sous le soleil

Un court-métrage de Jean-Paul de Peretti
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

“sous le soleil” est un projet de court-métrage de fiction issu de la rencontre entre un jeune auteur-réalisateur, Jean-Paul De Peretti, et une société de production naissante, 161 Production, créée en février 2017 par six jeunes producteurs tout juste diplômés.

Le film raconte l'envolée lyrique et fulgurante d'un homme en route vers la démence, mais qui prend le temps sur le chemin d'espérer croiser à nouveau l'amour de sa vie; amour auquel il n'a jamais adressé la parole... C'est un flm métaphysique, poétique et révolté contre l'ordre du monde. Mais un flm jamais dépressif, jamais nombriliste, jamais névrosé, derrière lequel se cache un message d'amour, tel un rayon de soleil derrière un nuage épais qui se dissipera bien assez tôt.


Synopsis


Il a toujours été à sa recherche, à travers les saisons, à travers les jours, à travers la ville. La verra-t-il jamais de nouveau ? Son esprit est au bord du gouffre, prêt à faillir. Elle était si singulière, il la reconnaîtrait au premier coup d’œil... Mais quelle est la probabilité que leur âme entre en collision dans le chaos du monde moderne ? Existe-t-elle vraiment ? Ou ne l’a-t-il jamais vue que dans cet imaginaire qu’il a eu à construire afin de mieux faire face à la froide réalité du monde ?

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Teaser

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A la fois pour Jean-Paul en tant que réalisateur et pour nous en tant que jeunes producteurs, il s’agit de notre premier projet majeur. Un projet qui nous tient forcément beaucoup à coeur et par lequel nous souhaitons faire nos preuves, afin qu’il puisse être suivi par beaucoup d’autres.


Mais au-delà de toute considération future, c’est avant tout la volonté de donner vie à cette histoire originale, forte et touchante qui nous anime et nous donne depuis près de 6 mois l’énergie de travailler à la rendre réelle. Nous y voyons également un défi passionnant, celui de maintenir une forte ambition artistique malgré un budget très limité.


Nous avons besoin de vous !

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Afin de répondre aux exigences du scénario (certaines scènes se déroulant en hiver), nous avons déjà effectué deux journées de tournage au début du mois de mars, financées avec nos fonds personnels. Pour que le tournage puisse se poursuivre, nous avons besoin de votre aide !

Location et achat de matériel technique, transport, repas et défraiement des équipes techniques, post-production... autant de dépenses que nous ne pourrons assumer seuls et qui sont essentielles à la concrétisation du film. Nous avons également prévu un budget pour inscrire le court-métrage dans un maximum de festivals français et internationaux, étant donné que nous sommes convaincus de son potentiel et souhaitons qu’il ait la meilleure exposition possible.

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Pourquoi cet appel à dons avec proarti ?

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"proarti a accepté de coproduire “sous le soleil” car nous croyons en ce projet et que nous avons envie d’accompagner l’émergence d’une jeune et prometteuse société de producteurs, 161 Production.

Financer notre apport à la production par le biais d’une collecte de financement participatif permet aux artistes de conserver le contrôle de leur film et de bénéficier de la plus grande liberté artistique possible, sans dépendre de partenaires financiers extérieurs.

Au regard de l’engagement de 161 Production pour diffuser ce film au plus grand nombre et permettre au public de participer à sa création, soutenir ce projet nous apparaît comme une évidence !"

L’équipe proarti

A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté sert à financer l’apport de proarti à la production du film.

Le montant collecté permettra de réaliser le film et de couvrir le personnel, les droits, la régie, l'interprétation, les moyens techniques, la post-production, les décors et les costumes.

Si la collecte dépasse le montant, le budget alloué à l'incription en festivals de court métrages français et internationaux sera augmenté. 

"sous le soleil" n'a pas d'ambitions commerciales, mais une réelle ambition artistique qui a pour but de rencontrer des projets similaires en festivals.

Calendrier prévisionnel
  Date de début de collecte 09 Juin 2017
  Date de fin de collecte 13 Juillet 2017
  Date de début de tournage 08 Mars 2017
  Date de fin de tournage Mi-Septembre 2017
  Montage final Mi-Octobre 2017
  Voix-off Fin Octobre 2017
  Etalonnage, mixage son Novembre 2017
  Livraison DCP et envoi des liens privés Fin Novembre 2017
  Premières inscriptions festivals  Décembre 2017

 


Objectif de collecte

4 800,00 €

Montant Global

4 800,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Moyens techniques

Location et achat materiel vidéo 705,00 €
Location materiel lumière 100,00 €
Location materiel son 125,00 €
Location studio son 150,00 €
Achat disque dur 80,00 €
Divers 10,00 €
SOUS TOTAL 1 170,00 €

Assurance, divers

Inscriptions festivals 450,00 €
Assurances 250,00 €
SOUS TOTAL 700,00 €

Imprévus

Imprévus 300,00 €
SOUS TOTAL 300,00 €

Interprétation

Interprétation 100,00 €
SOUS TOTAL 100,00 €

Droits artistiques

Droits musicaux 200,00 €
SOUS TOTAL 200,00 €

Personnel

Maquillage 100,00 €
Post-production 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 100,00 €

Transport, défraiements, régie

Régie 170,00 €
Déplacements tournage 300,00 €
Défraiements tournage 110,00 €
SOUS TOTAL 580,00 €

Décors et costumes

Accessoires 25,00 €
Costumes 125,00 €
Location décors 500,00 €
SOUS TOTAL 650,00 €

TOTAL

TOTAL 4 800,00 €

Recettes

Désignation Montant

Proarti

Financement participatif proarti 4 800,00 €

TOTAL

TOTAL 4 800,00 €

sous le soleil
Jean-Paul de Peretti - 4 juin 2017

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NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEUR

"Est-il encore possible de rêver aujourd’hui ?

J’ai comme un sentiment que nous vivons dans une époque où le rêve n’a jamais été aussi peu permis. Alors que paradoxalement, nous vivons dans une ère où le bien-être matériel ne trouve point d’égal dans les périodes précédentes.

Bien sûr le réflexe de pensée consiste à dire que le bien-être matériel, l’argent, ne fait pas le bonheur etc. Pourtant, ce n’est qu’une fois la faim maîtrisée, une fois la subsistance assurée, que les grands philosophes sont nés, à Athènes, à Rome, lorsque le niveau de vie des penseurs, aristocrates de naissance, précepteurs, autorisait que le labour du champ soit un temps mis de côté (en réalité relégué aux esclaves) pour se donner le temps de prendre la plume, et d’écrire. Se donner le temps de penser à soi réellement, à vivre, et non plus à survivre seulement.

Et pourtant, le taux de suicide n’est-il pas le plus élevé dans les pays développés ? Et n’est-il pas le plus bas en période de guerre ? Paradoxes. Faut-il manquer de tout pour tenir à la vie ? Ou est-ce que c’est seulement une fois que l’on a tout, que l’on réalise qu’il nous manque l’essentiel ? Un je ne sais quoi de manquant…

L’être aimé ?

Ha. Alors j’ai eu envie de me poser la question… est-il encore possible d’aimer aujourd’hui ?

Le XIXème a tué Dieu (Nietzsche). Le XXème a tué l’homme (guerres mondiales). Le XXIème, lui, a tué l’amour. Le meurtre était prémédité, ses racines descendent jusqu’au siècle précédent. Disons qu’il l’a achevé.

Cette époque a tué la suggestivité dans le voyeurisme. Elle a tué l’érotisme dans la pornographie. Elle a tué la sensualité dans la vulgarité. L’on confond sensualité et crudité. L’on ne s’aime pas. On baise on nique. Tout se banalise. On se rit de celui-ci qui prend le temps de s’arrêter, de s’émerveiller.

On a tout montré. Il n’y a plus rien à voir.

Le héros de mon scénario a probablement vécu 1000 déceptions amoureuses. Il est assez fou pour continuer à chercher, quitte à vivre une 1001ème déception. Mais quelle chance a-t-il de trouver la bonne, la seule, l’unique, dans le chaos ambiant ? Aucune, quasiment.

De toutes ces questions, avant d’écrire, je ne m’en suis posée aucune. Je me suis surpris à écrire, un soir après le travail, sur 5 nuits. Il fallait que je couche sur papier le cri de cet homme fatigué de la vie, mais qui veut encore l’aimer."

Jean-Paul de Peretti

QUESTIONS-RÉPONSES :

Q1 : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Jean-Paul, 27 ans, je viens de la production de par mes études et mes expériences professionnelles, et je souhaite aujourd’hui faire de la réalisation.


Q2 : Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir réalisateur ?

Un film c’est la littérature, la musique et la peinture réunies ensemble. Je trouve ça indépassable. Je suis de l’école de ceux qui veulent faire des films pour les autres d’abord. D’ailleurs un film c’est tellement cher qu’économiquement, vouloir faire un film pour soi est irresponsable. Mais la place de la vanité dans la création est un autre sujet.

Je veux que le poil s’hérisse sur le bras du spectateur, je veux qu’il reste regarder le générique à la fin, figé par l’émotion ; je veux que dans la voiture sur le chemin du retour, il parle du film avec sa famille, et s’il est seul, qu’il pense silencieusement à ce qu’il vient de voir.

Je veux que le spectateur sorte les pieds en l’air et la tête en bas de la salle de cinéma, l’estomac tout remué. Pour cela il faut insuffler une âme à l’œuvre. Je crois beaucoup en l’effet cathartique de l’art. Je crois donc en la violence des idées et des propos. On ne se purge pas sans violence, c’est un procédé douloureux, mais salutaire à la fin. J’ai beaucoup d’amour pour les gens, j’espère que c’est ce qui me sauvera. Mais le corolaire de cela est que j’ai beaucoup de colère envers tout ce qui fait obstacle à cet amour, comme l’hypocrisie et le ressentiment. Tant mieux quelque part, car je crois que la colère a plus d’influence sur ma volonté d’écrire que l’amour.


Q3 : Comment le projet de "sous le soleil" est-il né ?

Un vendredi après-midi de septembre en rentrant du travail, je prenais le métro et une jolie femme en tenue légère a fendu la foule sombre parisienne de sa silhouette aux formes attirantes. Elle était dans un habit clair et sa démarche était celle d'une duchesse. Puis j'ai eu un aperçu de son visage avant qu'elle ne disparaisse du champ : elle faisait la gueule. Une fermeté dans le visage déroutant. Ce n'était pas la première fois que je faisais cette observation. Il y avait un sentiment de déjà-vu. Je suis rentré chez moi avec une envie impérieuse d'écrire quelque chose sans trop savoir quoi, juste écrire quelque chose. Cinq soirs plus tard j'avais la v1 du scénario; une version beaucoup plus à charge que celle qui va finir à l'écran. Cette femme du métro n'était qu'un prétexte pour écrire quelque chose qui attendait dans l'ombre d'un recoin de mon esprit; en tous cas c'est l'interprétation que j'en donne a posteriori.


Q4 : Comment as-tu approché visuellement la réalisation du film ?

Une balade, une flottaison, une recherche dans le chaos du monde et l’indifférenciation. Beaucoup de prises de vues sont en point de vue subjectif et reflètent les errances du protagoniste. Errances passées, futures et fantasmées.


Q5 : Comment arrives-tu à faire la part des choses entre ce qui t’inspire et ce qui vient de toi dans ton travail ?

Je pense que tout le monde a déjà entendu les nombreuses paroles sur combien l’art est une histoire de vol d’idées et d’appropriation de choses déjà faites, sous des formes plus ou moins reconnaissables. J’y crois beaucoup. 130 ans que le cinéma existe, évidemment que ce que vous vous apprêtez à faire à déjà été fait d’une manière ou d’une autre ! Il faut seulement s’assurer que ce n’est pas trop reconnaissable ! J’exagère un peu, mais j’ai un problème avec les gens qui descendent un film sous l’accusation pseudo-réfléchie que c’est déjà vu. C’est la plus stéréotypée des critiques, ironiquement. Je crois que ce sont les gens les moins créatifs qui usent de cette critique.

Donc pour répondre à la question, et bien je ne me la pose pas. Il n’y a pas de règle. Parfois une idée me vient et elle est purement issue de mon imagination (cela n’empêche pas que ça ait été déjà fait), et parfois une idée me vient et je sens bien que c’est un reliquat de plusieurs choses déjà vues ou lues, plus ou moins fusionnées les unes aux autres.


Q6 : Quel regard portes-tu sur le cinéma français actuel ?

Le cinéma français est en proie à un risque de ringardisation, ce qui serait un triste destin pour un cinéma reconnu dans le monde et qui n'avait de leçon à recevoir de personne, et surtout pas d'un pisseux de 27 ans qui n'a encore rien réalisé. Derrière des clauses de cinéma "exigeant", "diversifié", "indépendant" se cache parfois un cinéma de l'autosatisfaction et d'un élitisme non assumé. Mais ça n'est pas le plus grave.
C'est le manque de considération pour la masse des spectateurs qui est le plus contrariant. Mes amis les plus proches n'ont rien à voir avec le monde du cinéma, ils sont tous sans exception issus de la classe laborieuse et enfants d'immigrés; et je sais d'avance qu'il ne sert à rien de parler de cinéma français avec eux; l'association de ces deux mots leur est suspicieuse; ils disent d'eux-mêmes, avec une certaine moquerie, que le dernier film français qu'ils sont allé voir est "Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu". Concrètement ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le cinéma français est réellement le cinéma de la diversité non pas seulement quand des personnes issues de la diversité (de classe et d'origine) sont derrière la caméra, mais quand elles sont aussi devant le grand écran.

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