Je Voudrais Crever

Un texte de Marc-Antoine Cyr mis en scène par Ambre Dubrulle
ARTS DE LA SCÈNE
DIFFUSION

Présentation du projet

Je Voudrais Crever aux Déchargeurs dans le cadre du Focus Québec.

Du 29 Mai au 21 Juin : les Dimanches Lundis et Mardis à 21h15.

 

 

Pourquoi le financement participatif ?

        Je Voudrais Crever est issu d’une carte blanche de 3ème année au Studio l ESCA, qui, à la suite d'un très bel acceuil, nous a permis de pouvoir être programmé.e.s aux Déchargeurs 12 dates. Mais cette programmation nous remplit de joie autant que de peur, car c’est un risque financier que nous prenons. Il s’agit de ma première mise en scène et donc de notre première programmation. Notre compagnie a moins d’un an, et aucune ressource issue de précédentes créations.

        Aujourd’hui, nous nous tournons vers le financement participatif car nous voulons assurer un revenu à nos comédien.ne.s, technicien.ne.s et pouvoir garantir un minimum de droits à notre cher auteur. Nous ne visons rien de plus que le minimum syndical. Juste de quoi pouvoir assurer ces 12 dates sans la contrainte financière qui pourrait nous empêcher d’y participer. Et malheureusement, La recette de la salle ne permet pas de rentrer dans ces frais : il s’agit d’un partage de recette avec le théâtre et d’une salle à petite jauge.

       Toute la période de création et de répétitions s’est faite bénévolement, avec l’aide sans faille du Studio | Esca et de nombreuses autres personnes. Même si le spectacle a maintes fois été reporté à cause de la pandémie, nous avons tenu bon. Nous espérons maintenant pouvoir vivre cette période d’exploitation le plus sereinement possible grâce à votre aide et vous raconter une histoire qui nous tient particulièrement à cœur.

D'avance Merci à toutes et tous.

 

    

 

Je Voudrais Crever

Résumé

À Montréal, dans une chambre d’hôpital, Mateo, pas encore trente ans, en fin de vie, est allongé dans son lit. Autour de lui, deux amies, Luce et Solange. Elles viennent rendre visite à Mateo plusieurs fois par semaine. Cet après midi là, Solange tente d’expliquer à Luce le sujet de sa thèse : la catastrophe de Pompéi en 79 avant J.C. Luce surprise par tant d’engouement pour des ruines, reproche à Solange sa fascination pour le passé au détriment du présent et de son avenir. Solange aurait peur d’être une adulte responsable alors que Luce serait dans le concret, elle qui s’installe dans la maison dont elle a toujours rêvé. Il y a les travaux, le travail, l’argent, beaucoup de choses à gérer, auxquelles s’ajoutent les visites à l’hôpital notamment avec Sylvain, son compagnon, grand ami de Mateo. Puis il y a Paul, l’éternel second, qui vit une douloureuse rupture et se retrouve encore tout seul.

Quand il n’est pas pris de grandes douleurs, Mateo écoute, regarde, sourit. Il les voit se débattre avec leur quotidien tandis que la mort le guette. Une catastrophe que ces quatre amis redoutent. Une catastrophe qu’ils semblent parfois avoir niée tant ils sont impuissants face à elle. Pourtant Mateo sera leur catastrophe.

 

   

 

Note d'intention

Le terme catastrophe désigne les effets dommageables d'un phénomène brutal, durable ou intense, d'origine naturelle ou humaine. Il nous vient du grec ancien καταστροφή (« bouleversement » et « fin, dénouement »). Les conséquences de la catastrophe – le fait catastrophique – sont dans la fracture de la continuité organisée et du confort acquis.

Ces cinq personnages vont vivre une catastrophe. Pour l’un d’eux se sera une fin. Pour les autres un bouleversement : L’ensevelissement de leur adolescence. Tous placés depuis des années sur des trajectoires, cet évènement les oblige à l’introspection. Ne supportant pas la vue de leur ami sur son lit de mort, il se regardent eux-même dériver vers un changement. Leur vie actuelle leur convient-elle vraiment ? Un questionnement douloureux qui semble impossible à éviter.

Les corps de Pompéi sont un arrêt sur image, c’est pour cela qu’ils fascinent tant Solange : Le croisement entre sa peur de ne pas laisser de trace et la fin d’une époque. Les choses évoluent-elles quand même sans bouleversement ? Faisons-nous partie de l’Histoire, sans faire partie de l’événement ? Pour Solange, c’est là que nait le « Fantasme de la catastrophe » face à l’ennui d’une vie quotidienne qui ne la comble pas.

Mais lorsque la catastrophe est à leur porte, sont ils certains de pouvoir s’y confronter ? La mort imminente de leur ami de 30 ans est niée autant que redoutée durant toute la pièce. Ils ne s’y confronteront véritablement que lorsque leur capacité à s’interroger sur eux-même atteindra sa limite. Alors ils déborderont. Incapables de maintenir la soupape, le bouchon explosera. Comme des volcans, ils se déverseront. Et ne seront plus les mêmes.

De quoi est fait l’air québécois pour qu’il soit si doux de rire dans la tragédie ?

La langue québécoise, langue francophone teintée d’une énergie Nord-américaine, dans laquelle on retrouve aujourd’hui des mots issus de l’ancien français, et des anglicismes modernes, s’est transmise à l’oral durant des siècles à la suite du départ des « élites » françaises à la fin du colonialisme. Cette oralité est une grande richesse pour un acteur. La langue est au service de l’acteur et de sa parole. Il devient alors évident et nécessaire de ne pas jouer les mots, mais d’être avec les mots.

Le texte devient donc une avancée, un train qui roule, qui va plus vite que nous, dans lequel il faut monter. Le texte se transforme en une énergie, une énergie étrangère qu’il faut s’approprier. Comme s’il fallait parler pour penser, et non penser pour parler. Alors le comique s’approche, la parole comme fuite, comme thérapie, les mots nous échappent, les pensées fusent. Débordés, les personnages, retranchés derrière leur oralité, se retrouvent lisibles dans ce qu’ils ne verbalisent pourtant pas.

Le texte de Marc-Antoine Cyr donne d’avantage d’ampleur à cette langue, en la plaçant dans un huis-clos tragique. En poussant cette oralité et cette fuite à travers elle, il grandit ces débordements, et le tragi-comique englobe tout la scène. Le langage comme signature humaine de la vie afin d’éviter à la mort de les rattraper. Ils parlent, beaucoup, au point de ne plus se parler entre eux. De ne plus s’écouter, mais bien de chercher la vie à travers la parole.

    

A quoi sert l'argent collecté

Carré 128 est une jeune compagnie. Nous avons commencé le travail bénévolement sur notre première création, Je Voudrais Crever, en 2020 avant d'être interrompus par la pandémie. Entre les différentes tentatives de programmations, et les annulations qui s'en suivaient, nous n'avons pas compté nos heures. 

Nous avons pu présenter Je Voudrais Crever en Juillet 2021 pour la première fois. Et grâce à cela, nous sommes programmés 12 dates aux Déchargeurs à Paris.

Le montant global du projet est de 17 684 euros (revenus, plan médias, droits, décors etc). Une partie peut-être financée grâce à l'aide public FONPEPS. L'autre partie ne peut l'être que grâce au financement participatif.

Les 8 263 € récoltés grâce à vous nous permettront d'assurer un revenu à nos comédien.ne.s, technicien.ne.s et à payer les droits d'auteur. Il nous permettront également de payer un plan média (Attachées de presse, affichage, tracts, etc) afin de faire venir du public, de la presse et des programmatteurs.

Soutenir ce projet ouvre droit à une réduction d'impot sur le revenu à hauteur de 66% du montant du don pour les particuliers, et à une réduction de l'impot sur les sociétés à hauteur de 60% du montant du don pour les entreprises


Objectif de collecte

4 900,00 €

Montant Global

17 684,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Frais de Fonctionnement

8 % Pro Arti 648,00 €
Frais administratifs (fiche de paie + administratrice) 540,00 €
Droits (texte, musiques) 615,00 €
Transports Décors 160,00 €
Prestation de communication 1 095,00 €
Consommables 150,00 €
SOUS TOTAL 3 208,00 €

Salaires et honoraires

Artistique et Technique 14 476,00 €
SOUS TOTAL 14 476,00 €

TOTAL

TOTAL 17 684,00 €

Recettes

Désignation Montant

Recettes Spectacle

Billetterie 3 608,00 €
SOUS TOTAL 3 608,00 €

Aides Diffusion

FONPEPS 5 813,00 €
SOUS TOTAL 5 813,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 4 900,00 €

TOTAL

TOTAL 14 321,00 €

Contreparties

UN GRAND MERCI

pour 15,00 € et +

2 ARTINAUTES

99998 DISPONIBLES

  • Remerciements de la part de l'équipe
  • Votre nom dans la liste des soutiens

Un don de 15€ vous coûtera finalement après défiscalisation :

  • 5.1€ pour un particulier (défiscalisation de 66%)
  • 6€ pour une entreprise (défiscalisation de 60%)

UN TRÈS GRAND MERCI

pour 50,00 € et +

2 ARTINAUTES

498 DISPONIBLES

  • Contreparties précédentes
  • Une affiche collector numérisée

Après défiscalisation, un don de 50€ ne vous coûte finalement que :

  • 17€ pour les particuliers (défiscalisation de 66%)
  • 20€ pour les entreprises (défiscalisation de 60%)

UN ÉNORME MERCI

pour 100,00 € et +

0 ARTINAUTES

  • Contreparties précédentes
  • Une invitation à l'une de nos dates aux Déchargeurs

Un don de 100€ vous coûtera finalement après défiscalisation :

34€ pour un particulier (défiscalisation de 66%)

40€ pour une entreprise (défiscalisation de 60%)

UN IMMENSE MERCI

pour 300,00 € et +

0 ARTINAUTES

  • Contreparties précédentes
  • Deux invitations à l'une de nos dates aux Déchargeurs
  • Une affiche papier envoyée à l'adresse de votre choix

Après défiscalisation, un don de 300€ ne vous coûte finalement que :

  • 102€ pour les particuliers (défiscalisation de 66%)
  • 120€ pour les entreprises (défiscalisation de 60%)

UN GIGANTESQUE MERCI

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

  • Contreparties précédentes
  • Pour les entreprises : LOGO de l'entreprise présent sur le programme et sur le site internet de la compagnie

Un don de 500€ vous coûtera finalement après défiscalisation :

170€ pour un particulier (défiscalisation de 66%)

200€ pour une entreprise (défiscalisation de 60%)

UN COLOSSAL MERCI

pour 1 000,00 € et +

1 ARTINAUTE

9 DISPONIBLES

  • Contreparties précédentes
  • 3 Invitations pour l'une de nos dates aux Déchargeurs
  • Pour les entreprises : stage d'une journée sur la prise de parole en public (max 5 pers)

*Cette contrepartie est réservée aux personnes morales*

Un don de 1000€ vous coûtera finalement après défiscalisation :

• 340€ pour un particulier (défiscalisation de 66%)

• 400€ pour une entreprise (défiscalisation de 60%)

NOUS N'AVONS PLUS DE MOTS

pour 2 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

  • Contreparties précédentes
  • Pour les entreprise : Stage de deux jours sur la prise en parole en public (max 5 pers par jour)

*Cette contrepartie est réservée aux personnes morales*