PHILIPPE OYHAMBURU, L'IRRÉDUCTIBLE

BANDE ANNONCE

AVANT-PROPOS

Poupou fête en juin 2023 ses 102 ans. Pour un homme qui a toujours eu le sens de la fête, le goût de la vie et la passion des arts, il s’agit d’un évènement.

Né le 26 juin 1921, Philippe Oyhamburu a été tour à tour musicien, danseur, chorégraphe, chef de chœur, homme de radio et écrivain. Connu comme le fondateur des ballets et chœurs basques Oldarra, puis Etorki, il a essaimé la culture basque à travers le monde et en est aujourd’hui l’une des figures emblématiques.

Ce film documentaire a eu plusieurs noms depuis le lancement du projet il y a 10 ans.

Après Euskaldun Seme, Aujourd'hui j'ai 100 ans et Philippe Oyhamburu, l'irréductible, le film a trouvé son titre définitif : BIZI NAIZENO, JE DANSERAI LA VIE.

À l’occasion de la célébration de ce siècle de vie, ce documentaire retrace le parcours atypique et protéiforme de cet homme qui s’est dévoué corps et âme à la promotion et la valorisation d’une culture basque qu’il souhaite ouverte sur le monde.

SYNOPSIS

BIZI NAIZENO*, JE DANSERAI LA VIE est un documentaire de création sur Philippe Oyhamburu, gracieux centenaire et ambassadeur de la culture basque. Réalisé par sa petite-fille Lucia Barahona qui le filme depuis plus de dix ans, ce portrait musical traverse les époques et revisite le parcours de ce chorégraphe et chef de chœur qui a su impulser un renouveau dans la danse et le chant choral basques. Un film qui aborde avec justesse et tendresse d'autres thématiques, comme la transmission, l’engagement politique et l’amour de la vie.

*Tant que je vivrai

NOTE D'INTENTION

Le documentaire de création BIZI NAIZENO, JE DANSERAI LA VIE, est une réflexion sur le temps et la transmission, le portrait d’un homme de culture, capable de vivre au présent tout en étant riche de son passé et de ses projets.

Les vies et les expériences des ancêtres ont-elles une résonance dans celles de leurs descendants ? Philippe Oyhamburu a son avis sur la question et n’hésite pas à transmettre à sa famille cette notion d’atavisme.

Le film s’intéresse à l’art et la création sous diverses formes, ainsi qu’à la vie d’artiste. Que signifie se construire en tant qu’artiste, notamment quand on a eu 15 ans en 1936 et 18 ans en 1939 ? Quelles sont les rencontres marquantes et comment se fraie-t-on un chemin ? Quel bilan peut-on dresser rétrospectivement et l’art est-il une autre forme d’engagement politique ?

Partager un pan de l’histoire du chant et de la danse basque est également une des intentions du film, la richesse du répertoire folklorique basque, ses chants polyphoniques, ses danses variées, parfois très athlétiques, étant un précieux patrimoine à conserver. L’apport artistique de Philippe Oyhamburu dans ce domaine a été notable et fait de lui une référence dans le milieu de la danse basque contemporaine.

Ce film souhaite rendre hommage à un ambassadeur de la culture basque, devenu auteur de nombreux ouvrages, sur la langue basque notamment, qui prône une ouverture au monde comme remède au repli sur soi et démontre avant tout que l’élan vital provient de l’envie profonde de créer.

Inscrire ce film dans une temporalité où l’on ressent l’importance du présent était pour moi essentiel et la célébration des 100 ans de Philippe s’est imposée comme le moment idéal pour caractériser cette force de l’instant. Parallèlement à cette réflexion sur la question du temps, la narration du film s’organise autour de trois thématiques centrales qui sont : la vitalité, la construction et l’atavisme.

La vitalité, car elle se rapporte à l’instant présent et au bien-être. Mais aussi la vitalité de l’esprit qui s’abreuve de savoir et le partage, Philippe étant toujours à 101 ans un orateur capable de partager les moments clés de son histoire.

La construction, car elle a été son mot d’ordre pour conserver cette vitalité et continuer à aller de l’avant avec de nouveaux projets à bâtir. Mais aussi la construction de l’homme et de sa pensée qui entremêle parcours professionnel et personnel, avec ses hauts, ses bas, ses forces, ses faiblesses et ses contradictions. Le récit de la vie de Philippe ne peut se réduire à son parcours artistique, car il ne saurait se défaire de l’enfant qu’il a été, de ses expériences de jeune homme, puis plus tard d’homme engagé.

Je m’intéresse depuis toujours à la notion d'atavisme, qui entremêle généalogie, hérédité et transmission. Le nom Etorki de la troupe des ballets et chœurs basques signifie atavisme. Philippe, lui-même, dans l’analyse de son parcours et de sa personnalité utilise souvent les termes d’héritage ou de legs venant de ses ancêtres, car il estime que certains traits ou facettes relèvent de l’inné.

Avec ce film, je souhaite poser mon regard sur la vie d’un homme dévoué corps et âme au rayonnement d'une culture et partager sa manière singulière de l’apprécier.

UN APPEL AUX DONS POUR AIDER CE FILM À EXISTER

Grâce à ce financement participatif, nous serons soutenus dans la réalisation de ce documentaire que je porte depuis 10 ans.

Avec votre soutien, nous concrétiserons un film patrimonial de qualité d'une heure dont l'objectif premier est d'être vu et partagé au maximum. Destiné à toutes les générations, il permettra de découvrir ou redécouvrir la danse et le chant choral basque et de mieux connaître le parcours de cet éminent acteur.

Nous vous remercions d'avance pour votre solidarité et votre confiance. Nous avons hâte d'organiser une projection du film en avant-première pour vous tous qui connaissez de près ou de loin PHILIPPE OYHAMBURU.

CV DE LA RÉALISATRICE

- LES CHAMPS DU POSSIBLE (52', 2022) produit par TBC Productions et 24 Images. Ce documentaire part à la découverte d’initiatives privilégiant une alimentation saine et durable et répond à la question : " Et si la réponse à la crise écologique se trouvait dans nos assiettes ? " Diffusion France 3 Ile-de-France.

- BASNEERE, UNE FIN MEILLEURE (52', 2014) produit par Enfin Bref Productions. Tourné à Ouagadougou au Burkina Faso, ce documentaire raconte la collecte et le recyclage de sacs plastique par des femmes sensibilisées à la pollution et formées à la technique du crochet, qui transforment ces déchets en objets du quotidien. Diffusion Cinaps TV, sélection Festival Cinécolo-Haïti, Terra Festival de Guadeloupe et BéninDocs Festival.

- DON CRUZ ET LES ENFANTS-OISEAUX (52', 2007) produit par l’association Cinethnic. Ce documentaire nous présente la spectaculaire cérémonie préhispanique des « voladores » et la première école enseignant ce savoir à la jeune génération totonaque du Mexique. Sélection Festival International de Cinéma Latin à Paris.

- KALY, L'INITIÉ BASSARI (52', 2006) produit par l’association Cinethnic. Ce documentaire raconte le combat contre les masques et le rite de passage de l’enfance à l’âge adulte d’un jeune adolescent au cœur d'une ethnie reculée du Sénégal. 10 Francs Distribution, diffusion CIRTEF, Alliances Françaises et télévision sénégalaise.

Je suis depuis toujours passionnée par les voyages, par la rencontre avec d’autres cultures et par les arts et traditions populaires. Par mon travail documentaire, je souhaite contribuer à la préservation et à la valorisation des patrimoines oraux et immatériels. Depuis plus de 17 ans, je suis également réalisatrice, cadreuse et monteuse dans les milieux institutionnel, culturel, corporate, presse, politique.

Contact de la réalisatrice : 06 24 64 92 15 lucia.barahona@gmail.com

Contact de la productrice Yohanna Dufourg : 06 88 96 31 23 agencecrossroads@gmail.com

PARTENAIRES

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