LARMES DE CROCODILE

Larmes de crocodile est un spectacle féministe qui revisite l’histoire des hommes, des femmes et de leurs relations en 70 minutes. Oui, c’est possible, et c’est drôle, engagé, poétique et percutant.

Larmes de crocodile sera représenté du 2 au 21 juillet, à 13h25, au 11.Avignon, 11 Bvd Raspail à Avignon, tous les jours sauf les lundis.

Nous avons besoin de vos dons pour nous aider à financer cette diffusion qui représente un coût important pour notre compagnie, mais qui est aussi une grande opportunité de visibilité nationale et internationnale, de rencontre avec des professionnel.les de la culture et d'éventuel.les futurs producteurs de nos prochains projets.

La LICRA (Ligue contre le racisme et l'antisémitisme) a d'ores et déjà sélectionné le spectacle dans son programme avigonnais !

LARMES DE CROCODILE, LE PITCH :

Et si on revisitait l'histoire de la femme, de l'homme et de leurs relations à l'aune des questions de genre ? Voilà ce à quoi s'attelle avec dérision et un bel aplomb Larmes de crocodile. Dans ce spectacle un homme et une femme se font face. Traversant plusieurs moments fictifs ou réels de l'humanité, le duo échange sans tabous. De la Genèse au film 2001 l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, d'une rencontre à Ibiza en 1975 à l'attentat anti-féministe de Montréal en 1989, les séquences et les références déplient derrière leur naïveté assumée une pertinente réflexion sur les constructions de genre. Et nous rappellent, sans didactisme, qu'il appartient à chacun de transformer la réalité.

Convoquant musiques, chants et dessins, Larmes de crocodile déboulonne le patriarcat dans une écriture de plateau à la fantaisie et la verve percutantes.

LARMES DE CROCODILE, C’EST QUI ?

C’est d’abord la comédienne Fanny Catel et le musicien Jean-Noël Françoise qui fondent en 2015 la compagnie Hors d’oeuvres basée à Caen.

Ensemble il et elle ont envie de questionner des sujets de société en revendiquant un théâtre avant tout visuel et sonore : des textes qui s’inventent et s’écrivent au plateau, de la musique live, des tableaux sonores, un humour assumé, et la tentative de faire un pas de côté pour proposer aux spectateurices un angle de regard inattendu sur les sujets abordés. Du théâtre où le son occupe une place prépondérante parce qu’il est musicien et qu’elle est comédienne et que parfois il et elle préfèrent chanter les mots plutôt que simplement les dire.

Larmes de crocodile est leur deuxième spectacle. Il a été créé en 2020 en étroite collaboration avec Clarisse Texier, Violaine De Maupeou, Arnaud Leger, Fred Hocké et Sébastien Laurent : respectivement comédienne, dessinatrice, musicien, plasticien et chorégraphe. Et toutes et tous ont réfléchi, écrit, improvisé, débattu, afin de décloisonner les rôles, et d’arriver ensemble à un objet théâtral commun et partagé.

Larmes de crocodile a été coproduit par les 3 Centres Dramatiques Nationaux de Normandie : la Comédie de Caen-CDN, Le Préau CDN de Vire-Normandie, le CDN de Rouen-Normandie, ainsi que par le Centre Culturel Juliobona à Lillebonne, et l'Espace Rotonde à Petit-Couronne.

Il a été soutenu par le Panta-Théâtre à Caen, Itinéraire d'artiste(s)-Rennes-Brest-Nantes-Rouen, La Bibi, Le Bazarnaom, et Le Labo des Arts de Caen.

Il a reçu des aides publiques pour sa création et sa diffusion de la DRAC Normandie, la Région Normandie, le Conseil Départemental du Calvados, la Ville de Caen et l'ODIA Normandie.

Le spectacle a été sélectionné pour jouer au festival Le Chaînon Manquant 2021 où il a été très remarqué. S'en est suivi une "tournée chaînon" d'une quarantaine de représentations.

Depuis sa création en 2020, il a été représenté près de 80 fois.

LARMES DE CROCODILE, C’EST QUOI ?

L'humour et la joie comme point d'orgue : Hors d’œuvres a pour principe de faire une grande place à l'humour et à la joie tant dans son travail de création, que dans les œuvres créées. L'humour permet de dédramatiser des sujets parfois sensibles, ou sensibles pour certain.es (la violence subie par les femmes dans Larmes de crocodile par exemple), et la joie est nécessaire pour vivre ensemble malgré nos désaccords. Cette dimension permet surtout d'avancer ensemble, et pas les uns contre les autres.

La musique, un langage que tout le monde comprend : la place de la musique dans les créations de la compagnie est essentielle. Elle ajoute une note particulière à nos fictions, soutenant ou contredisant le texte, accentuant le propos, ou apportant une respiration. Elle est un langage à part entière. Elle permet d’aborder nos thématiques sous un autre angle et de créer un rapprochement avec le public, notamment en invitant les spectateurices à chanter avec nous, ou avec l’utilisation (à outrance) de micros, pour amplifier les sons du plateau, et entretenir une extrême proximité entre le public et les interprètes.

Une écriture de plateau collective : nous écrivons à plusieurs mains, des mains de différentes couleurs, aux vécus riches, touchants et troublants. Nous parlons à plusieurs voix et de plusieurs couleurs pour nous adresser à chacun et chacune, à tous et à toutes. Pour donner à voir que rien n'est uniforme dans la vie, que les racines uniques n'existent pas, qu'elles sont multiples, se nourrissent et s'enrichissent en se mélangeant.

Le dessin pour toucher lorsque les mots ne suffisent plus : dans nos créations, le dessin est également une langue à part entière. Il apporte une dimension onirique au jeu des interprètes, il permet de donner forme aux mots, aux idées, aux concepts. Il apporte souvent le décalage ou la distance nécessaire à un sujet grave (comme souvent en BD).

L'art comme transcendance, comme un moyen de dépassement, de franchissement, pour mieux se comprendre soi et le monde : une œuvre artistique n'a pas la prétention de présenter une vérité universelle, les éléments d'un raisonnement rationnel, étayé et scientifiquement prouvé ou prouvable. Une œuvre artistique s'adresse à l'imaginaire de chacun.e, à ses émotions, à ses contradictions. Ainsi, elle vient compléter et enrichir les nombreux ouvrages (militants, universitaires, politiques) ayant touché à ces sujets en permettant aux spectateurices de faire un pas de côté, de se plonger dans une fiction, pour mieux débattre du réel et le comprendre.

LARMES DE CROCODILE, C’EST OÙ ?

C’est au 11.Avignon, 11 boulevard Raspail à Avignon, dans la salle 3.

Le 11.Avignon, est un lieu du Festival Off d'Avignon. Il est très repéré des professionnel.les de la culture et des écritures contemporaines. C’est un peu le IN du OFF.

C’est très encourageant et gratifiant d’y avoir été sélectionné pour cette programmation 2024.

C’est aussi un vrai coup de pouce pour accroître la visibilité nationale de la compagnie.

C’est un lieu où on est bien accueilli, où on prend soin de nous, où on est accompagné.

C’est un lieu où on peut manger ou boire un verre avant ou après les spectacles, et c’est un lieu climatisé ;-)

LARMES DE CROCODILE, C’EST QUAND ?

C’est tous les jours, à 13h25, pendant toute la durée du festival Off d’Avignon, du 2 au 21 juillet 2024, sauf les lundis.

18 représentations dans l’effervescence du plus important festival de théâtre du monde !

C'est le "marché" du spectacle vivant. Les directeurices de salle de spectacle de la France entière viennent y préparer leur programmation, y repérer des compagnies émergeantes, y chercher la perle rare ou le coup de coeur qui les fera vibrer et qu'ils et elles auront envie d'accompagner.

LARMES DE CROCODILE, POURQUOI ?

Parce que c’est un spectacle engagé et plein d’humour qui pose un tas de questions, sans donner de leçon et sans être didactique.

Parce que vous avez envie de défendre une compagnie qui travaille sur des sujets sociétaux avec bienveillance, tant dans la relation avec ses collaborateurices, que dans la façon dont les sujets sont traités.

Parce que c’est un spectacle qui invite chacun.e à une remise en question, et donner un coup de pouce ici, c’est faire un pas en faveur d’une meilleure compréhension de soi et des autres.

Parce que c’est un spectacle qui a déjà fait ses preuves, avec près de 80 représentations depuis sa création (notamment dans le réseau « Chaînon »), et des spectateurices à chaque fois très enthousiastes, et qui mérite d’être encore représenté.

Parce que jouer au 11.Avignon nous offre la possibilité d'une vitrine exceptionnelle dont nous aurions tort de nous priver.

Parce que nous sortons à l’automne 2024 la suite de Larmes de crocodile, un spectacle sur le racisme, et que nous avons besoin d’un coup de pouce en visibilité pour promouvoir ce nouveau spectacle, et rencontrer des producteurices pour les projets suivants.

Parce que jouer au 11.Avignon, c’est absolument génial, mais ça a un coût.

Parce que jouer dans le Off d’Avignon, c’est super, mais il faut se faire remarquer parmi les 1500 autres compagnies du Off, et que pour cela nous allons travailler avec les meilleur.es chargé.es de diffusion de l’univers : Grégoire et Karine !

Ou tout simplement parce que vous mourrez d'envie de voir ou revoir ce spectacle !

Et puis parce que ce spectacle est une grosse tarte à l’amour dont vous ne ressortirez pas indemne.