NOUS DEUX OU BIEN RIEN

Un court-métrage de Karina Beuthe Orr
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

NOUS DEUX OU BIEN RIEN, ou le doute sidérant.

un court-métrage de Karina Beuthe Orr

Pourquoi une collecte de fonds ?

12 minutes, un tournage au mois de juin, au Centre de Réadaptation de Coubert (Seine et Marne)... Au milieu de tout ce qui nous empêche d'être des artistes depuis des mois, l'urgence de créer s'est imposée. Comme une chance de prendre les rênes. Agir plutôt que de subir. Résister. Parmi les scénarios que j'avais déjà dans mes cartons, aucun ne correspondait à mon état du moment. J'ai écrit celui-ci en plein hiver pour qu'il soit tourné dès les beaux jours, sans attendre des jours meilleurs... Sans attendre l'aval de ceux qui détiennent les cordons de la bourse, en toute indépendance. Libre.

Ma route a pris de nombreux virages. Je suis diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers. J’ai ensuite travaillé chez EMI Music. Cela fait maintenant vingt ans que je suis comédienne. Je me suis formée comme scénariste, et je commence seulement à oser me tourner vers la réalisation. Ma carrière de comédienne me convenait, et je n’ai pas pu, ou su, me projeter plus tôt dans ce rôle un peu glaçant de réalisateur. Ce n’est que récemment que j’ai compris que c’était à moi de créer les conditions pour que ce poste me corresponde.

J’ai écrit de nombreux scénarios, mais NOUS DEUX OU BIEN RIEN est le premier que je réalise. Cette histoire est celle avec laquelle je voulais faire mes débuts de réalisatrice. Maintenant, tout de suite. Et c'est pourquoi j'ai besoin de vous ! En voici la genèse :

La nuit. Un calme trompeur. L’attente d’un rendez-vous qui chaque semaine se termine de la même façon à l’étage au-dessus : des portes et des voix qui claquent, des bruits confus, des chocs indéfinis. Toujours à la frontière de ce qui est tolérable, le doute est là car ce sont deux voix qui crient. A 20 ans dans les années 90, j’ai une enfance sereine derrière moi et aucune référence en termes de violence. Je pense que ce sont des histoires de grands, dans un univers parallèle. Le problème c’est que la cadence de ces rendez-vous s’accélérait et se limitait de moins en moins au samedi soir…

30 ans plus tard, je me souviens distinctement du malaise diffus de ces moments dont je savais toujours comment ils se terminaient : des pas lourds, le silence après. Et le sentiment que j’avais laissé tomber quelqu’un. Aujourd’hui je me demande si l’un des deux est mort parce que je n’ai rien fait.

Didier, le protagoniste de ce film est le miroir que je tends à chacun de nous. Didier est un mec bien. Ses enfants sont grands et se débrouillent, il aime sa femme et sa vie de taxi lui convient. Il écoute les infos, tente de se faire sa propre opinion sur le monde, trie ses déchets, a investi dans une hybride, pense que les jeunes ont raison et cotise aux Restos du Cœur. Des chagrins d’amour, des trahisons il en a connu. Il sait que le monde est injuste. Il pense savoir reconnaître le bien du mal.

Et pourtant. Quand Didier prend la mesure de ce qui se joue, il est plongé dans un conflit moral. Il voit bien que rien n’est normal dans ce couple qui se déchire. Jusqu’à leur petite fille pyromane. La réponse de cet enfant à la violence, c’est le feu. Une forme de puissance magique, un appel au secours, une chance de sauver sa mère… Dans la tête de Didier, la raison et les émotions explosent. Tous les voyants sont au rouge mais il est tétanisé à l’idée de faire le mauvais choix.

Ce film n’est pas une dénonciation des violences conjugales. On n’en est plus là, en France une femme meurt tous les deux jours. Ce film parle de sidération. De ce fameux doute qui nous saisit. Dans cette zone grise, on ne sait pas ce qui est bien et ce qui est pire. On pense que témoigner c’est de la délation, le retour à une société totalitaire, la fin de la liberté. On pense respect du sacro-saint principe de la vie privée, et tout se fige. Au fond de l’impasse, le moteur du taxi de Didier tourne sans aller nulle part et c’est là que le film nous lâche volontairement. Nous forçant à réfléchir à ce qu’on aurait pu faire, si…

Ce film est ma façon de dire à ma voisine que je ne l’ai pas oubliée. Qu’elle aura été un moment décisif dans ma jeune vie. J’aimerais tellement qu’elle soit dans la salle.

Voilà ce que j'ai envie de raconter...

Quelques bonnes raisons de contribuer à ce tournage :

- le sujet vous interpelle et c'est l'occasion d'appuyer ce combat,

- vous avez envie de soutenir les artistes qui continuent à créer pour vous,

- vous avez envie de soutenir une femme qui veut passer de "muse" à "je prends les manettes",

- vous avez envie de soutenir une belge (pour les belges),

- vous avez envie de soutenir un projet et de profiter de 66% de défiscalisation de votre don ! (pour les belges et les français)

Je vous attends... Merci.

Karina.



FAQ

Chaque donateur recevra une newsletter à chaque étape de l'avancement du projet : financements obtenus, dates de tournage, casting finalisé, photos du tournage, post-production et finalisation du projet.

Oui ! Quelle chance, la Belgique est le seul pays en dehors de la France qui bénéficie de ce système de mécénat sur la plateforme Proarti. Quand vous remplirez votre formulaire de don en ligne, il faudra cocher la case "je réside fiscalement en Belgique". Vous recevrez votre attestation de défiscalisation comme les français !

Derushage dès la fin du tournage, fin juin.

Ensuite montage en août ou en septembre.

 

Les dates de tournage sont finalement fixées du 21 au 25 juin !

Nous avons reporté de deux semaines pour profiter des champs de blé à pleine maturité, ce qui donnera tout son cachet au film...

Détrompez-vous ! C'est grâce à tous les dons, de tous les montants, qu'un projet de crowdfunding comme celui-ci a des chances de se réaliser. C'est la beauté de ce dispositif : on peut tous faire quelque chose, et votre contribution aidera à payer un sandwich sur le tournage, un ticket de RER pour Coubert, les carottes dont on aura besoin pour la scène dans la cuisine, ou le fameux briquet rose, accessoire-clé de ce film...

A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté servira à atteindre le budget prévu pour le tournage : location matériel, décors, salaires de l'équipe technique, défraiements,...

Notez que, une fois l'apport minimum atteint, tout ce qui sera récolté en plus servira pour le tournage effectif.

Cela me permettra de dédier le plus possible de mon apport personnel pour la post-production, dont je n'ai pas tenu compte dans cette collecte de fonds : montage, étalonnage, musiques,...


Objectif de collecte

5 613,00 €

Montant Global

19 613,00 €

Dépenses

Désignation Montant

ASSURANCES ET DIVERS

Assurances 350,00 €
Imprévus 1 300,00 €
SOUS TOTAL 1 650,00 €

TRANSPORT - RÉGIE - DÉFRAIEMENTS

Logements 400,00 €
Défraiements 350,00 €
Régie 1 200,00 €
SOUS TOTAL 1 950,00 €

MOYENS TECHNIQUES

Location matériel Image et Son 8 481,00 €
SOUS TOTAL 8 481,00 €

ÉQUIPE TECHNIQUE

Salaires 5 132,00 €
SOUS TOTAL 5 132,00 €

DÉCORS ET COSTUMES

Costumes 200,00 €
Décors intérieurs et extérieurs 2 000,00 €
Déco 200,00 €
SOUS TOTAL 2 400,00 €

TOTAL

TOTAL 19 613,00 €

Recettes

Désignation Montant

Auto financement

Apport personnel 14 000,00 €
SOUS TOTAL 14 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 5 613,00 €

TOTAL

TOTAL 19 613,00 €

A la base de mon inspiration pour ce projet, deux films :

"Avant que de tout perdre", et "Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand.

Cette histoire en deux parties, un court-métrage et un long, m'ont poussé à vouloir devenir réalisatrice. Pour plusieurs raisons : leur sujet, la façon dont il est traité, la direction d'acteurs et la réalisation sans concessions, tant humainement qu'artistiquement. J'ai envie de faire du cinéma comme Xavier...

Ensuite, ou peut-être d'abord : Tchekhov. La façon dont il fait vivre ses personnages, c'était déjà du cinéma. Et la nature, omniprésente partout dans son oeuvre, une nature rêvée et angoissante. Et puis le cinéma nordique et asiatique, aux signatures reconnaissables, sont ceux avec lequel je me suis construite à l'âge adulte. Sobriété, réalisme, onirisme, décalage, temps suspendu...

S'il y a un peu de russe, de scandinavie et d'orient dans "NOUS DEUX OU BIEN RIEN", je serais heureuse...

Suivez l'actualité du projet !

  • Dernière ligne droite !

    Grâce à nos donateurs, nous avons atteint 145 % de notre objectif !

    Mais est-ce que ça signifie que nous avons TROP de budget ? Pas du tout !

    Un seuil minimum était fixé, mais en réalité le tournage coûte autour des 20.000€... Nous n'y sommes pas encore donc. Heureusement, grâce à ces 8000€ déjà collectés, nous allons pouvoir compléter les fonds personnels que nous mettons à disposition de ce projet, tout en gardant le peu qui nous reste pour la post-production (montage, étalonnage, mixage-son, etc).

    Donc la collecte est loin d'être finie, n'hésitez pas !! ...D'avance, merci.

  • Présentation personnages

    ... afin de rencontrer les personnages du film, allez sur leur profil dans "Équipe du projet", et regardez leur vidéo !

  • On avance bien mais...

    ... mais on a toujours, et encore plus, besoin de vous ! Car oui le film va pouvoir se faire, mais plus nous récoltons, plus nous pourrons travailler dans de bonnes conditions, et garder le peu de budget perso dont nous disposons pour la post-production qui se fera en septembre... Alors on compte sur vous...

  • Lancement !

    Dimanche 14 mars 2021, Paris.

    Ca y est ! Le projet prend forme, et je suis ravie, fière, émue, et impatiente de commencer ce tournage.

    Ce sera grâce à vous !

    On vous attend...

Contreparties

Mention au générique

pour 20,00 € et +

14 ARTINAUTES

35 DISPONIBLES

Votre nom figurera aux remerciements du générique de fin de film.

Affiche du film

pour 50,00 € et +

5 ARTINAUTES

15 DISPONIBLES

Vous recevrez, avant la sortie du film, l'affiche exclusive du film en fichier HD.

2 invitations pour la projection parisienne

pour 100,00 € et +

10 ARTINAUTES

Venez rencontrer et échanger avec Karina Beuthe Orr et les comédiens lors de la projection parisienne de "NOUS DEUX OU BIEN RIEN"

1 journée sur le tournage

pour 500,00 € et +

2 ARTINAUTES

3 DISPONIBLES

Une journée sur le tournage en présence de l'équipe technique et des comédiens.

Mention grand mécène

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Mention au générique aux côtés des producteurs