* TOUPIE *, le premier album de MAGHAR

Contribuez à la production du premier album de Maghar !
MUSIQUE
PRODUCTION

Présentation du projet

Maghar // C’est, entre autres, le nom d’une ville en Inde, dans l’Uttar Pradesh. Mais c’est aussi le nom qu’a choisi Mathieu Gerhardt pour son projet de chanson pop-rock.

Auteur-compositeur, chanteur, guitariste dans plusieurs projets musicaux et théâtraux, il commence l'aventure fin 2015 avec la sortie d’un premier EP : Dérivé, dont il signe seul les arrangements. À partir de 2016, il rassemble autour de lui le griot et multi-instrumentiste Moussa Koita à la basse, et Clément Blancon à la batterie.


Chanson électrique // Maghar chante en français, pour mieux dire l’instant présent – et l’investir d’une poésie incandescente. Sa musique transporte, vibre et respire.

Elle puise dans la pop, le rock des années 70 et les musiques du monde. Elle sent les grands espaces aux lumières diaphanes, la quête du mystère et de l’aventure. Parmi ses influences, on retrouve le mysticisme nonchalant d’un Jean-Louis Murat, les explorations world d’un Robert Plant, le lyrisme rock d’un Matthieu Chedid.

Ses mots invoquent nos vertiges inavoués, évoquent nos obsessions et nos contradictions. Enjoués, habités ou narquois, ils sont toujours l’expression d’une tendresse et d’une émotion ardentes.


L’album * Toupie * // * Toupie * formera un ensemble cohérent de 11 chansons, dont certaines ont fait leurs preuves sur scène, et d’autres sont encore toutes fraîches.

Pour les curieux, en voici la liste (l'ordre peut être appelé à changer) :

1. Nos croyances
2. Münchhausen
3. Foudroyé
4. Toupie
5. Oh Marie (Charivari)
6. Le souffle
7. L'azurorange
8. Vanité
9. Au marécage
10. L'écharde
11. Le grand parcours

Vous pouvez en découvrir deux en version live ci-dessous :


Votre soutien // Votre soutien est vital pour que nous puissions mener ce projet à bien dans les meilleures conditions ! La production de cet album demande des moyens financiers dont nous ne disposons pas pour l'instant (vous pouvez en consulter le détail sous l'onglet budget en haut de page). Les séances d'enregistrement se sont déroulées du 24 au 27 octobre, plus deux sessions d'overdubs en novembre. Nous sommes très contents des prises et nous avons hâte de finaliser le projet ! Ce qu'il nous manque aujourd'hui, ce sont les fonds pour financer tout ce qui vient après : mixage, mastering, réalisation des visuels, pressage...

Si ce projet d'album vous parle ou simplement vous rend curieux, nous serions ravis de compter sur votre soutien !


L’enregistrement // L’enregistrement s'est dans les studios de Fortunella à Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne), qui dispose d’une belle collection de matériel vintage, notamment une console de mixage haut de gamme datant des années 70.

Vous pouvez en découvrir le journal détaillé en cliquant sur l'onglet blog en haut de cette page.

Le son chaud et analogique a été mis au profit d’un enregistrement en conditions live, à un rythme soutenu (11 chansons en 4 jours). Nous avons capturé une performance vivante, avec ses qualités et ses imperfections.

Le line-up est le suivant :

Maghar – chant, guitare électrique

Moussa Koita – basse

Clément Blancon – batterie

Gaëlle Hispard – claviers, chœurs

Thomas Le Roux – prise de son & mixage

Dans un deuxième temps, ces prises live ont été augmentées de secondes guitares, de claviers, de chœurs. L’étape du mix prendra une importance artistique de premier plan, pour mettre en valeur le caractère de chaque chanson, dans une recherche non pas de réalisme mais d’amplification du réel.

En somme, un enregistrement où l'humain et l'instinctif seront au centre. Loin de la rigueur métronomique des productions léchées, dans la veine de ces premiers albums qu'on aime pour leur liberté et leur prise de risque.




FAQ

Pour la sortie de l'album, nous visons début février 2018. Comme pour toute production, le planning pourra connaître de petits aléas... Quoiqu'il en soit, vous serez les premiers à être tenus au courant et à recevoir l'album. (Certaines contreparties seront disponibles plus tôt, la chanson inédite envoyée par mail par exemple.)

Il y a énormément de projets qui valent la peine d'être soutenus. À vous de faire votre choix ! :)

Contrairement à d'autres sites de financement participatif, proarti ne fonctionne pas sur le mode du "tout ou rien", mais avec des paliers. Nous pourrons donc bénéficier de la collecte à condition d'avoir franchi le premier palier - à savoir le financement de l'enregistrement et du mixage de l'album (voir l'onglet budget en haut de page).

Oui, mais en ce qui concerne l'autoproduction les subventions ne sont pas si nombreuses (celles du FCM, de la SPPF etc. s'adressent aux labels). Nous allons demander l'aide à l'autoproduction de la Sacem, mais nous ne pourrons le faire qu'une fois l'album terminé et pressé ! Si nous l'obtenons, elle servira donc à la promotion de l'album, à l'organisation d'une tournée et au tournage d'un clip.

A quoi sert l'argent collecté

L'apport personnel de 1300 € nous permet de commencer les séances d'enregistrement dès fin octobre. Une fois l'enregistrement lancé, nous aurons besoin de vous pour aller jusqu'au bout de la production de l'album :)

Si nous collectons 1 350 €, nous pourrons financer l'enregistrement et le mixage des 11 titres de l'album...
Si nous collectons 2 010 €, nous pourrons assurer le mastering de ces 11 titres...
Si nous collectons 2 610 €, nous pourrons assurer le shooting photo et réaliser le visuel de l'album...
Si nous atteignons 4 000 €, nous serons en mesure de financer la fabrication de 500 CD avec une belle pochette cartonnée à deux volets et un livret...
Si nous dépassons notre objectif de collecte, cela nous permettra de faire la promotion de l'album et de co-financer le tournage d'un clip !

Objectif de collecte

1 350,00 €

Montant Global

5 300,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Mastering

Mastering 11 titres (60€ par titre) 660,00 €
SOUS TOTAL 660,00 €

Pressage

Pressage 500 CD en Digisleeve + livret 1 390,00 €
SOUS TOTAL 1 390,00 €

Enregistrement

4 jours en studio + ingénieur du son 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Mixage

Mixage 11 titres (150€ par titre) 1 650,00 €
SOUS TOTAL 1 650,00 €

Pochette

Shooting photo + réalisation graphique 600,00 €
SOUS TOTAL 600,00 €

TOTAL

TOTAL 5 300,00 €

Recettes

Désignation Montant

Apport personnel

Apport personnel 1 300,00 €
SOUS TOTAL 1 300,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 350,00 €

TOTAL

TOTAL 2 650,00 €

* Une interview (fictive ?) avec Maghar *

Bonjour Maghar, merci de nous accorder cette interview.

Merci à vous. J'adore accorder plein de choses, pas seulement ma guitare.

Tu lances une campagne de financement participatif pour ton premier album. Peux-tu nous expliquer ta démarche ?

Dans l'économie actuelle de la musique, j’ai l’impression que les vrais projets indépendants, un peu fous et originaux ne peuvent se faire qu’avec le soutien direct du public. Il y a des petits labels qui font un beau travail, mais qui galèrent financièrement, et puis il y a les artistes autoproduits, qui eux aussi sont confrontés à des problèmes matériels dès qu’ils ont l’ambition de produire quelque chose.

Alors le meilleur moyen de faire, c’est de se tourner directement vers ceux que ta musique intéresse. Je pense que beaucoup de gens ont envie de soutenir la création, de permettre à des projets d'exister - des projets qui sortent des carcans imposés par les grosses productions.

Pour les artistes, c’est une façon de garder la maîtrise de leur projet, sans que quelqu’un vienne leur demander de changer ceci ou cela pour des raisons commerciales.

Pourquoi enregistrer un album maintenant ?

Pour créer, pour avancer. Les chansons sont là, j'ai une idée assez précise de l'ensemble, alors il faut y aller ! Et puis pour l’instant, il n'y a que le premier EP que j’ai enregistré seul. J’ai beaucoup d’affection pour ce disque et ses chansons, mais quand je l'ai enregistré j'avais une envie pressante de lancer le projet. Je l'ai enregistré piste par piste sur des boucles de percussions, ce qui était bien, mais ce qui devient assez vite un corset trop contraignant. Pour l’album, j’ai envie d’aller vers quelque chose de plus vivant, de plus organique, qui laisse la place aux surprises et aux aspérités. Je pense que le fait d’enregistrer en live et à trois y aidera beaucoup.

Quel est ton rapport au studio ?

J’adore enregistrer ! C’est une grande excitation d’être en studio. On fait des découvertes inattendues… Il faut se permettre de lâcher prise. Quand on enregistre à plusieurs, contraints par le temps, c’est là qu’il se passe des choses. Les meilleures trouvailles dans un enregistrement, c’est évidemment celles qu’on n’avait pas prévues.

Tes chansons, de quoi est-ce qu’elles parlent ?

J'essaie de ne pas être trop explicite dans mes paroles. J’aime l’idée qu’un texte résonne différemment selon la personne qui l’écoute. Ça ne veut pas dire que je fais dans l’ésotérisme… Ça part toujours de la musicalité d’une phrase, ou d’un enchaînement de mots. J’essaie de chercher ce que ça déclenche profondément en moi, quels vertiges inconscients ça fait émerger. Et puis j’essaie de mettre ça dans une forme accessible, intelligible, sans être univoque. Au final, il y a quand même des choses assez franches et directes qui sortent, mais que je ne m’étais pas imposées au départ.

Là tu parles de ta façon d’écrire, mais ça ne répond pas vraiment à la question…

Oui, pardon ! En fait, je me suis rendu compte après coup que les chansons se répondaient par paires, et souvent l’une prend le contrepied de l’autre : Münchhausen et Nos croyances parlent des mensonges qu’on entretient face à soi et aux autres, Foudroyé et Vanité de l’amour-propre contrarié, L’écharde et Au marécage de souvenirs qu’on voudrait effacer, etc.

Le souffle et Le grand parcours parlent de la brièveté et de la fragilité de l'existence, mais l’une dit justement qu' « il n’y a pas de deuxième fois » alors que dans l’autre « on se reverra… » Pour le coup, je pense que c’est la chanson Revivre de Gérard Manset qui m’a marqué, et dont la thématique est ressortie inconsciemment.

Puisqu'on en parle, quelles sont tes influences ?

En chanson, suis un grand fan de Jean-Louis Murat et de Nicolas Jules. J'ai aussi un fort tropisme anglo-américain années 70... J’ai grandi en écoutant Led Zeppelin et Tom Waits, et c’est toujours difficile de ne pas chercher à reproduire ce qu’on a aimé chez ce genre d’artiste. Dans les artistes d’aujourd’hui, j’aime beaucoup Babx, Camille, Féloche, Benjamin Clementine, Chapelier fou, Grizzly Bear…

Il y a des personnes qui m’ont dit que ma musique faisait penser à un certain guitariste-chanteur dont le nom de scène tient en une lettre - et c’est flatteur, mais ce n’est pas vraiment une influence. De toute façon, il vaut mieux ne pas trop ressembler à ses influences, sinon c’est qu’on est dans l’imitation.

Tu vas enregistrer un album de façon assez rétro, et tes influences sont très seventies. Est-ce qu'il y a un côté passéiste dans ta musique ?

J'espère bien que non ! Je vis dans le présent et j'exprime des choses qui me touchent aujourd'hui. À chacun de trouver le genre musical et la palette sonore qui correspond à sa sensibilité. J'aime bien la musique où on sent l'humain, les failles. Mais je ne suis pas du tout de ceux qui pensent que "la musique était mieux avant". Aujourd'hui les artistes puisent dans un formidable héritage - et en musique, on a toujours fait du neuf avec du vieux. Ce serait tout aussi absurde de faire du moderne à tout prix que de refuser toute innovation. Aujourd'hui j'ai envie de partir dans une esthétique vintage, mais l'album suivant sera différent.

Il y a beaucoup de jeux sur les mots dans tes chansons. L’humour, c’est important ?

Oui, la dérision, le second degré, c’est des outils formidables. Mais je ne joue pas sur les mots pour faire drôle. Plutôt pour soulever des vertiges... Ça fait grandiloquent ça, non ? Parfois, j’accouche d’un texte qui relève de l’exercice de style. En le relisant ça me dégoûte, je ne le garde pas.

On ne se douterait pas que tu as grandi en Allemagne, tu ne chantes qu'en français. Est-ce que tu n'assumes pas ton côté allemand ?

Un jour je ferai un album en allemand ! Je pense que chaque langue a sa musicalité propre, qui s'accorde plus ou moins bien avec un genre de musique donné. Sur la musique que je veux faire aujourd'hui, je trouve que le français marche mieux. Et puis les mots ont une histoire, il y a tout un bagage culturel qui vient avec. Si je faisais un album en allemand, il serait sûrement plus électro-pop et moins folk-rock.

Tu as beaucoup parlé de toi, comme si tu étais un artiste connu. Et la modestie, dans tout ça ?

C’est gonflé, ça ! Dans ce cas fallait pas me poser de questions… La modestie, c’est bien, mais c’est rarement les bonnes personnes qui sont modestes. On peut être dans une fausse modestie qui nous empêche de faire. Ce qui importe, c’est l’écoute et le respect.

Est-ce que je t’ai bien écouté et respecté ?

Oui, merci, c’était parfait.

Suivez l'actualité du projet !

  • Les sessions #4

    #J4 Il reste les voix sur 5 chansons. Étant donné l’expérience de la veille, j’appréhende un peu. Mais en même temps, j’ai envie d’en découdre. Thomas me dit de reprendre ma guitare pour faire les prises de voix, donc de jouer dans le vide pendant que je chante. Quelle drôle d'idée. Comme par magie, ça débloque vraiment quelque chose. J’avais envie que les voix soient naturelles et spontanées. Ça marche. On fait deux prises, trois au maximum et j’enchaîne les 5 chansons. Des membres de l'équipe dont je tairais le nom en profitent pour rattrapper du sommeil. En silence, bien sûr.

    Cet après-midi, il nous reste trois heures avant de tout ranger pour mettre en boîte Vanité et enregistrer quelques instruments en re-re. On voulait mettre du piano sur Toupie, mais au moment de faire les prises on mesure à quel point il est désaccordé. Un peu, ça serait intéressant. Mais là, c’est trop.

    Pour finir la session, on fait quelques derniers sons avec un orgue Philicorda qui a une super reverb. On part un peu en catastrophe, on aimerait rester plus longtemps pour rajouter plein de choses, mais on a déjà largement dépassé nos objectifs pour ces quatre jours. Et on a des trains à prendre…

    Au revoir Tournan, c’était chouette, c’était intense, et ça a passé très vite !

    À l’écoute, on a été bluffés par la qualité des sons que Thomas a réussi à capter. Mission plus que réussie. Maintenant, il ne nous reste plus que des chœurs et des secondes guitares à faire en home studio avant de passer au mix.

  • Les sessions #3

    #J3 On a été tellement occupés les deux premiers jours que je n’ai pas pris le temps de photographier ou de filmer quoi que ce soit. Je me dis que ce n’est vraiment pas mon fort. Heureusement qu’on a Gaëlle qui nous rejoint aujourd’hui pour assister aux séances et nous filmer un peu !

    Vue l’avance prise hier, on est assez confiants pour attaquer les deux « singles » potentiels de l’album, Toupie et Oh Marie. Clément envoie du beau, du sérieux et du lourd, il est de plus en plus à l’aise. Thomas s’investit avec enthousiasme dans le côté prod, nous donne de bons conseils et déborde d’idées d’arrangement.

    Pendant la fin de Toupie, alors qu’on était censés être seuls dans les lieux, surprise ! Quelqu’un déboule, dépasse l’ampli basse installé dans le sas (ça fait des rimes en -as), ouvre la porte du studio, puis, prenant soudain la mesure de la situation, disparaît aussitôt. Tant pis, c’est cette prise la meilleure. On la gardera.

    Aujourd’hui, on est détendus. On fait des claps et des snaps et tout le monde déconne bien, sachant qu’en plus Gaëlle nous filme donc on fait les intéressants.

    Joli bilan : On a posé les bases de toutes les chansons sauf Le grand parcours et Vanité. On garde Vanité pour le dernier jour, parce qu’on va la faire complètement en live. Sur Le grand parcours, on galère un peu, vu qu’elle est toute fraîche, mais nos oreilles un peu moins. Finalement, à la réécoute c’est plutôt bien ! On essaie de faire des prises des voix, mais ce soir ça ne veut pas. On a beaucoup enchaîné et je sens que je sature. On fera ça demain.

  • Les sessions #2

    #J2 La console remarche ! Youpi. Faut dire qu’autrement on aurait été, comment dire, inconsolables. On se lance dans quelques prises de voix, puis on se refait Le souffle avec une énergie plus solaire que la veille. La troisième est la bonne.

    Moussa propose d’enchaîner sur la nouvelle compo L’écharde, sous prétexte qu’elle est plus difficile (car en 7/8), ce que je trouve bizarre comme raisonnement car j’avais plutôt en tête de mettre en boîte un morceau « facile ». Mais finalement il s’avère que ça se passe très bien. On fait une prise qui coule comme de source. C’est beau les surprises de ce genre. Merci Moussa !

    Aujourd’hui on se sent d’attaque. Après une pause déjeuner spartiate, on enchaîne sur Münchhausen et ça envoie. On double les guitares une fois, deux fois, avec un joli son fuzz qui bave et déborde dans les trous, c’est très chouette. Thomas triture la pédale pendant que je joue, c’est toujours très agréable.

    Sur Nos croyances, on cherche la bonne rythmique, on se prend un peu la tête. La chanson est plus expérimentale, je voudrais qu’elle soit toute en tension, frustrante à l’écoute, et on n’est pas tous d’accord sur la partie de batterie. On finit par l’enregistrer et je me dis qu’avec les re-re (les prises faites en rejouant par-dessus) elle sera très bien. Parfois il faut savoir se projeter pour ne pas tomber dans des recettes qui marchent à tous les coups. Du moins c’est ce que je me dis pour me rassurer.

    Après ce passage passablement laborieux, on est tous d’accord pour faire une chanson douce qui roule toute seule : l’Azurorange. On est assez contents des prises numéro deux et trois, mais au moment où on s’apprête à les écouter, l’ordinateur plante et… on les a perdues. On y retourne, la quatrième sera encore meilleure ! Acte de foi, petit miracle, c'est ce qui se passe.

    Aujourd’hui on ne se sent plus. Déjà cinq chansons, allez on en fait une dernière, ce sera Foudroyé. L’occasion de se lâcher. 20h, Clément et Moussa rentrent chez eux, et on enchaîne sur les prises de voix avec Thomas. On teste différents types et positions de micro, et finalement c’est le Schoeps (le fameux) pointé par en haut sur ma pauvre tête comme le doigt du Tout-Puissant qui s’avère être le plus sexy. Ça donne un son rétro bien coloré, aéré, qui s’intègre à merveille dans le mix. On enregistre quatre chansons comme ça, dans une lumière tamisée, tout seuls avec la nuit qui rentre par les fenêtres. On rentre se coucher à 2h du matin.

  • Les sessions #1

    #J1 // Rendez-vous à 8h avec Thomas qui est parti deux heures plus tôt de chez lui parce qu’il habite très loin de l’autre côté de Paris. On investit les lieux et on fait l’inventaire des micros. « Il y a des Schoeps ! » Plusieurs fois dans la journée on entendra Thomas se délecter de cette aubaine inespérée.

    On passe toute la matinée à installer la batterie, à accorder les peaux et à régler la prise de son. Et une grande partie de l’après-midi aussi. Vers 16h on pourra commencer le premier morceau.

    17h… On se lance sur Au marécage, ça semble une bonne idée pour commencer, et ça va, on ne s’embourbe pas trop. La console analogique, quant à elle, décide du haut de ses 45 ans de faire une petite pause intempestive qui porte atteinte à notre sérénité. Elle se rallume, on essaie d’enregistrer Le souffle mais on se cherche encore. C’est pas mal mais il manque quelque chose.

    La console s’éteint une deuxième fois sans prévenir, et là, on n’arrive plus à la rallumer. Il est bientôt 20h, on se dit à demain en espérant très fort que la console voudra bien être des nôtres. Ce soir-là, avec Thomas qui reste sur place parce qu’il habite très loin de l’autre côté de Paris, on réécoute les prises d’Au marécage. On se dit que c’est pas mal du tout et que ça sonne bien. Il faudra mettre les bouchées doubles demain parce que bon, on a quand même 11 titres à enregistrer.

  • Le blog des enregistrements

    Suivez le journal des enregistrements, sans fard, sans racontars, tels qu'ils se sont (vraiment) passés.

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