Chapelle Darblay ils l'ont fait !

Le film documentaire qui va raconter le combat victorieux de trois salariés pour sauver l’unique et dernière usine de papier journal 100% recyclé en France.
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
ENVIRONNEMENT

Présentation du projet

 
 

"On a tout donné !" - Nos trois héros de gauche à droite : Cyril Briffault, Arnaud Dauxerre, Julien Sénécal -

 

UN FILM DOCUMENTAIRE POUR RACONTER UNE VICTOIRE SOCIALE ET ÉCOLOGIQUE INÉDITE

Chapelle Darblay ils l’ont fait ! c’est la version moderne de David contre Goliath : l’histoire de trois représentants du personnel, Cyril Briffault, Arnaud Dauxerre, et Julien Sénécal, qui ne voulaient pas voir disparaître les machines à papier de leur usine de Grand-Couronne, dans le bassin industriel Rouennais ; alors ils se sont battus pendant plus de 1000 jours avec à la clé, un projet plus écologique.

Chapelle Darblay est la dernière usine à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France. Les immenses machines permettaient de recycler 480 000 tonnes de déchets papier et carton par an, l’équivalent du tri de 24 millions d’habitants. Ces « bécanes », comme nos trois héros ont coutume de les appeler, ils en connaissent par cœur la musique et les battements. Mais depuis la fermeture de l’usine en juin 2020, ces géantes métalliques sont muettes. Les papiers et cartons sont enfouis, brûlés ou envoyés en Belgique et en Allemagne. « Un gâchis », déplore Arnaud Dauxerre.

Soutenus par le collectif Plus Jamais Ça, les collectivités et aussi deux grands groupes industriels spécialistes, pour l’un, des déchets, pour l’autre, du papier, nos trois héros "Pap Chap" ont déjoué la mort annoncée de Chapelle Darblay...et ont gagné !

La machine 6 : une "bécane" magnifique qui n'attend plus qu'à être réactivée pour refabriquer du papier !

 

CHAPELLE DARBLAY, UNE LONGUE HISTOIRE …

Fondée en 1928, la papeterie de Chapelle Darblay est un maillon essentiel du recyclage papier français. Mais en 2019, son propriétaire finlandais décide de la mettre en vente et de licencier les 230 employés du site.

Le projet d’un démantèlement de l’usine et de ses machines serait un drame environnemental pour la France, qui perdrait son unique site de fabrication de papier journal 100% recyclé. Mais aussi un drame social pour des centaines de familles attachées à ce site depuis des générations.

Aussi, lorsque le propriétaire présente une offre de reprise couplée à une production d'hydrogène, nos trois héros refusent de s’y soumettre.

Avec le soutien du collectif Plus Jamais Ça, ils travaillent en parallèle à une offre de reprise par un autre consortium spécialiste du traitement des déchets et du papier formé par Veolia et Fibre Excellence.  Un projet qui répond au cœur de métier de l’usine et qui est pourvoyeur de plus d’emplois encore.

 

 

Leur long combat jusqu’à la victoire les lie aujourd’hui autour d’une amitié indéfectible. Un combat que nous avons documenté avec notre caméra au fil des nombreux rebondissements dans une totale confiance.

 

 

Julien, Cyril, et Arnaud: trois personnalités différentes mais fédérées autour d'un objectif commun: sauver leur usine

 

Arnaud Dauxerre, 52 ans, cadre sans étiquette : lunettes de designer sur le nez, costume tiré à quatre épingles, il détonne avec son look BCBG, style « mec de droite », selon Cyril. Malgré tous les clichés, il s’engage dans le combat aux côtés de Cyril et Julien. « Il a été courageux parce qu’au départ, il a été vu comme un traître par certains autres cadres, qui se pensaient à l’abri des licenciements », ajoute Cyril. « Il donne l’impression d’être en captivité quand on le voit au milieu de Cyril et moi, mais son apport a été primordial, s’amuse Julien. Le mot CGT est répulsif pour beaucoup, alors Arnaud nous a ouvert des portes, joué de ses contacts institutionnels pour attirer les soutiens et les repreneurs. »

 

Cyril Briffault, 46 ans, barbe poivre et sel, pince-sans-rire. Ce délégué syndical se définit lui-même comme « le grand méchant qui braille ». Une définition bien réductrice pour les autres, qui assurent qu’il est « adorable » et qu’il « comprend tout avant tout le monde, comme un bon joueur d’échecs ». Ils ont parfois été soufflés par son habileté négociatrice.

 

Julien Sénécal, 39 ans, la bouille facétieuse, physique de boxer poids plume. Il a pratiquement grandi dans l’usine : son grand-père, son père et sa mère y ont travaillé avant qu’il ne devienne opérateur sur une machine à papier en 2002. Sa famille vit toujours à deux pas. « Son nom, Sénécal, est indissociable de l’histoire de l’usine », résume Arnaud Dauxerre. Comme son père, Julien s’est impliqué dans la défense des salariés, en tant que secrétaire au comité social et économique (CSE). « Il a la fibre sociale et il est toujours positif, dit de lui Cyril. Lors des réunions, il s’attachait souvent à arrondir les angles. » « Quand il y avait des désillusions, il était toujours le premier à nous relever et à nous encourager », complète Arnaud.

 

J’ai eu envie de partager leur histoire à travers un film documentaire, sans savoir au départ qu’ils allaient gagner. Des déceptions aux joies, des moments de tensions aux éclats de rires, je les ai suivis avec ma caméra. 

 

UN VENT D’OPTIMISME…

À travers ce documentaire, je veux aborder la question écologique liée à l’emploi. J’ai été happée par ce combat unique guidé par l'intelligence collective. Une victoire inspirante qui a fédéré des forces divergentes et qu’il est nécessaire de faire connaître auprès du grand public.

Le trio a déployé une énergie décuplée pour sauver la Chapelle Darblay, retrouver des repreneurs et contrer le déclin industriel de la rive gauche de Rouen, qui a perdu nombre de ses fleurons industriels et les emplois qui allaient avec. « On n’a jamais autant travaillé : on a combattu pendant 1 000 jours, dont une bonne partie dans une usine vide, explique Arnaud Dauxerre. On a mobilisé tous les acteurs possibles et imaginables pour construire un projet viable et convaincre des acteurs industriels de monter dans le bateau. »

 

 

En ces temps difficiles où la tension sociale est au plus haut, la crise écologique, sur toutes les lèvres, le combat victorieux mené pour sauver Chapelle Darblay mérite d'être connu du grand public.

Le film proposera une nouvelle vision d'un combat mené de front par des forces opposées et qui se sont mises autour de la table pour sauver un site industriel.

Un cas d'économie circulaire exemplaire qui peut donner une lueur d’espoir et ouvrir des voies de réflexions et de possibles concernant le maintien de notre industrie, de l’emploi, et la préservation de notre environnement.

En attendant, nos trois héros restent fiers d’avoir écrit, à Chapelle Darblay, l’une des plus belles pages de l’histoire des luttes industrielles, sociales et écologistes françaises.

 

QUI PORTE LE PROJET ?

Marianne Lère est l’autrice-réalisatrice du film documentaire en deux parties, Vive le travail, diffusé sur la chaîne ARTE en avril 2021, et coproduit par Joparige Films et Schuch Productions. Auparavant, elle a produit de nombreux films pour la télévision et le cinéma dont L’Enfer D’Henri-Georges Clouzot, César du meilleur film documentaire en 2010.  Avec le projet Chapelle Darblay, ils l’ont fait ! Marianne poursuit son objectif de documenter notre monde à travers des films où émotion et observation se mêlent naturellement.

 

Anne Schuchman et la société Schuch Productions

Marianne est accompagnée dans son travail par la productrice Anne Schuchman. Depuis sa création, Schuch Productions est un acteur de référence dans le domaine du documentaire, ainsi qu’un partenaire de longue date de Joparige Films et de Marianne Lère. Leurs coproductions récentes : L’âme du vin, long-métrage cinéma sorti en salles en novembre 2019, proposait un voyage tant spirituel que terrestre dans les grands vignobles de Bourgogne. Vive le travail, documentaire en deux volets, réalisé par Marianne Lère, s’interrogeait sur les conséquences des profondes mutations du monde du travail sur les conditions des travailleurs.

Ici catalogue complet de Schuch Productions :

https://www.schuchprod.com/touslesprojets

 

 

POURQUOI FAIRE UN FINANCEMENT PARTICIPATIF ?

Nous avons réalisé une première campagne de financement sur la plateforme Ulule en septembre dernier. Cette collecte a été un succès et va nous permettre de financer, d'une part, le tournage d'entretiens des protagonistes, d'autre part, le début du montage.

Entre-temps nous avons également obtenu le soutien de différents partenaires attachés à raconter ce combat victorieux.

Afin de finaliser le film dont nous rêvons, nous lançons cette campagne participative sur Proarti pour compléter le financement de la post-production, phase essentielle de fabrication soit : le montage du film prévu sur 10 semaines ; la musique originale, l’étalonnage ou colorisation de l’image, et enfin, le mixage; toutes ces étapes devant être dans les standards professionnels de diffusion.

Grâce à votre aide (vos dons peuvent être défiscalisés), notre film trouvera son chemin dans les salles de cinéma en 2023 et fera l'objet de projections suivies de débats avec le public.

 

UN PROJET DÉJÀ REMARQUÉ PAR LES MÉDIAS...

Le projet de film a été sélectionné au FIGRA 2022 (Festival International du Grand Reportage d'Actualité) dans le cadre du "Coup de Pouce".

Et aussi dans la presse ... :

https://actu.fr/normandie/grand-couronne_76319/pres-de-rouen-marianne-lere-a-filme-la-lutte-victorieuse-des-salaries-de-chapelle-darblay_54828722.html

 

 

 

 

 

 

 

 


FAQ

Oui, tous les dons sont défiscalisés à 66 % à titre individuel

Faites votre demande par mail à Proarti (contact@touscoprod.com) et vous recevrez un formulaire de don par chèque.

Le film sera terminé au printemps et sortira au cinéma courant 2023.

A quoi sert l'argent collecté

 

Afin d’aller au bout de la réalisation du film dont nous rêvons, nous lançons cette campagne participative. Nous avons réuni aujourd'hui près de 80% du financement et avons besoin de 25,000 € pour boucler le budget minimum du film. Cette somme nous sera utile pour financer une partie de la post-production (montage, étalonnage, mixage et la musique) d'un film haletant.

Au-delà bien-sûr, nous pourrons voir plus loin et envisager sa promotion et sa diffusion dans les salles de cinéma, mais ça c'est un autre budget.

Nous parions sur l'intérêt du public pour cette histoire inédite autour de la question écologique liée à la question sociale.


Objectif de collecte

11 000,00 €

Montant Global

113 444,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Post production

Salaire réalisatrice 11 400,00 €
Montage image (location salle/ Préparation rushes) 4 016,00 €
Auditorium mixage et ingénieur du son 8 000,00 €
Salle d'étalonnage et technicien 8 250,00 €
Disques durs et fabrication DCP 1 292,00 €
Salaire monteur 12 530,00 €
SOUS TOTAL 45 488,00 €

Assurances et divers

Assurance 300,00 €
Commissaire aux Comptes 1 500,00 €
Conseil juridique 3 000,00 €
SOUS TOTAL 4 800,00 €

Matériel tournage entretiens

Matériel caméra et son 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Régie tournage entretiens

Repas hébergement location voiture Rouen 1 668,00 €
SOUS TOTAL 1 668,00 €

Cotisations sociales

Cotisations sociales 22 601,00 €
SOUS TOTAL 22 601,00 €

Salaires personnel production

Chargée de production/ assistant/ administrateur de production 13 122,00 €
SOUS TOTAL 13 122,00 €

Frais de tournage (mai 2021 - juin 2022)

Tournage 2021 - 2022 15 365,00 €
SOUS TOTAL 15 365,00 €

Droits artistiques

Images d'archives 3 150,00 €
Musique originale 3 250,00 €
Droits d'auteur Réalisatrice 2 000,00 €
SOUS TOTAL 8 400,00 €

TOTAL

TOTAL 113 444,00 €

Recettes

Désignation Montant

Métropole Rouen

Métropole 20 000,00 €
SOUS TOTAL 20 000,00 €

Autres partenaires du projet

CGT/ Plus jamais ça 23 000,00 €
SOUS TOTAL 23 000,00 €

Fonds propres Joparige Films

Fonds propres 15 365,00 €
SOUS TOTAL 15 365,00 €

Campagne Ulule

Ulule 15 900,00 €
SOUS TOTAL 15 900,00 €

Fonds propres Schuch Productions

Fonds propres 14 179,00 €
SOUS TOTAL 14 179,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 11 000,00 €

TOTAL

TOTAL 99 444,00 €

Difficile de penser à une inspiration car le film Chapelle Darblay, ils l'ont fait ! est unique en son genre. Il se distinguera des autres films documentaires traitant du même sujet puisque pour une fois, le combat mené par nos trois salariés a été payant et permis de sauver une usine.

Je ne veux pas faire de ce film un film social où les clichés s'accumulent. Le film montrera, je l'espère, une démarche nouvelle.

Ayant été acceptée par l'ensemble des acteurs impliqués dans ce combat, j'ai pu filmer les échanges et autres réunions décisives qui ont mené à la victoire. Le film sera haletant ; le montage nerveux, à l'image des montagnes émotionnelles vécues par nos trois personnages.

Grâce à la relation de confiance établie avec ces derniers, je mets également en lumière un élément fort de ce combat : l'Amitié avec un grand A qui lie désormais nos trois "pap chaps".

Arnaud faisait partie de « Versailles » (les bureaux des cadres et de la direction de l’usine) tandis que Cyril et Julien appartenaient au « Kremlin » (le comité d’entreprise historique de la CGT à Chapelle Darblay). Ces deux bâtiments qui se font face sur le site, incarnent la division historique des salariés.

L'usine en elle-même, Chapelle Darblay, sera montrée dans le film comme le graal : une usine qui, durant tout le combat, est restée silencieuse et inaccessible. Une belle endormie que nos trois "pap chaps" vont tenter de ranimer.

Pour la sauver, ils sont prêts à se battre jusqu'au bout et n'hésitent pas à prendre le contre-pied de tous les préjugés. Ici, les syndiqués ne brûlent pas de pneus et ne crachent pas sur le patronat. Le cadre ne reste pas dans son bureau, observateur apeuré; au contraire, il défend bec et ongles l'outil de production aux côtés de ses collègues ouvriers. Pour la première fois, l’association d’un cadre et de deux ouvriers se révèle payante.

A chaque tournage, j'ai été frappée par ce trio improbable.

La galvanisation de leurs actions leur donne des ailes et les pousse à avancer de concert. En alliant leurs talents, nos trois héros déjouent les obstacles un à un. Tout au long de cette aventure règne en outre, une bonhomie incroyable. Quand un membre du trio est au plus bas, les deux autres sont là pour lui remonter le moral.

Pour Arnaud, rien n’est plus facile que de prendre la parole et parler le langage des grands patrons, politiques et financiers, de ceux qui ont fait de hautes études et maîtrisent l’Art du langage. Pour Cyril et Julien, c’est tout autre chose. Papetiers tous les deux, la mutation en négociateurs a été rude et dû s'opérer dès le début du combat.

Le film, je l'espère, donnera un autre exemple d'une lutte victorieuse, guidée par l'intelligence collective, et le sens donné au projet de reprise. Soutenus par de nombreux acteurs, qu'ils soient politiques, industriels, syndicalistes, ou encore des organisations environnementales, dont les positions sont souvent divergeantes voire opposées, nos trois héros ont avancé main dans la main pour obtenir la victoire.

Réjouissant à filmer !

Contreparties

1er palier

pour 150,00 € et +

0 ARTINAUTES

Un grand MERCI ! Vous aurez votre nom au générique, un dvd du film et l'accès exclusif à un entretien filmé d'un de nos trois héros du film.

2ème palier

pour 300,00 € et +

0 ARTINAUTES

Un immense MERCI !

Vous aurez en contrepartie :

- Un accès exclusif aux trois entretiens complets de nos trois protagonistes;

-Deux invitations à l'avant-première du documentaire (lieu et date à confirmer);

Et bien entendu toutes les contreparties précédentes du 1er Palier.

3ème palier

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Un gigantesque MERCI !

Pour vous uniquement, l'accès exclusif à TOUS les entretiens avec les acteurs de ce combat et entre autres : nos trois héros Arnaud Dauxerre, Cyril Briffault et Julien Sénécal, Gérard Sénécal, le papa de Julien, mais aussi Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole de Rouen, Julie Lesage, Maire de Grand-Couronne, Philippe Martinez, Jean-François Julliard et François Chartier de Greenpeace, mais aussi, on l'espère, Antoine Frérot, Président de Véolia.

Et bien évidemment toutes les contreparties précédentes du 2ème Palier.

4ème palier

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Considérez-vous comme partenaire officiel ! C'est un sacré coup de pouce à notre film. Un accès privilégié aux coulisses du projet vous est proposé. Et aussi :

- Mention spéciale avec votre nom et photo au générique du film et sur le site;

- Une projection privée en présence de l'équipe du film;

Et évidemment TOUTES les contreparties précédentes !