A Double Face

Court-métrage étudiant
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

Au cours d’un procès, deux hommes sont à la barre. L’enquête a établi avec certitude que l’un des hommes a commis le crime et que l’autre est innocent. Le problème : ces deux hommes partagent le même corps. Condamner l’un, c’est condamner l’autre.

D'OU VIENT LE PROJET ?

Siamese Lantern Production est une association de 6 jeunes étudiants. Nous avons la volonté de réaliser et de diffuser un court-métrage fictionnel ayant pour sujet la justice, sur le thème de la discrimination.

Le tournage de notre film est planifié sur deux week-end à la fin du mois de juin.

Participer au projet, c'est :

- Permettre le défrayement des acteurs et équipe technique

- Participer aux frais de location de matériels, transports et locaux

- Participer aux coûts pour les décors, costumes et accessoires

SYNOPSIS

A double face est une histoire un peu extravagante, celle de deux frères siamois jugés pour un crime que seulement l’un d’eux a commis. Il s’agit d’une impasse, tant juridique qu’éthique. « Il vaut mieux cent coupables en liberté qu’un innocent en prison. ». Faut-il sacrifier un innocent pour couper le mal à la racine ?



Le Juge, personnage principal du court métrage, est celui qui fait avancer l’intrigue, cherche à tout prix à faire les bons choix, mais se retrouve souvent impuissant face à une situation que personne n’a eu à juger auparavant. Sa personnalité évoluera au court du film. Totalement passif au début, il passe ensuite au stade « d’auditeur », à qui l’on raconte l’histoire. Il s’investit ensuite progressivement dans le jugement qu’il a rendre, qui l’obsède, jusqu’à questionner ses propres choix personnels.

A double face est une histoire qui traite de racisme, du poids des actions de ceux « qui nous ressemblent », et de l’importance de l’Héritage. Il n’est pas question de tirer des conclusions, mais de remettre en cause la grille de lecture classique :

Les deux avocats de la Cour représentent les deux pôles de la société, et la montée des discours extrêmes depuis quelques années. Le court métrage se passe lui-même sous fond de situation politico-sociale tendue, qui pousse ces extrêmes à se polariser d’autant plus.

Cette dualité se matérialise aussi, différemment, par le « gentil étranger » et le « méchant étranger », métaphorisés par chacun des frères siamois.

A Double face essaye de s’inspirer de plusieurs subjectivités, afin de tendre vers une certaine objectivité. Le but de ce court-métrage est que le spectateur sorte du visionnage avec plus de questionnements sur le racisme, les rapports sociétaux et la justice.

De la fable de La Fontaine... Au bon étranger

Extrait de la Note d'intention

...Le second degré de lecture est moins évident, et représente ma réelle intention en imaginant ce court métrage. A double face est une histoire qui traite de racisme, du poids des actions de ceux « qui nous ressemblent », et de l’importance de l’Héritage.

Ici aussi, il n’est pas question de tirer des conclusions, mais de remettre en cause la grille de lecture classique :

Les deux avocats représentent les deux pôles de la société, et la montée des discours extrêmes depuis quelques années. Le court métrage se passe lui-même sous fond de situation politico-sociale tendue, qui pousse ces extrêmes à se polariser d’autant plus.

Cette dualité se matérialise aussi, différemment, par le « gentil étranger » et le « méchant étranger », métaphorisés par chacun des frères siamois. Beaucoup de questions à leur sujet restent sans réponse ; le frère tueur a-t-il vraiment tué pour donner une chance à son frère, ou est-ce par vengeance personnelle ? Même dans l’éventualité où il essayait d’aider son prochain, il lui cause finalement plus de tort que de bien. C’est un parallèle de la pensée patriarchale, de la dualité du Harki « Bon français » contre le « Bon musulman », le dernier voulant délivrer le premier (ou l’inverse).

Autre question, le gentil étranger doit-il « tuer » le mauvais étranger pour bien se faire voir et être accepté ? Un parallèle avec certaines personnalités publiques issues de l’immigration peut être dressé. Ici, le court métrage tranche. En rejetant son « frère », il rejette son être, ses racines et donc lui-même. Symboliquement, il finit par se suicider en tuant son frère.

En effet, le « gentil » étranger est dans un cul de sac, pendant tout le film, il ne dit rien, n’agit pas, jusqu’à la toute fin. Son silence témoigne de son impuissance, car il n’a aucun choix. La seule solution est de tuer l’autre, seulement est-ce la bonne ?

Le parallèle peut aussi être fait pour le frère qui tue le docteur : ceci exprime une référence à l’Afrique, doit-elle réellement se venger pour le pillage ? La violence n’est jamais la bonne solution, mais que faire quand personne n’écoute ?

Pour finir, il faut parler d’un acteur crucial dans ce court : les médias. Ceux-ci polarisent les débats sur les faibles (les siamois dans le court-métrage) et les minorités. Dans la fable citée dans le court Les Animaux malades de la peste, les médias correspondent au renard, se contentant d’animer les débats et de d’influencer les esprits dans l’ombre. Le lion correspond au juge, qui a lui aussi péché en abandonnant son fils, mais contrairement à la fable, choisit d’épargner l’âne.

CALENDRIER DU PROJET

Mars -Avril : Pré-production : scénario, note d'intention, découpage technique, story-board, plan de travail, moodboard...

Mai : Recrutement de l'équipe technique et casting des acteurs, location des lieux de tournage et du matériel

26-27 juin : Premier week-end de tournage dans différents lieux de Lyon

3 - 4 juillet : Deuxième week-end de tournage, au tribunal administratif de Lyon

Juillet - Septembre : Post-production : montage, étalonnage, effets spéciaux...

Fin d'année : Projection du court-métrage

Un avant gout du script ?

INT. TRIBUNAL;ARRIÈRE SALLE - AERIAL SHOT

Dans la pièce, une table de marbre blanc et un fauteuil Louis XVI. Posé sur cette table, un journal. Sur ce journal figure en gros, la photo de deux hommes côte à côte. Et sur le fauteuil, un homme habillé en JUGE sirote son café. Il réajuste ses lunettes, pose la tasse de café argentée à moitié remplie sur la table.

ZOOM IN

Des cris se font entendre. Étouffés, comme si ils provenaient de dehors. Le JUGE se lève. Un son de fenêtre qui se ferme. Les cris s'étouffent encore plus. Mais la pièce tremble. Tremble... et la tasse aussi. Jusqu'à ce qu'elle se renverse, dégoulinant son contenu sur la photo de deux hommes. Puis la tasse glisse... Tombe, et se brise.

CUT TO
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TRIBUNAL;SALLE D'AUDIENCE

JOURNALISTE (VOIX-OFF)

"Aujourd'hui, tout le pays suit le jugement tant attendu des Frères Taylor, et du sordide meurtre qu'ils ont commis. La société civile attend un jugement à la hauteur du crime."

Deux hommes blancs en costards noirs identiques avancent côte à côte collés. A l'intérieur, le silence. Quelques flashs éblouissent. Et eux avancent, menottes à la main. Un cagoulé et l'autre impassible. Il n'y a qu'une menotte pour deux. Ils n'ont qu'une main chacun. Ils n'ont que deux jambes pour deux. Ils s'assoient, tandis que de part et d'autre de la salle, les deux avocats se toisent du regard.


CUT TO


Le JUGE rentre dans la salle d'audience, tandis qu'un policier à côté des jugés demande à l'audience de se lever. Tout le monde abdique dans la salle, à l'exception des deux détenus.

LE PROCESSUS DE CREATION

Afin de préparer au mieux la réalisation concrète de la vision artistique du projet, il est essentiel de définir tôt les éléments de l'univers du court-métrage. Nous avons, entre autre, établi un storyboard, donnant une meilleure idée de l'esthétique de chaque plan.

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A quoi sert l'argent collecté

Participer au projet, c'est :

- Permettre le défrayement des acteurs et équipe technique

- Participer aux frais de location de matériels, transports et locaux

- Participer aux coûts pour les décors, costumes et accessoires


Objectif de collecte

3 415,00 €

Montant Global

3 415,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Matériel

casques 60,00 €
softbox 25,00 €
perches 40,00 €
enregistreur audio 90,00 €
micro 80,00 €
trépieds 100,00 €
Stabilisateur 50,00 €
caméras 150,00 €
SOUS TOTAL 595,00 €

Décors

divers 200,00 €
accessoires 150,00 €
costumes 200,00 €
SOUS TOTAL 550,00 €

Régie

location voiture 320,00 €
train 600,00 €
nourriture 600,00 €
logement 750,00 €
SOUS TOTAL 2 270,00 €

TOTAL

TOTAL 3 415,00 €

Recettes

Désignation Montant

Proarti

Financement participatif proarti 3 415,00 €

TOTAL

TOTAL 3 415,00 €

A DOUBLE FACE - L'HISTOIRE & LE QUOTIDIEN

A double face est né d’un constat que j’ai fait lors de mon arrivée en France, et au fil
des rencontres. Au premier abord, "A double face" est une histoire un peu extravagante, celle de
deux frères siamois jugés pour un crime que seulement l’un d’eux a commis. Il s’agit d’une
impasse, tant juridique qu’éthique, qui a pris bien des formes au cours de l’histoire. La plus
connue étant celle du procès Calas, où Voltaire avait prononcé la fameuse phrase : « Il vaut
mieux cent coupables en liberté qu’un innocent en prison. ». Faut-il sacrifier un innocent pour
couper le mal à la racine ?


Le but du court-métrage n’est pas d’apporter une réponse à cette question, mais de
questionner les choix qui s’offrent à la société, matérialisée ici par le juge. Il y'a de nombreux parallèles à faire avec l'histoire des frères siamois et notre histoire contemporaine, la plus évidente étant bien entendu la question de la discrimination ; Dois-je être jugé différemment car le comportement de certains de mes "pairs" ne plait pas au reste de la population ?



L'inspiration du projet est tout d'abord une inspiration du quotidien, celui d'un étudiant étranger qui se heurte au "choc des civilisations".

J'ai aussi pris le temps de m'informer longuement sur le mode de vie des jumeaux siamois, afin de garder une certaine cohérence, notamment au travers de nombreux documentaires.


Bien sûr, lorsque j'ai entamé l'écriture du script, il y'a plusieurs oeuvres qui me sont venues en tête, la plus notable étant la scène du jugement de "Scent of a Women", le fameux "I'll show you out of order!"

Mais aussi des films et series télévisées à l'ambiance très froide, caractéristique de Fargo par exemple.


Pour la musique, je me suis beaucoup inspiré de musique orchestrale "éthérée" pour écrire ce court-métrage.

Mais aussi d'histoires / oeuvres moins récentes, tel que "Les animaux malades de la peste", une fable de La Fontaine.

Les Animaux Malades de la Peste, une fable de La Fontaine, une source d'inspiration majeure du scénario

Suivez l'actualité du projet !

  • Fin des castings - acteurs !

    Hier s'est terminé la dernière session de castings pour les acteurs, un grand merci à tous les participants, et à bientôt pour la présentation des pépites qui vont venir se greffer au projet à Double Face pour notre plus grand bonheur!

Contreparties

Un grand merci

pour 14,00 € et +

0 ARTINAUTES

La moindre contribution nous est utile ! Quelques euros provoquent notre reconnaissance

Un grand merci + votre nom dans le générique

pour 24,00 € et +

0 ARTINAUTES

Votre nom apparaitra dans le générique, qualifié de "généreux donateur"

Un lien en avant-première pour le visionnage du film

pour 149,00 € et +

0 ARTINAUTES

Nous vous envoyons, par e-mail, le lien en avant-première pour le visionnage du court-métrage terminé. De plus, votre nom apparait dans le générique, comme "généreux donateur"

Un lien en avant-première + votre logo en fin de générique

pour 299,00 € et +

0 ARTINAUTES

Le lien vous est envoyé, par e-mail, pour visionner le film en avant-première. Par ailleurs, votre logo apparait à la fin du générique pour démontrer notre partenariat.

Statut de "mécène d'exception"

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Vous faites partie intégrante du projet : vous serez régulièrement tenu au courant de l'avancé et de la suite du projet, votre nom apparaitra sur l'affiche, ainsi qu'en début de générique. Un lien en avant première du visionnage du film vous est envoyé.