Violeta

Bienvenue sur la campagne de financement participatif du court-métrage "Violeta" écrit par Xavier Champagnac et Julia Gomez, réalisé par Xavier Champagnac et réalisé par Les Salines Films.

L'objectif de cette collecte est de récolter les fonds qui nous permettrons de fabriquer le film dans les meilleures conditions possibles. Nous avons la chance de pouvoir compter sur une aide de 30000 euros la région Bretagne qui soutient la production de ce film. 

Où et Quand ?

Le court-métrage "Violeta" sera tourné à Rennes en Janvier 2024 et nous sommes actuellement en phase de casting.

Pitch 

24 heures de la vie de Violeta, une femme Espagnole vivant à Rennes seule avec son fils Paco 6 ans. Dans cette journée, Violeta apprend le décès de sa grand-mère. Cette mort la confronte au présent. Au fil de ces quelques heures, de ses hésitations, elle se construit une nouvelle façon d’être au monde. Elle s'éveille, elle désire à nouveau.

LE SCENARIO

La genèse de ce projet est la rencontre entre une comédienne et un réalisateur, une Espagnole et un Français. Julia et moi nous nous connaissons depuis plusieurs année et avait un rôle secondaire dans mon  premier court-métrage de fiction, L’instant fragile de nos retrouvailles.
Nous avons écrit, dessiné Violeta ensemble : une femme immigrée vivant seule avec son fils, qui apprend la mort de sa grand-mère. Cette mort déclenche son questionnement intime. Au lieu de l’assommer, la douleur de cette perte la confronte peu à peu au présent. Quelque chose bouge en elle, la bouleverse et lui permet de s’autoriser enfin à vivre pour elle.
Violeta est une femme espagnole vivant en France, mais ce n’est pas le fait qu’elle soit une immigrée, ni la collision des identités et des cultures qui la font souffrir. Les difficultés de Violeta sont davantage dues au fait d’être une femme divorcée, seule vivant avec son enfant. Elle fait partie de notre environnement, de notre société, et son histoire est celle de bien d’autres femmes.

Violeta vit pour son travail, pour sa famille, pour son fils Paco surtout, le centre de sa vie. La question d’emmener ou non son fils avec elle à l’enterrement en Espagne est une décision qui la bouscule et qui entraine chez elle une petite métamorphose. Au fil de ces quelques heures, de ses hésitations, elle se construit une nouvelle façon d’être. Pour la première fois, elle ressent le besoin de se détacher, de s’échapper, de retrouver sa liberté.

Violeta est aussi «simplement» la chronique d’une femme qui vit avec son fils. La course d’une journée presque comme les autres, le poids d’être seule à tant porter, la solitude d’une femme qui se débrouille comme elle peut. Lumineusement mélancolique, Violeta est vaillante et fragile, et cette antinomie crée une tension bouleversante.

LA MISE EN SCENE

Nous proposons un voyage «atmosphérique», fait de mélancolie, dans une recherche absolue de douceur. Un cinéma toujours sur le fil, un cinéma du sensible. Pour nous, ce film est une ballade poétique.

Nous utiliserons une caméra fluide, «légère», steadycam ou travelling lissé et caressant, qui accompagne et glisse aux côtés de Violeta. C’est une femme toujours en mouvement, active, avec un jeune enfant, un travail, dans la modernité et la difficulté d’une vie monoparentale. Par des plans fixes, la caméra se posera parfois, comme Violeta. Nous suivrons toujours son rythme, sa vie «brute», avec ses accélérations (courses à travers la ville) et ses pauses. Une mise en scène qui privilégie le plan séquence, qui se veut invisible, qui respecte les temps réels de la vie. L’intimité et le quotidien dans sa vérité, sans artifice. Dans une volonté de dépouillement, de simplicité, qui permet d’atteindre des émotions complexes. Dans une quête permanente, nous accompagnerons Violeta dans une juste distance entre intimité et retenue. Comme une nudité dévoilée avec pudeur.