Chemins de Traverse

'Chemin de traverse' est un documentaire réalisé par Nicolas Gabriel porté par l'association Liv. En participant à cette collecte, vous nous permettez de terminer et de diffuser ce documentaire afin de transmettre son précieux message de résilience au plus grand nombre.

Vos dons seront défiscalisés à hauteur de 66% pour les particuliers et de 60 % pour les entreprises. Par exemple, si vous donnez 100 € à ce projet en tant que personne physique, c'est seulement 33 € qui sortiront réellement de votre poche.

Contribuer, même pour un petit montant, c’est énorme: votre part permet de proposer des alternatives vertueuses à un monde qui s’embrase !

Un documentaire d’immersion de 26 minutes

Lors de l’été 2024, j’ai eu la chance de suivre, caméra au poing, le périple insolite d’un homme, Stéphane, et de son âne sur les chemins de traverse de France. Ces images tournées en totale immersion durant plusieurs semaines racontent leur aventure. Stéphane, avant tout citoyen du monde, est aussi un prêtre en quête d’une écologie dite 'intégrale'. Celle-ci vise à sauver d’urgence la terre et les populations fragiles qui en dépendent. Cheminant de lieu en lieu, il va à la rencontre des initiatives citoyennes qui adoptent ce nouveau paradigme en marge du système économique dominant.

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Ce documentaire « Chemins de traverse » correspond à la Saison 1, premier épisode des périples du père Stéphane et de son âne. Un documentaire Saison 2 « Sur les sentiers de Saudadj » est en développement pour l’avenir.

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Résumé du film: en marche sur les chemins de résilience

Ce documentaire est un road-trip d’exploration. Il suit l’aventure de Stéphane de Maistre, fervent défenseur de la cause écologique, ouvert aux réalités de notre temps. Il mène une quête à forte dimension environnementale, sociale et spirituelle, en écho à l’encyclique Laudato si’ du pape François *.

En route depuis plusieurs mois, Stéphane remonte en direction du Berry, après une grande boucle passant par le Sud de la France. Le voilà traversant des paysages grandiose, des bourgades authentiques, par tous les temps, hors des sentiers battus. Son équipement minimaliste est porté par son fidèle compagnon, l’âne Saudadj.

Les portes s’ouvrent pour les accueillir : écolieux, agro-écologistes, associations humanistes, artistes militants... Ils rencontrent des fermiers reconvertis, des néo-ruraux, des villageois solidaires qui défendent l’idée d’une ‘maison commune’ et d’une écologie ‘intégrale’,  inclusive de l’humain et d’une terre pour les générations futures.  Mais comment réussissent-ils cette conversion vers la résilience ? Quelles épreuves traversent-ils ? Stéphane nous invite à le découvrir. Il apporte la confiance d’un prêtre qui rassure et qui encourage chaque initiative.

Après chaque étape, il analyse et approfondit sa réflexion par une sagesse teintée de poésie et d’un humour bien à lui. Nul doute qu’il reviendra transformé de ce parcours initiatique, portant l’espoir d’un autre avenir possible, pour peu qu’on se laisse habiter par la raison, la solidarité et l’humanité qui est en nous.

Stéphane incarne cette vision où tout changement commence par une transformation intérieure avec un regard nouveau sur nos modes de vie et sur notre rapport au monde.

Pourquoi ce documentaire ?

Un jour de printemps, j’ai eu la chance de croiser la route de Stéphane et de Saudadj. La profondeur de leur engagement m’a touché : l’âne, par son courage, sa sensibilité et sa fidélité, Stéphane par sa générosité, par sa quête intérieure d’une écologie de la création qu’il sait transmettre. J'ai eu à cœur de partager leur expérience et d’en raconter l’histoire au plus grand nombre.

Bien au-delà du récit de voyage, ces images nous amènent à  une réflexion sur nos choix de vie possibles.   Les sentiers sont des frontières - géographiques et spirituelles – entre un monde moderne en crise et un monde de solutions durables possibles. Comment relier ces deux mondes ? Notre bonheur peut-il être fait de choses authentiques, comme la sobriété, l’émerveillement, la solidarité, l’ancrage dans l’instant présent ?

Cette aventure à sabots et à pieds fait l’éloge de la lenteur, de la contemplation, de la présence, pour redécouvrir une existence plus sobre et plus sereine. L’harmonie avec le vivant débute par une réconciliation avec soi-même, avec les autres, avec l’environnement.  Stéphane incarne cette quête universelle par son approche militante, pacifique et volontaire.

Traitement narratif et audio-visuel :

une immersion au cœur du vivant

Ce film nous invite à plonger dans l’itinérance du père Stéphane par une approche intuitive, à fleur de peau, dans laquelle le fond et la forme s'associent naturellement. La caméra se fait discrète pour être au plus près des personnages, leur laissant exprimer ce qu’ils sont dans toute leur spontanéité.

L’âne Saudadj en fait partie. La caméra capte son œil, ses oreilles, ses sabots, comme autant de baromètres sensoriels qui appréhendent le monde et qui en font un partenaire de route précieux. Il éveille la confiance des hôtes, suscite l’échange, nous invite à une sagesse par son équanimité.

Les prise de vues sont soignées. Des images à l’esthétique “cinématographique” témoignent d’une nature puissante et envoûtante, alternant avec  des captations sur le vif , caméra au poing au cœur de l’action. Elles associent le réalisme à la poésie.

La voix off est celle de Stéphane, voix “live” captée au fil de son aventure. Elle traduit son ressenti et ses réflexions profondes dans le prolongement de chacune de ses rencontres. Il s’adresse parfois à la caméra, comme pour inviter le spectateur à réfléchir avec lui à ses questionnements.

Partons sur ce chemin d’éveil avec eux.

En savoir plus sur Nicolas Gabriel, le réalisateur :

https://www.linkedin.com/in/nicolas-gabriel-96656592/

https://vimeo.com/user28531840/collections

Le Laudato Si’, un appel à la raison

En toile de fond du récit, ce texte du pape François invite le monde à dépasser l’écologie classique. Il intégre une solidarité universelle et une responsabilité partagée envers les personnes comme envers la planète. Il souligne que la crise écologique est également une crise sociale et spirituelle. 

‘Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ? […] ce qui est en jeu, c’est notre propre dignité. Nous sommes, nous-mêmes, les premiers à avoir intérêt à laisser une planète habitable à l’humanité qui nous succédera.’

‘Le rythme de consommation, de gaspillage et de détérioration de l’environnement a dépassé les possibilités de la planète, à tel point que le style de vie actuel, parce qu’il est insoutenable, peut seulement conduire à des catastrophes [...] cela arrive déjà périodiquement dans diverses régions.’

‘Comme jamais auparavant dans l’histoire, notre destin commun nous invite à chercher un nouveau commencement [...] Faisons en sorte que notre époque soit reconnue dans l’histoire comme celle de l’éveil d’une nouvelle forme d’hommage à la vie, d’une ferme résolution d’atteindre la durabilité, de l’accélération de la lutte pour la justice et la paix et de l’heureuse célébration de la vie.’

extraits du Laodato Si’

Pape François

Les Personnages

Stéphane, prêtre explorateur

Prêtre à Saint-Etienne-de-Nérondes, Stéphane est aussi un baroudeur qui aime les escapades pour vivre sa foi autrement.

À cause de problèmes au dos, il doit un jour renoncer à porter son sac à dos. C’est alors qu’il décide d’acquérir l’âne Saudadj pour porter ses affaires. Très vite, l’âne de bât utilitaire devient son « âme-âne compagne ». 

Stéphane n’est pas vraiment ce qu’on attend d’un prêtre au sens habituel -ou hiérarchique- du terme. Il aime rester au même niveau de décision que ses paroissiens pour les questions collectives. De là vient son intérêt pour la synodalité et les communautés fonctionnant selon un modèle de gouvernance partagée.

Stéphane nous pousse donc à prendre nos responsabilités individuelles et collectives. Comment imaginer changer le monde si l’on ne commence pas par prendre soin de nous-même, de notre entourage, de notre environnement quotidien ?

Saudadj, le confident

«Saudad» signifie « nostalgie » en portugais, d’où le nom de Saudadj que Stéphane lui a donné suite à un voyage en Amérique du Sud. Ce nom l’accompagne désormais comme une nostalgie joyeuse : après chaque rencontre, on se quitte avec gratitude pour le temps partagé.

Saudadj est un passe-partout, il s’adapte aux aléas du voyage : bruits de circulation en ville, provocation des chiens, cohue des badauds. Il est curieux des gens et des animaux domestiques, comme les chats. Imperturbable, il porte son regard détaché sur l’effervescence des humains. Il est en filigrane cette voie de la raison, confident de Stéphane. Il est aussi un précieux passeport qui ouvre les portes et qui attendrit les cœurs.

L’âne et son maître partagent une générosité mutuelle, une écoute de l’un pour l’autre. Stéphane dit souvent : ' j’ignore si c’est l’âne qui m’appartient ou bien moi qui appartient à l’âne ! '.

Où en est le film ?

Le tournage est actuellement terminé. Nous voulons entamer sa phase de post production. Votre soutien contribuera à :

Octobre 2025

- dérushage des images tournées + plan de montage

- écriture d’un séquencier

Novembre 2025

- montage image et son

- rédaction et intégration d’un commentaire

Décembre 2025

- étalonnage et mixage

- suivi de la post-production

A partir de mi décembre 2025

- distribution et promotion

- organisation de rencontres et de débats

Nous organiserons ensuite une diffusion auprès des festivals, salles de projection, tiers-lieux, en Cinémobile pour diffusion scolaire et sur programmation, afin de sensibiliser le plus large public aux questions d’environnement et pour partager les questions abordées dans le film.