POUR ERNESTINE

Pour Ernestine est un essai documentaire de 45 minutes, écrit et réalisé par Rodolphe Viémont.

Ce film fera suite à Humeur Liquide, précédent documentaire de Rodolphe Viémont sur sa bipolarité et son désir de paternité alors que cette maladie est en partie génétique.

Pour Ernestine est accompagné et produit par la société de production Filmo.

Grâce à vous, nous serons capables de finaliser la production de Pour Ernestine.

Synopsis

Je suis cinéaste et bipolaire. La naissance de ma fille a bouleversé mon rapport à ma maladie et à mon travail que je croyais liés: l'art que je défendais jusqu'ici naissant dans la folie et la douleur.

Intentions

A toutes les projections en salle de « Humeur Liquide », alors que cela n’est pas le sujet du film, il y a eu des questions sur le rapport entre la bipolarité et l’art. Le sujet fascine. « Pour Ernestine » est né de la rencontre de ce désir du public et du bouleversement qu’a été la naissance de ma fille.

Comment composer entre vie artistique, fantasmée et romantique, et réalité et responsabilité de parent ?

Il y a au cœur de « Pour Ernestine », ma volonté de fouiller, intimement ce qui constitue le désir de création. J’ai vécu 20 ans avec la certitude que ma souffrance psychique, plus que bénéfique, était indispensable à mon travail.

C’est l’amour pour ma fille, et de ma fille, qui me sortira de ma logique destructrice. C’est cette réflexion que je raconte dans « Pour Ernestine ».

Ce film sera une promenade (et non une descente, même si parfois elle est sombre) proposant au spectateur de rester à mes côtés : non dans une position de voyeur, mais bien plutôt d’ami, de confident.

Ce chemin de vie s’incarne dans une voix-off au présent, construite sur des notes quotidiennes que j’ai prises depuis la naissance de ma fille. Elle dit la perte des repères intellectuels et artistiques qui me structuraient, la peur de ne pas savoir créer autre chose que de la douleur et d’en devenir stérile. Elle décrit aussi l’amour qui inonde sans prévenir.

Aussi, sont convoqués des images d’archive (tableaux de Van Gogh ou Soutter, texte d’Artaud lu par lui-même, images de Pollock ou Cobain) qui donnent à entendre d’autres voix sur ces relations entre création, folie et souffrance.

Une musique originale, composée par François Couturier, proche de celle d’Eleni Karaindrou, soutiendra la voix-off déclamée par Robinson Stévenin, et les séquences autonomes sans se montrer invasive. Elle sera composée de piano, violoncelle et accordéon.

Le film a reçu l'aide au développement du CNC et l'aide de la Procirep.

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