PO'OINO À FLEUR DE PEAU

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Qui êtes-vous ?

Écrivain et réalisateur de documentaires depuis une vingtaine d’années, les sujets auxquels je me suis attaché jusqu’à ce jour se déroulent essentiellement en Océanie. Venant de Nouvelle-Calédonie, je suis sensible à cette partie du monde, à sa diversité culturelle, à ses parts d’ombres et de lumières. Aujourd’hui installé en Bourgogne pour des raisons familiales, je continue d’avoir l’esprit entre deux terres, celle d’origine, et celle d’adoption.

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Quel est votre projet ?

« PO’OINO, À FLEUR DE PEAU » est un projet de documentaire qui résulte avant tout d’une rencontre singulière. C’est cette rencontre que je souhaite partager avec vous. Comme beaucoup d’artistes, l’homme fascine par son talent, sa présence. Mais comme peu d’entre eux, il porte aussi en lui les traces de sa double culture, polynésienne et occidentale, avec le combat qu’elles peuvent se livrer entre elles. Alors le personnage devient à part, fragile et déterminé à la fois, et ce sont tous ces aspects qui m’ont conduit à vouloir en dresser le portrait. Pas juste un portrait à travers son travail, mais aussi à travers les tourments qui l’inspirent, le font jaillir ou plonger, pour le meilleur comme pour le pire.

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Quand votre projet verra le jour ?

Sortie prévue du film premier trimestre 2022

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Pourquoi ce projet vous tient-il à coeur ?

Le regard documentaire offre cette possibilité : faire connaître l’autre au-delà des apparences, des clichés. Dans ce cas précis, la personnalité de Po’oino porte la démarche. L’art existe pour le rêve, l’émotion, mais aussi pour faire réfléchir à ce que nous sommes, à nos différences, à notre capacité à partager. Réaliser ce documentaire, c’est dans un premier temps entrer dans un univers en rupture, puis avoir dans un second temps la possibilité de partager cette découverte. C’est aussi, peut-être, l’occasion de passer un message sur ce qui nous rapproche, ce qui nous lie dans notre humanité, sans manichéisme ni caricatures. C’est enfin, et cela compte, un engagement pris vis-à-vis de l’artiste… Votre participation peut rendre possible ce rendez-vous original et complexe.

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Pourquoi cette collecte ?

La liberté éditoriale est fondamentale pour ce film. Les contacts pris par la production avec les chaines donnaient déjà une orientation que je ne souhaite pas suivre. Plus d’histoire de la poterie en Puisaye pour les uns, plus de Polynésie pour les autres, le sujet n’est pas là. Par son approche concentrée sur l’art et l’artiste, difficile d’entrer dans une case prédéfinie. Le sujet ne rentre pas dans les critères des documentaires unitaires, davantage dans une série magazine, ce qui n’est pas mon objectif avec « PO’OINO, À FLEUR DE PEAU ». Vous mobiliser en tant que donateurs donne aussi une autre approche à cette production qui sort des critères habituels de ce j’ai réalisé jusque-là. C’est une occasion de partager différente, nouvelle pour moi.