTATIONS DE LA COMPAGNIE :

Priorité aux 15-25 ans - Entre note d’intention et manifeste


LE CHOIX DES ECRITURES CONTEMPORAINES

Hop Cie affirmera son soutien à l’écriture dramatique contemporaine, dans toutes les déclinaisons possibles, pour consolider encore la circulation et la création de textes d’auteurs émergents.

Un comité de lecture sera mis en place et sera ainsi un outil précieux pour faciliter cette émergence.


UN PARCOURS DE CREATION SUR LES TROIS PROCHAINES ANNEES CIBLANT EN PRIORITE LES ADOLESCENTS ET LES JEUNES ADULTES

Nous orienterons fortement le projet artistique, pour les saisons à venir, vers un théâtre qui concerne les jeunes de 15 à 25 ans. Cette option inclut les créations de Hop cie et l’action artistique.

Le comité de lecture aura en charge de mettre en avant les auteurs(es) qui écrivent pour parler à la jeunesse d’aujourd’hui.


DES ŒUVRES EN ECHO AU MONDE D’AUJOURD’HUI

Nous choisirons régulièrement des textes tenant compte de cette orientation. Le choix des pièces se fera toujours en fonction de leur exigence littéraire, de leur intérêt dramaturgique, de leur écho dans le monde d’aujourd’hui et de leur attractivité en diffusion.


UNE COMPAGNIE, UN TERRITOIRE

Hop Cie conduira des projets de sensibilisation sur le territoire de notre implantation locale, avec des actions précises et conséquentes pour une irrigation s’appuyant sur des collaborations avec les structures déjà présentes sur le terrain.

Un projet (Spectacle interactif, une immersion au cœur d’un quartier de la ville), débutera dès le mois de février 2017 :

Passer plusieurs semaines avec une petite équipe artistique à la rencontre des habitants d’un quartier. Organiser des « soirées-veillées » dans leurs appartements avec leurs familles, leurs voisins, leurs amis. Réaliser ensuite des interviews individuelles pour dresser des portraits représentatifs de la population « 15-25 ans ». Avec l’aide d’un auteur(e), collecter des histoires sur le quartier de cette ville. Écrire puis jouer un spectacle dont le fil conducteur serait : « D’où je viens, où je suis, où je vais ? ».

Quel chemin est emprunté pour approcher celles et ceux qui se sentent généralement peu concernés par la culture ?

Une ville, c’est un monde en soi, avec ses générations, ses anciens résidents, ses nouveaux arrivants, ses communautés, sa vie, ses faits divers, ses joies et ses peines… Il y a de l’intime et du public, du non-dit, de l’hurlé et du chuchoté. Nous voulons donc pratiquer l’échange de générosité, il faut bien se connaître avant d’oser faire un bout de chemin ensemble. Ces différentes rencontres, ces échanges, nous donnerons l’occasion d’entrer dans une sorte de complicité.

Impliquer le plus grand nombre, en particulier celles et ceux qui ont rarement la parole, tous âges confondus. Investir les différents lieux du quartier, travailler en rapport avec l’urbanisme, il sera bien sûr question de théâtre mais également de danse, de mouvements. Cela peut être un véritable tremplin pour la nouvelle orientation de notre structure.


L’ACTION ARTISTIQUE EN PRISE DIRECTE AVEC LES CREATIONS

Nous développerons l’action artistique avec une présence continue des metteurs en scène, comédien et danseuse que nous sommes dans tous les dispositifs et projets : Ateliers de Pratique artistique (adultes amateurs, adolescents), options « Théâtre », lycées, clubs « Théâtre » en collèges…

Un atelier hebdomadaire, sur 4 mois aura d’ailleurs lieu, au lycée Rochefeuille de Mayenne, autour de notre prochaine création « Pialat/Ali le ring invisible.

Les élèves d’une ou deux classes travailleront ainsi sur un « Alias Ali » à partir de rumeurs sur celui qui, aujourd’hui encore, reste une icône au parcours épousant celui de l’histoire des États Unis. Les élèves travailleront, encadrés par un comédien et une danseuse. Un montage de textes, d’interviews de celles et ceux qui l’ont connu, aboutira à une « restitution » par les élèves (garçons et filles de ces classes), fin mai/début juin 2017, à l’auditorium du Grand Nord à Mayenne.

Pour finir, seront également mis en place « les lectures du jeudi » : un rendez-vous mensuel ouvert à tous, autour des textes de théâtre, récits, choisis et lus par les élèves des ateliers théâtre, mis en place par la compagnie dans ses locaux, à la Visitation, à Mayenne.


L’AUTEUR DANS LE PAYSAGE

Chaque saison nous proposerons à une ville faisant partie de Mayenne Communauté, la présence pendant une période (à déterminer) d’une équipe artistique constituée d’un auteur (édité et joué), d’un metteur en scène, d’un binôme d’acteur et d’une conseillère-coordinatrice artistique. Le dispositif inclura des spectacles à domicile, un stage théâtre pour adolescents et adultes, un atelier d’écriture, et une « valise théâtre » à destination des collèges, lycées et médiathèques, une collecte auprès de la population avec restitution finale. Il s’agira d’apporter toute une série d’outils pour la sensibilisation aux écritures d’aujourd’hui. En lien avec les structures locales, nous espérons ainsi faire naître des commandes d’écriture et des projets de théâtre issus directement des territoires visités.

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LES CREATIONS DE HOP CIE

Dans les deux années à venir la compagnie sera au travail autour de deux créations :

  • 2017 : « Pialat/Ali le ring invisible ».
  • 2018 : Une pièce, ciblant les 15 à 25 ans, est en réflexion. Elle pourrait être du répertoire contemporain, mais également (et ce serait la première fois) une pièce du répertoire classique revisitée.

Par ailleurs en 2017 plusieurs propositions de petites formes seront présentées dans différents endroits :

  • « Ce que j’appelle oubli », de Laurent Mauvignier, récit fiction librement inspiré d’un fait divers, survenu à Lyon en décembre 2009, sous la forme d’une mise en voix et en espace.
  • « Ici l’inconnu », de Emmanuel Darley, une brève correspondance entre photographie et écriture. Une suite de neuf images et un texte de fiction composent un récit inédit. En partenariat avec le Kiosque Centre culturel de Mayenne et la médiathèque du Grand Nord. Une exposition de neuf images devrait avoir également lieu lors de cette lecture/dansée.

Patrick Sueur et Paule Groleau.

Contreparties

Un coup de pouce

pour 10,00 € et +

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Un grand merci.....

Un coup de main

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Un gentil soutien

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Un soutien travailleur

pour 70,00 € et +

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49 DISPONIBLES

Assister à une répétition....

Un soutien jouisseur

pour 110,00 € et +

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Une lecture privée de textes «Confessions érotiques» ou « Confessions gastronomiques», en Mayenne et aux environs....

Un formidable soutien

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Un texte d'Alban Lefranc...

Un soutien jouïsseur et parisien

pour 260,00 € et +

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Une lecture privée de textes «Confessions érotiques» ou « Confessions gastronomiques», en région parisienne....

Un beau soutien

pour 280,00 € et +

0 ARTINAUTES

Un texte d'Alban Lefranc dédicacé par l'auteur....