TROIS ENTRETIENS

« Trois Entretiens », est un court-métrage de 18 minutes écrit et réalisé par Thomas GARCIA. L’auteur originaire de Lille, aborde avec beaucoup de justesse, dans cette fiction dramatique, la question de la résilience. Comment se reconstruire et décider du temps qu’il faudra pour cicatriser de ses blessures... Thomas confronte ici son héroïne face à son passé avec de subtils personnages.

"Alors que sa vie a récemment basculé, Valentine Forez est interrogée par trois interlocuteurs : une journaliste de télévision, son psy et un inspecteur de police. Au fil des conversations croisées, se reconstitue le puzzle des évènements dramatiques qui ont conduit la jeune femme à accomplir un acte de bravoure désespéré. Pourtant, ses pensées semblent se perdre vers des événements plus anciens. Et si le destin de Valentine avait sombré plus tôt qu’il n’y parait et qu’elle cachait un secret ? "

Ici, l’auteur évoque le regard pudique et précis d’une femme qui va tenter de panser ses blessures et de trouver sa vérité en omettant d’en dévoiler une partie.

Et c’est bien avec ce jeu de dupe, ses oppositions et la précision des dialogues, que Thomas GARCIA entretient le suspense, mène l’intrigue, jusqu’aux dernières secondes de son histoire avec brio. Le précision du rythme, les changements de décors, les regards, l’indicible qui est apporté de façon sobre et très efficace par le hors champ : cette tension permanente, nous entraine au cœur de l’histoire haletante de Valentine FOREZ.

Le projet est en étude au centre national de la cinématographie et en région pour son soutien. Il est également en cours d'étude de préachat par une chaîne de télévision française.

La musique du film sera composée par "Benjamin Balthazar" qui à travaillé sur de plusieurs court-métrages.

Producteurs de cinéma indépendants et passionnés par les œuvres originales et humaines, l’équipe de AENARIA PRODUCTION aime mélanger les genres, les cultures et les horizons et attache une importance à privilégier les auteurs de demain.

A quoi va servir l'argent récolté ?

En plus des soutiens financiers demandés à des partenaires tels que le CNC, la SACEM, L’ADAMI, le préachat d’une chaîne de télévision et notre apport producteur, les 11 700 € demandés permettront de payer les transports, les défraiements et la régie de ce projet. Et c'est justement ici que vous intervenez, car cette collecte bénéficie du mécénat, vous pourrez donc nous aider tout en défiscalisant par la même occasion.

En soutenant le projet de film « TROIS ENTRETIENS » sur PROARTI, vous obtiendrez un reçu fiscal qui permettra de déduire 66% du don de vos impôts en tant que particulier et 60% en tant qu'entreprise. Donc si vous êtes un particulier qui fait un don de 100€, celui-ci vous revient réellement à 34€. Et si vous êtes une entreprise qui fait un don de 1 000€, celui-ci vous revient réellement à 400€.

Quand mon reçu fiscal sera-t-il disponible ?

Les reçus fiscaux seront disponibles une fois la collecte officiellement terminée.

Ils vous seront automatiquement envoyés par mail par Proarti dans un délai de 10 jours à compter de la fin de la collecte officielle. Vous pourrez également les télécharger sur votre espace personnel. La collecte se déroulant en 2020, votre don sera déclaré en 2021 sur vos revenus de 2020.

Comment le film va-t-il se faire et quand ?

Dans un soucis de cohérence artistique, nous souhaitons appuyer la précision du scénario de Thomas GARCIA en faisant le choix de la construction de décors en studio, à la fois pour le respect des dimensions et aussi pour les codes couleurs souhaités. L’autre atout majeur du studio, c’est de pouvoir créer des décors sur mesure et une lumière naturelle maitrisée pour chaque décor.

Nous tournerons durant sept journées fin 2020 et début 2021 avec un rendu mi-mars 2021.

Qui jouera dans le film ?

Le casting :

Valentine FOREZ : Sandra Valentin, La Journaliste : Frédérique TRIMONT, Le policier : Doudou MASTA

Le Psy : Thomas GARCIA, William : Renaud CASTEL, Aloïs FERDMAN : Virgil CANTELOUP

Intention scénaristique et de réalisation

● L’intrigue est construite sur des oppositions :

Ce que j’essaie de montrer à travers l’histoire de Valentine, c’est ce quelqu’un qui a baissé les bras, qui a abandonné et qui aurait pu mettre fin à ses jours si un évènement extérieur ne l’avait pas extirpé de sa tentative de suicide. C’est métaphoriquement quelqu’un avec un désir de mort qui reprend conscience de l’importance de la vie. C’est son combat.

Face à mon héroïne, j’ai choisi de construire trois personnages « outils » qui représentent le médiatique, le psychologique, et le judiciaire.

Je crois que « Trois Entretiens » est un film qui doit d’abord tenir sur la performance de ses comédien.diennes. C’est un film qui offre une partition forte à jouer. Et tout ne se passera pas que dans les mots. Les non-dits, les silences et les regards sont autant d’éléments qui seront essentiels à la direction des interprètes et saisiront, je l’espère, l’émotion souhaitée.

Décors :

Comme pour sa narration, le film est axé sur trois décors importants. Bien que différents, ces décors auront la particularité d’être de mêmes dimensions, pour suggérer le fait que Valentine soit dans la même pièce. En rappel des trois couleurs primaires, je souhaite que le décor et le costume de la journaliste aient une dominance de rouge, le psy de jaune, et le policier (facile) de bleu. De fait, comme avec ces trois couleurs on obtient toutes les autres, c’est dans ces trois lieux qu’on obtient la vérité. Les oppositions des couleurs, des costumes, des décors renforceront les oppositions du film. Par exemple, la nouvelle compagne de William visible sur la photo devra être physiquement à l’opposé de la comédienne qui jouera Valentine.

Mise en scène :

Les champs et contrechamps seront travaillés pour se répondre avec souplesse d’un décor à l’autre et créer ce lien invisible entre les événements. Le choix des plans sera exactement le même pour les trois décors, comme si Valentine restait fixe au milieu et que tout changait autour d’elle. Le résultat espéré est que les plans et/ou les séquences s’enchainent à l’écran comme des souvenirs qui se bousculent, et rappellent le fonctionnement de notre esprit humain.

Thomas Garcia.