La Femme Béluga

Court-métrage
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

La femme Béluga c'est l'histoire du pouvoir évocateur d'une couleur, c'est l'expression d'une crise intérieure. A travers la couleur bleue, le film dresse le portrait d'une femme qui a peur de vieillir.

 

Synopsis 

Ysaline s’apprête à rafraîchir les murs de son salon en les repeignant en bleu. Indécise, peu convaincue, elle change de nuance encore et encore... jusqu’à se rendre compte que cette couleur la ramène auprès de Maud, une femme plus agée qu’elle a un temps fréquenté. Dès lors, la couleur bleue n’est autre que le reflet d’une obsession. 

 

Ce film est issu d'un long processus d'écriture, c'est très important pour moi de pouvoir le tourner car il s'agit de l'aboutissement d'un travail de longue haleine. De plus, il sera le premier court-métrage de fiction que je tourne hors école avec une équipe à mes côtés. Je veux nous donner à tous les moyens de faire un beau film. 

 

Quelques mots sur moi : 

Je suis une jeune cinéaste sortie de l'université de Lille. Je poursuis actuellement mes études en cinéma à l'insas en réalisation. J'ai déjà quelques projets derrière moi, en documentaire notamment. Aujourd'hui je souhaite m'affirmer en tant que réalisatrice grâce à un projet hors école. La femme Béluga est un récit qui résonne en moi depuis quelques années. J'ai mis longtemps à pouvoir le mettre en forme. C'est donc avec grand bonheur que je prépare ce film. 


FAQ

Plusieurs d'entre vous m'ont déjà posé cette question. Je reconnais que j'ai souvent été prise au dépourvu car vous vous en doutez, ce film ne suit pas les tribulations d'un cétacé. Ce titre interloque, ça me fait sourire. En fait le titre du film est aussi le nom du tableau que Maud offre à Ysaline au sein même du récit. Le dessin et le tableau se font échos par leur pudeur, leur caractère étrange et aquatique. Il n'y a pas de lien figé entre le béluga et mon protagoniste, juste une image qui me parle, et qui fait parler. Et puis, ce que je sais, c'est que là où il y a du vide, n'importe qui peut y glisser une part de lui-même, à savoir sa propre imagination.

L’idée de ce film me vient d’une huile que j’ai peinte il y a quelques années, sans construction, sans recherche, sans remords. La couleur bleu est quelque chose qui traverse un grand nombre de mes travaux. J’ai beaucoup dessiné de femmes bleues, et je me demande si ce film n’est pas une tentative de les faire vivre à l’écran.

A travers ce récit, je voulais également parler de la peur de vieillir. C’est une peur qui touche absolument tout le monde. Elle est malheureusement plus visible chez certaines femmes car celles-ci ont grandi sous l’emprise de leur image. Immédiatement j’ai imaginé un couple de femme avec une grande différence d’âge. Loin du stéréotype de la cougar, je voulais dépeindre une relation ambiguë entre les deux personnages. Maud fréquente-elle Ysaline par amour ou par envie ? Peut-on aimer quelqu’un juste pour lui-même, sans intérêt ni arrière pensée? C’est une question à laquelle ne n’ai jamais trouvé de réponse.

J'envisage d'envoyer La Femme Béluga en festival. Ce film pourrait donc constituer une carte de visite pour la suite de mes aventures cinématographiques!

A quoi sert l'argent collecté

Cette collecte est essentielle dans ce processus de production. En effet, c'est elle qui va permettre de rendre viable ce joli projet. Les fonds récoltés serviront au défrayement de la régie, à l'achat de matière première pour les décors, à la location de matériel et à la rémunération des commédiennes. 

Même le plus petit des don compte énnormément. 1 euro peut faire la différence, l'important ici, c'est la nombre de participants. Vous pouvez chacun devenir co-producteurs du film. Pour ceux qui n'ont pas d'énormes moyens, n'ayez donc  pas peur des petits dons, ça aide énnormément !

Je vous remercie bien fort!


Objectif de collecte

1 400,00 €

Montant Global

2 247,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Interprétation

2 rôles principaux 896,00 €
SOUS TOTAL 896,00 €

Décors

Matières premières 145,00 €
SOUS TOTAL 145,00 €

Régie

Transport & nourriture 290,00 €
SOUS TOTAL 290,00 €

Moyens techniques

location matériel image & son 650,00 €
SOUS TOTAL 650,00 €

Imprévus

Imprévus 100,00 €
SOUS TOTAL 100,00 €

Commission financement

8% 166,00 €
SOUS TOTAL 166,00 €

TOTAL

TOTAL 2 247,00 €

Recettes

Désignation Montant

Proarti

Financement participatif proarti 1 400,00 €

TOTAL

TOTAL 1 400,00 €

Ce film est évidemment inspiré de la peinture, il porte en son sein une identité picturale, peut-être hérité de l'école des surréalistes. Je pense ici à Juan Miro. Une tâche bleu sur une toile. "Ceci est la couleur de mes rêves" à côté de celle-ci. Miro avait déjà tout compris.

J'ai également été marqué par un film de la décénie : Portrait de la jeune fille en feu. J'aime les différents sous-textes du récit et de la relation des deux femmes,  j'aime la froideur du film et sa fragilité. 

Je pense également me replonger dans l'univers de Cassavetes, en particulier sur sa manière de travailler le gros plan et d'éprouver les corps à l'écran. 

Contreparties

Lien privé pour visionner le film

pour 5,00 € et +

9 ARTINAUTES

1991 DISPONIBLES

Pour toutes les donations quelque soit le montant!

Invitation à l'avant-première

pour 15,00 € et +

7 ARTINAUTES

20 DISPONIBLES

Affiche du film format A3

pour 20,00 € et +

7 ARTINAUTES

23 DISPONIBLES

Tirage professionnel mat

Tirage photo du Pastel La Femme Béluga

pour 50,00 € et +

3 ARTINAUTES

12 DISPONIBLES

Tirage professionnel mat. Format 50/37,5 cm. Signé & numéroté de 1 à 15

Etude préparatoire de La Femme Béluga

pour 75,00 € et +

2 ARTINAUTES

1 DISPONIBLES

Esquisses et essais qui précèdent la production finale du pastel

Pastel Gras La Femme Béluga 100/75 paysage

pour 400,00 € et +

1 ARTINAUTE

Le titre du film est aussi le nom du tableau que Maud offre à Ysaline au sein même du récit. Le dessin et le tableau se font écho par leur pudeur, leur caractère étrange et aquatique. C'est donc moi qui vais dessiner ce pastel pour les besoins du film.

Une femme, sa chaire blanche brille dans les abysses. Son corps musclé, détendu, se révèle pudiquement sous nos yeux. Irréelle, on dirait qu’elle marche dans l’océan. La houle l’enveloppe de ses draps soyeux. Elle dort près de la surface de l’eau, son grand front vers le ciel, égarée dans l’immensité du monde.