The Arthur Rimbaud Orchestra

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Version Courte :

Musiciens et comédiens cherchent à montrer un spectacle punk rock sur Rimbaud au Festival d’Avignon OFF et ont besoin de vous !

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Version Longue :

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Notre projet :

Après plusieurs présentations de travail en cours dans divers lieux de littérature et théâtres en France et en Belgique, le Arthur Rimbaud Orchestra a enregistré deux chansons (Première soirée et Les assis) au printemps 2018. La saison 2018/2019 permet de terminer les neuf autres chansons et de créer de magnifiques costumes et une superbe scénographie lors d’une résidence au théâtre de l'hôpital Bretonneau. Ce sera également l’occasion de donner cinq premières représentations. Puis, nous irons défendre notre spectacle au festival d’Avignon. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est le plus gros festival de théâtre francophone du monde. C’est à la fois un rêve et un cauchemar. Une joyeuse bataille pour exister dans le monde saturé du spectacle vivant. C’est l’occasion de se faire programmer dans tous les théâtres de France ! Et nous avons décidé d’aller nous tailler notre part du gâteau. Nous posons nos valises et notre spectacle pour un mois à La Maison de la Poésie d’Avignon.

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Matthieu:

D’abord il y a Matthieu, qui lit et aime Rimbaud depuis l’âge de treize ans, où il saoulait tout son collège avec Le bal des pendus. Qui écoute Iggy Pop et Patti Smith en pleurant parce que c’est trop beau. Le problème de Matthieu c’est qu’il a souvent des idées, à peu près cinq idées de nouveaux spectacles par semaine. La plupart du temps il se tempère, mais de temps en temps il va commencer à en parler. Et un jour, il va voir Samuel avec une idée : “Il faut se faire les Aèdes de notre siècle. Créer des performances homériques et transportables. Des geysers de parole qu’on pourrait faire jaillir n’importe où. On va s'entraîner à dire des textes, à être des porteurs d’histoires, des hurleurs de vers ! Et on ira dans la rue porter la Parole !”.

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Samuel :

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Samuel, il fait chaque jour une heure de yoga, une heure de training vocal, de la méditation, au moins trois heures de piscine par semaine et il tient des rôles dans cinq spectacles en simultané, dans l’espoir que l’un d’entre eux lui apportera la vérité sur le théâtre (ce qui du reste, arrive régulièrement, mais c’est comme tout, ça va, ça vient). Alors forcément Samuel, il se jette sur l’idée à corps perdu, et ensemble il se font cinq heures de training Aède par semaine. Ils se font des lectures de Kerouac, Rimbaud, de Jules Vernes. Quand, un jour, dans un de ses moments d’illumination, Samuel a, lui aussi, une idée : “Il nous faut une lyre ! Homère, il avait une lyre et la musique portait la Parole ! Et quand on a un machin comme l’Odyssée ou Sur la route, on a plutôt intérêt à être bien porté!"

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Maxime :

Alors en matière de lyre, ils vont chercher Maxime. Maxime, il est fou. Il est tombé amoureux de l’accordéon diatonique il y a dix ans, mais il était déjà amoureux de Jimmy Hendrix. Du coup, après avoir construit un accordéon, il a construit une structure en forme de sculpture de Louise Bourgeois, avec des pattes métalliques et des rembourrages de fauteuil abandonnés dans les embruns du boulevard de Belleville. Le tout pour pouvoir faire passer son accordéon dans un système de pédale Fuzz/Echo/Flanger et pouvoir faire gémir les polkas et crier les valses. Et les trois compères continuent de travailler, mêlant les rugissements de l’accordéon électrique aux gémissements de Cervantes, Vian, Rimbaud.

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The Arthur Rimbaud Orchestra :

Parce que Rimbaud sur de l’accordéon dopé au flanger, ça rend tout de même pas mal. Ça a même l’air fait pour ça. La poésie de Rimbaud est un cri, et le rock sait rendre les cris musicaux. Et peu à peu on oublie Homère, Kérouac, Vernes, Vian, Cervantes, qui retombent dans le délicat reliquat des projets hypothétiques. Peu à peu, comme par accident, le travail transforme ce petit trio en un groupe de rock Rimbaldien. Et pour ça il faut un peu plus qu’un accordéon. Après différents compagnonnages avec des comédiens/musiciens (Cécile Feuillet, Zaharie Harmi) ils se décident à travailler avec un musicien/musicien.

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Corentin :

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Parce que quand il s’agit de faire des chansons, Corentin Borges a un peu d’expérience. Il compose jusqu’à cinq chansons par semaine depuis l'âge de quatorze ans, et il écume depuis à peine plus tard tous les bars de Paris pour les chanter. Il sait changer d’accord pour garder les sens en éveil et aide ainsi les trois compères à sortir de certains travers un peu post-punk (comprendre : des poèmes de plus de cent vers sur un accompagnement d’un seul accord tenu sans interruption avec juste de lente variation de larsen).

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Matthieu Samuel Maxime et Corentin