MUSIQUE AU COEUR DES BARONNIES Classique & Jazz

Le festival en quelques mots...

20ème édition de

Musique au cœur des Baronnies

en 2024

« Depuis bientôt 20 ans Musique au cœur des Baronnies suit son bonhomme de chemin pour devenir une Association musicale connue et reconnue ».
Le festival Musique au cœur des Baronnies c’est avant tout une histoire de famille, celle de la famille Azzuro, et une histoire d’amour, celle d’une région : les Hautes-Alpes, et d’un art, la musique classique et le jazz. Le festival et l’Association respectent ensemble cette philosophie : la volonté de favoriser le partage entre habitants, publics, équipe organisatrice et artistes, en amenant la musique dite « savante » au cœur de nos villages.

Le Festival, qui a toujours été placé sous le signe de l’excellence et de la convivialité, défend depuis le début l’éclectisme musical. L’engouement ne s’est jamais démenti depuis la naissance de l’Association et du Festival, associant Musique, Artisanat, Art et Patrimoine local du pittoresque village de Lagrand dans les Hautes-Alpes.

Musique au coeur des Baronnies c’est
• entre 45 et 50 musiciens depuis 2005
• 80 concerts en 20 ans
• environ 12 000 festivaliers

En 2024, Musique au cœur des Baronnies prévoit d'organiser un grand festival avec 6 concerts à Lagrand, Saint-André-de-Rosans, Rosans et Serres du 12 au 15 août. Le Festival aura pour thème :

Folklore et cinéma 

Du 12 au 15 août

12 août

Serres Salle des Fêtes (21:00)

Piano et cinéma

Jay Gottlieb, piano Musiques de films internationaux 

13 août 

Saint-André-de-Rosans Église (18:00)

Folklore en duo 

Vincent Peirani et François Salque, accordéon et violoncelle

Rosans Tour Carrée (21:00)

Piano et cinéma

Jean-Marc Luisada, piano

Au Cinéma ce soir

Musiques folkloriques et populaires à Lagrand 

14 août

Lagrand Église (19:00-22:00)

L'Arménie et le folklore oriental 

U​​​​​​ne Nuit en Arménie 

Jean-Paul Gasparian Piano (19:00)
David Haroutunian Violon 
Fanny Azzuro Piano (20:00)
Varduhi Yeritsyan Piano (21:00)

 
15 août

Lagrand Placette (21:00)
Honneur au jazz !
Carte blanche à Yaron Herman
Pianiste Jazz

La philosophie du festival
Interview croisée entre Fanny & Gérard Azzuro
Une affaire de famille avant tout

Comment est né le festival ?
Gérard & Liliane Azzuro : « Le festival est né il y a 18 ans avec pour objectif de faire rayonner la musique classique dans des zones rurales, afin de créer des liens entre habitants d’un territoirede campagne et jeunes musiciens à l’orée de leur carrière, en élaborant des projets musicauxaccessibles à tous. »
Fanny Azzuro : « La possibilité de jouer avec de nombreux amis musiciens, encore étudiants à cette époque, et pour lesquels les opportunités de se produire en concert étaient rares était notrevolonté première ».
Gérard & Liliane Azzuro : « Grâce à ce projet, familial à l’origine, nous avons œuvré à décloisonner le milieu de la Musique Classique dans les Hautes-Alpes. »

Ce festival est avant tout une histoire de famille ?
Fanny Azzuro : « « Tout à fait, avec mon frère Pierre Azzuro, Cor solo au Deutsche Oper Berlin et à l’orchestre du Festival de Bayreuth, nous ressentions la nécessité de partager notre art avec un public. En effet, étant moi-même étudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et j’avais rarement la possibilité de me produire sur scène mes premières expériences face à un vrai public, hors concours internationaux, je les ai vécues dans le cadre de « Musique au cœur des Baronnies », à l’époque également nommé « Le rendez-vous des jeunes artistes ». Nous avions à coeur de donner des concerts : avec Pierre en duo Cor et Piano, et, en trio avec notre ami Kristi Gjezi au violon, autour du célèbre trio de Brahms et de développer ces projets de musique de chambre. Nous avons eu l’occasion d’inviter des amis musiciens qui ont maintenant une grande carrière. Je pense notamment à Simon Ghraichy, qui enregistre pour le label Deutsche Grammophon, Tigran Hamasyan, grand pianiste de jazz arménien, Kristi Gjezi actuel violon solo de l’orchestre national du Capitole de Toulouse, la violoniste coréenne Sora Han, le clarinettiste Pierre Génisson qui vient de signer avec Warner Classics, Emmanuel Rossfelder, Guitariste de renommée mondiale… »
Gérard Azzuro : « Un autre musicien a contribué à la réussite de bon nombre de nos projets musicaux : il s’agit de Pierre-Alain Braye-Weppe, compositeur et claveciniste reconnu qui a su captiver le public par ses présentations à la fois vivantes, précises et détaillées. Il a participé notamment à la « Nuit Beethoven » sur la place de la Tour Carrée à Rosans, à la « Nuit du piano » à Saint-André-de-Rosans et à la « Nuit Mozart » sur la place du Château à Laragne-Montéglin dans le cadre du Festival «Quartiers d’été ».

Vous travaillez entre père et fille pour construire chaque édition ?
Fanny Azzuro : « Oui, mon père a toujours eu un lien très fort sur le terrain, une bonne approchedu tissu associatif et culturel des communes de la Région, ce qui a facilité le choix des lieux de concerts. J’ai apporté mon aide au niveau artistique, en proposant des projets et programmes classiques hors du « cadre » traditionnel. Je me souviens de quatre projets que nous avons pu produire à Serres et ailleurs, en lien étroit avec Jazz à Serres, notamment un projet piano et trois accordéons avec des thèmes classiques revisités en jazz, un concert à deux pianos, moi-même avec l’excellent Tigran Hamasyan, un concert avec Hervé Sellin et basse, batterie, saxophone (Rémi Fox...), SpiriTango Quartet... »

Quelle est la philosophie ?
Fanny Azzuro : « Un mot suffirait : le « partage » en toute simplicité sans artifice. »
Gérard Azzuro : « Nos missions : artistique, sociale et territoriale. Nous souhaitons raconter la musique sous différents angles, la diversité en musique, faire découvrir la richesse de la musique classique, du jazz, en invitant des artistes de haut niveau. Nous souhaitons aussi impliquer les musiciens des Hautes-Alpes, il y aura notamment cette année encore la participation
de la Société Musicale de Laragne-Montéglin, conduite par son Chef Patrick Bécourt »

Comment s’est défini la direction artistique du festival ?
Fanny Azzuro : « J’assure en grande partie la direction artistique du festival de manière tout à fait bénévole, mais mon père s’implique - lui-aussi de manière bénévole - en proposant des projets qui sont peut-être plus originaux. Je me souviens que c’est lui qui a choisi Andoni Aguirre avec son programme « King of Ragtime » au cinéma de Laragne, dont le Directeur Frédéric Moreau est très impliqué dans le Festival. »
Gérard Azzuro : « Un futur invité : Jean-Marc Luisada avec son fabuleux programme autour de la "musique de film. »

Y a-t-il une ambition à mettre en valeur la jeune génération ?
Fanny Azzuro : « Au début, le festival était tourné uniquement vers la jeune génération, et cela est toujours notre ambition, promouvoir les jeunes artistes, leur permettre de se produire devant un public pour la première fois, nous l’avons souvent fait. Nous pensons également à organiser dans le futur des master-classes voire des ateliers dans les écoles pour amener les enfants à la musique » 

Le village de Lagrand,
un écrin pour le festival
Pourquoi avoir choisi ce lieu, cette région ?
Fanny Azzuro : « C’est une région merveilleuse, à proximité de la Drôme Provençale, du haut Luberon, d’Aix-en-Provence. Nous avons toujours aimé organiser les concerts loin du bruit urbain, en pleine campagne et bien sûr pas trop loin du domicile de mes parents, car ils ont longtemps hébergé tous les artistes et géré tous les transports et repas pour tous, de
manière tout à fait bénévole ! »
Gérard Azzuro : « Au début, les concerts avaient lieu à Saint-André de Rosans, Rosans puis Serres, mais aussi à Laragne et Ventavon, le pays des pommiers. Grâce à nos liens de sympathie avec le Maire, l’équipe municipale et les Comités des Fêtes
de la Commune de Garde-Colombe, nous avons élu domicile à Lagrand Village et son Eglise du XIIème Siècle, un lieu propice au calme, à la sérénité. »

Vous avez un lien fort avec le patrimoine et l’artisanat local ?
Fanny Azzuro : « De nos jours, produire à échelle locale, manger « local », penser de manièreplus écologique en étant éco-responsable doit être une de nos principales préoccupations. De ce fait, organiser lors du Festival, la visite des lieux du village, attirer un public autochtone et pas seulement celui de passage, contribue à faire revivre une zone rurale, ce qui a toujours été important à nos yeux. »
Gérard Azzuro : « Notre plus grande satisfaction est de constater qu’après 18 ans d’existence nous avons réussi à fidéliser un public de chez nous, de nos villages, et c’était le but que nous poursuivions. »