Paris Mon Idéal

En comédies musicales

West Side Story

Le classique. Et les classiques ne le sont pas pour rien. La scène d'introduction notamment, devenue mythique, sera pour nous une base solide pour la conception de la scène où Emilio arrive à Paris rempli d'espoirs et d'illusions. Les danses seront donc à ce moment dans le style de Jérôme Robbins, qui était le chorégraphe et metteur en scène du film. L'extrait en question pour vous raffraichir la mémoire :

Les Demoiselles de Rochefort

Impossible d'évoquer dans la même phrase "comédie musicale" et "France", sans mentionner les soeurs jumelles. De ce film français que nous chérissons tant il est unique en son genre, nous tirerons inspiration des chorégraphies de Norman Maen et de Gene Kelly, des compositions du maitre Legrand, et de la réalisation du cher Demy.

La La Land

C'est la comédie musicale contemporaine qui a le plus marqué les esprits. Elle fait référence directement aux films de ce genre qui l'a précède et c'est aussi pour cela que nous l'apprécions. Ses musiques, bien qu'assez simples, nous transportent le temps de la projection puis nous tourmentent pour toujours. 

Il est aussi intéressant de noter qu'à la fin du film une vision des plus magnifiées de la capitale française y est présentée en images, nous faisant pénétrer dans un mythique club de jazz, Le caveau de la Huchette. Ce dernier arbore d'ailleurs aujourd'hui l'affiche du film sur sa vitrine.

Les musiques

Jazz. Jazz, afro-jazz, rap et encore jazz. Nous désirons à la fois nous mesurer aux classiques des comédies musicales tout en les modernisant. C'est pourquoi notre musique suivra une évolution à travers le récit, nous amenant d'un jazz classique à des compositions plus urbaines, nous permettant d'hybrider les 2 dans un mélange savoureux. Pour ce type de mélange, nous sommes assez friands de "Comme à l'époque du Jazz" des Sages Poètes de la Rue. En ce qui concerne les morceaux les plus classiques, nous aimons "Caravan" de John Wasson, que nous pouvons entendre dans Whiplash  ou bien les morceaux de Cowboy Bebop. 

Un Américain à Paris

La ressemblance scénaristique n'aura pas échappée aux plus érudits d'entre vous. En effet, comme son titre l'indique, ce film narre l'arrivée d'un américain dans notre capitale, ayant pour ambition de se faire reconnaître et connaître en tant que peintre, tout en trouvant l'amour. Ce film nous a beaucoup marqué comme beaucoup d'entre vous on l'imagine mais il est important de voir notre court-métrage comme entièrement différent du film. L'époque est différente, la culture latino-américaine amenée par Emilio l'est aussi, les musiques le seront à travers notamment le rap ou d'autres styles de jazz, enfin le point de vue sur la capitale diffère complètement. 

Ce qui nous a poussé à faire le film n'est pas une glorification de la ville lumière comme on a l'habitude de le voir dans de très nombreuses productions audiovisuelles commes les pubs, les séries (cf Emily in Paris) ou bien encore les très nombreux films. Au contraire, nous poussons le développement de cette célébration extrême et peu nuancée en amenant au sein de cet idéal de vie un étranger qui aura cru et rêvé ce paradis terrestre, et qui sera forcément déçu par ce dernier. C'est un phénomène réel qui porte d'ailleurs le nom scientifique de syndrome de Paris et qui toucherait plus particulièrement les touristes japonais lorsqu'ils constatent le fossé existant entre le Montparnasse des Années Folles par exemple, qui est canonisé à l'étranger, et la réalité de la ville, forcément plus maussade.