Une opérette à Ravensbrück de Germaine Tillion
d'après le Verfügbar aux enfers

Par: Compagnie Nosferatu
Collecte Réussie
4 560,00 €
soutiennent
objectif de
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION
EDUCATION,
FEMINISME
Présentation du projet
Une opérette pour défier le mal par le rire
« J’ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu’à la dernière minute. » Germaine Tillion
Le 21 octobre 1943, Germaine Tillion est déportée à Ravensbrück pour faits de résistance. En octobre 1944, avec ses camarades et alors qu’il est interdit d’écrire, Germaine Tillion cachée, rédige « Une opérette à Ravensbrück » ( le Verfügbar aux enfers ). Une opérette – revue qui met en scène la conférence d’un naturaliste décrivant « l’espèce » particulière des déportées nommées « Verfügbar ». Ces déportées qui refusent de participer à l’effort de guerre nazi sont assignées aux travaux les plus pénibles du camp. Face à ce conférencier, dont elles sont l’objet d’étude, les prisonnières chantent, dansent pour résister et redonner vie à leur corps et à leur âme. « Une mise en scène résolument pétillante qui donne toute sa profondeur au sujet et où le rire est une résistance »
LA PRESSE EN PARLE
« Révoltées, truculentes et insolentes à souhait, les cinq résistantes appelées Verfügbar (les « corvéables à merci ») enchaînent scènes et chansons, inspirées du répertoire populaire. Elles défient un personnage d’ethnologue nazi qui présente une conférence sur la race inférieure des Verfügbar. On est étonné de la modernité de la pièce de Tillion, ravi de la capacité du texte à conjurer l’horreur par le grotesque, galvanisé par l’énergie de résistance transmise par la musique, le chant et les chorégraphies ». Marianne Juillet 2022 – Isabelle Barbéris
« Les spectateurs ressortent le regard fixe et éveillé, le sourire aux lèvres et pour certains dont je suis, les yeux mouillés, allez savoir pourquoi. Étonnant et captivant spectacle. Incontournable rendez-vous. » Spectatif Juillet 22 – Frédérique Pérez
« Ne passez pas à côté de ce spectacle majeur » Atlantico Juillet 22 – Jean Pierre Hané
« Un spectacle magistral, une troupe formidable » L’œil d’Olivier- Juillet 22- Marie-Céline Nivière
« Une revue musicale, salutaire de haute volée » Michel Flandrin- JUILLET 22
Dans l’époque où nous vivons actuellement où les extrémismes sont de plus en plus
présents, où l’intolérance et le refus de l’autre se développent il me semble important de travailler sur ce texte qui décrit l’enfer concentrationnaire. Germaine Tillion écrit une opérette avec ses codes et la possibilité qu’elle offre de parler de cet enfermement sur un ton léger, elle propose une opérette pour pouvoir défier le mal par le rire. Le défi est de ne pas uniquement tomber dans la mission pédagogique et mémorielle, mais de réussir à donner à voir et à entendre la force singulière de ce texte, une oeuvre de résistance d’une haute tenue littéraire et artistique. Lorsque j’ai découvert ce texte il y a quelques années, j’ai été éblouie par cette capacité de création qu’avaient les femmes dans les camps, créer signifiait lutter, espérer et vouloir vivre. Germaine Tillion écrivait, le groupe chantait, d’autres fabriquaient des broches, des peignes à cheveux et parfois même un soutien gorge pour retrouver une part de féminité. La mise en scène s’attache à l’esprit initial de l’oeuvre de Germaine Tillion, celui d’une opérette–revue, au caractère grotesque et tragique à la fois, relevant de la comédie musicale et du music-hall. Peu ou pas de décors mais une stylisation de l’espace et des corps. Une lumière qui crée l’atmosphère d’un cabaret grinçant. « C’est une monstration doublée d’un jeu de la réalité vivante de l’événement que le spectateur affrontera*» pour libérer le rire salvateur qui assure la survie. « Survivre, notre ultime sabotage », comme l’écrira Germaine Tillion en 1946.
A quoi sert l'argent collecté
Il servira à financer la communication et à sensibiliser le public aux thématiques du spectacle: la résistance et le devoir de mémoire.
Objectif de collecte
4 020,00 €
Montant Global
46 320,00 €
Désignation | Montant |
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Locations |
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Location théâtre | 14 000,00 € |
Location maison | 4 200,00 € |
Location du camion | 650,00 € |
Location matériel technique | 1 250,00 € |
SOUS TOTAL | 20 100,00 € |
Salaires |
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Salaire artistes | 6 776,00 € |
Salaires techniciens | 2 112,00 € |
Attachée de presse et de diffusion | 3 862,00 € |
SOUS TOTAL | 12 750,00 € |
Communication |
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Affiches, tracts et encarts publicitaires | 5 400,00 € |
Community manager | 1 000,00 € |
Commission proarti | 320,00 € |
SOUS TOTAL | 6 720,00 € |
Frais annexes |
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Déplacements | 1 000,00 € |
Repas | 1 400,00 € |
SOUS TOTAL | 2 400,00 € |
Droits |
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SACD | 3 800,00 € |
SOUS TOTAL | 3 800,00 € |
Divers |
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Assurance | 150,00 € |
Achat fourniture | 400,00 € |
SOUS TOTAL | 550,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 46 320,00 € |
Désignation | Montant |
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Billeterie |
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Recette billeterie | 28 300,00 € |
SOUS TOTAL | 28 300,00 € |
Subventions |
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Région | 3 000,00 € |
Drac | 5 000,00 € |
SOUS TOTAL | 8 000,00 € |
Fondations |
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Fondation Carac | 6 000,00 € |
SOUS TOTAL | 6 000,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 4 020,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 46 320,00 € |
Contreparties
Un merci
pour 10,00 € et +
8 ARTINAUTES
Toute l'équipe du spectacle vous enverra un message de remerciement personnalisé et une affiche
Une invitation au spectacle
pour 20,00 € et +
17 ARTINAUTES
On vous invite au spectacle à Avignon ou lors d'une date de tournée.
Un tote bag
pour 50,00 € et +
9 ARTINAUTES
Vous recevrez un tote bag, ça sert toujours un tote bag. Un joli tote bag avec le visuel du spectacle bien sûr.
Le texte
pour 100,00 € et +
5 ARTINAUTES
On vous offre le texte dans son intégralité.
Le kit
pour 200,00 € et +
0 ARTINAUTES
Un merci, une affiche, un tote bag, une invitation et un texte. On dirait un inventaire à la Prévert...
Une lecture
pour 500,00 € et +
0 ARTINAUTES
En parallèle du spectacle on a une lecture qui raconte comment Germaine Tillion a écrit cette oeuvre, on vient la jouer chez vous.