MFK FISHER : L'AMÉRICAINE QUI AIMAIT BRILLAT-SAVARIN

Qui est MFK Fisher? Sa vie de femme, d'écrivaine pionnière s’est déroulée entre Dijon à 20 ans et la Californie, entre gastronomie et bien manger...
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
EDUCATION

Présentation du projet

Avant-propos

TOUTE PARTICIPATION FINANCIERE DONNERA DROIT A 66% de DEDUCTION FISCALE POUR LES PARTICULIERS ET  60% POUR LES ENTREPRISES.  

PARTICIPEZ ! En le faisant, vous gagnerez en 2024, 2/3 de la somme donnée ici qui sera déduite du montant de vos impôts....

Qui a conjugué littérature et gastronomie ? Qui a fait rayonner outre-Atlantique Brillat-Savarin, pape français des gourmets ? Qui a follement aimé les huîtres et les amours libres ? Qui s’est révélée dans le Dijon des années 30 avant de briller à Los Angeles ? L’écrivaine MFK Fisher (1908-1992) dont les ouvrages commencent à reparaître en français.

Ce film, c’est l’histoire d’une femme, Catherine Mallaval, qui part à la recherche de cette rebelle des années 30 qui a conduit sa vie entre cuisine et indépendance. Et entre Dijon et la Californie

Cette deuxième campagne vise à financer trois jours de tournage à Dijon et 1 jour à Paris (avec Elvira Masson, chroniqueuse gastronomique et culinaire sur France Inter, fan de MFK Fisher). 

A Dijon, nous filmerons à la Cité de la Gastronomie et du Vin, un atelier d'initiation à la cuisine et au goût avec des enfants (une quinzaine) en résonance avec les écrits de MFK Fisher sur les légumes, le chocolat et l'importance de la transmission. 

Avec Dominik Frachot, dont la famille oeuvre dans la restauration à Dijon depuis 5 générations nous évoquerons la cuisine bourguignonne chérie par MFK. Son grand-père tenait un restaurant bourgeois L'hôtel du Nord" quand MFK a débarqué à Dijon en 1929. 

Son fils William Frachot, chef deux étoiles, cuisinera des mets célébrés par MFK, comme des escargots ... 

Le couple Peter a découvert et lu l'oeuvre de MFK Fisher après avoir emmenagé rue du Petit Potet à Dijon : c'est dans la demeure qu'ils occupent toujours qu'entre 1929 et 1933, MFK a vécu, découvert Dijon et la vie. 

Des étudiantes de l'Ecole des Beaux-Arts de Dijon raconteront leurs "rêves" d'avenir et leurs aspirations de jeunes femmes dans cette école que MFK Fisher fréquenta dès son arrivée à Dijon, à 20 ans.  

Qui sommes-nous ?

Un cinéaste et une journaliste-autrice. Notre duo aime la gastronomie, la littérature, la liberté, les rebelles. Par hasard, le cinéaste a un jour découvert MFK Fisher (1908-1992) ; la journaliste s’est à son tour vite éprise de cette auteure d’une appétissante originalité. Voilà une femme qui fut capable de consacrer un ouvrage entier à l’huître sans rien omettre de la sexualité du bivalve, de raconter avec sensualité la façon dont le chocolat surprend le palais avant de fondre, de décrire la beauté d’un escargot enrobé de beurre chaud. Une rencontre. Un coup de foudre.

 Ses œuvres (une trentaine en anglais, une douzaine traduite en français) nous ont régalés par son style piquant, sa façon de raconter la cuisine en y mêlant sa vie et ses amours. Alors que nous étions déjà plongés dans son œuvre, en 2021, Juliette Ponce, fondatrice des Éditions Dalva dédiées à la littérature féminine, a décidé de republier deux livres de MFK Fisher : Biographie sentimentale de l’huître et Un Loup au dîner. Une aventure que le film suivra lors de ce revival de MFK en France.

L’itinéraire de l’auteure nous a aussi conquis. L’Américaine a grandi en Californie avant de débarquer à Dijon à l’âge de 20 ans, ravie d’échapper à l’existence morne des femmes au foyer américaines des années 30 : « Dès que j’ai pu m'échapper du piège, quel qu'il fût, j’ai fui ma famille, mes amis, la sécurité, comme un pigeon, ou une taupe, ou un chat sauvage, soudain rendu à la liberté. »

Dijon : c’est dans cette cité que son goût et son appétit d’écrire se sont forgés. C’est ici aussi qu’elle est tombée sous le charme des écrits du « pape de la gastronomie française » Brillat-Savarin (1755-1826) : elle a été la première à traduire en anglais sa Physiologie du goût, une référence aujourd’hui encore pour tous ceux qui travaillent en cuisine et sur la cuisine.

De ses années passées en Bourgogne à son ascension à Hollywood, comme scénariste de la Paramount, MFK Fisher a mené son existence en affranchie des conventions, y compris sexuelles. Bilan : trois maris, moult aventures (y compris féminines), deux filles dont une élevée en garde-partagée. Total : une pionnière qui s’est imposée en romancière-gastronome à une époque où ses contemporain.e.s s’en tenaient surtout à des livres de recettes.    

Pour poursuivre notre financement, nous devons trouver au moins 8 000 euros en France : auprès du site de crowdfunding Proarti.  Pour finaliser ces premiers jours de tournage.

 


FAQ

Une douzaine sur plus de 30 dont en 2021 et 2023 une réédition par les éditions Dalva de Biographie sentimentale de l'Huître (Consider the Oyster) et Un loup au dîner (How to cook a wolf?).  On peut également lire Le fantôme de Brillat-Savarin, son premier ouvrage à succès, Avise la Fin, texte remarquable sur son existence et son rapport à la gastronomie et la nourriture. Et son hommage à la Ville de Dijon Une Mariée à Dijon (A Long time ago in Dijon) où elle raconte sa jeunesse, son éveil à l’amour, aux plaisirs de la chair et de l’écriture.

« Les gens me demandent : pourquoi écrivez-vous sur la nourriture ? Pourquoi n’écrivez-vous pas sur le pouvoir et l’amour, comme le font les autres ? La réponse la plus simple est de dire que, comme la plupart des autres humains, j’ai faim. » ; « Un manque total de prudence est peut-être un des vrais signes d’un vrai gourmet. » ; « La salade est du fourrage et une idée française. » ; « Un martini est parfait. Deux martinis, c’est trop. Trois martinis ne suffisent jamais. » etc. « Le vin et le fromage sont des compagnons sans âge, comme l’aspirine et les courbatures ». « Les dîners de famille sont le plus souvent une épreuve d’indigestion nerveuse, précédée de ressentiments et d’ennuis cachés. »

A quoi sert l'argent collecté

La part du crowdfunding dans ce projet doit atteindre 10 000 euros. Avec 10 000 euros de la ville de Dijon, 10 000 euros de France Télévisions et une aide du CNC de 7000 euros, nous pourrions entamer ce tournage.

Comme nous avons prévu 7 jours de tournage en France et 7 jours à Los Angeles, les fonds de Proarti seront utilisés pour financer une partie de l'équipe : le salaire de Plume Fabre comme chef opératrice (5000 euros avec charges sociales) et les transports aux Etats Unis de 3 personnes avec hébergement et repas pendant 7 jours. Soit un montant d’environ de 5 000 euros. 

Le reste du financement permettra de payer les frais engagés à Dijon, l’ingénieur du son américain et les coauteurs du projet, Catherine Mallaval et James Fitzmaurice, la location de la caméra et du matériel comme des cartes mémoires (autour de 5000 euros). Selon notre calendrier idéal, la post-production du film devrait débuter fin 2022.


Objectif de collecte

9 000,00 €

Montant Global

138 000,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Imprévus

Imprévus 6 000,00 €
SOUS TOTAL 6 000,00 €

Assurances

Assurances 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Postproduction

Montage et mixage + salaires 30 000,00 €
SOUS TOTAL 30 000,00 €

Caméra et son

Caméra et son 8 000,00 €
SOUS TOTAL 8 000,00 €

Voyages et transports

Voyages et transports 13 000,00 €
SOUS TOTAL 13 000,00 €

Tournages

Salaires et charges 42 000,00 €
SOUS TOTAL 42 000,00 €

Auteurs / musique originale / achat d'archives

Auteurs / musique originale / achat d'archives 14 000,00 €
SOUS TOTAL 14 000,00 €

Voix comédienne anglais / sous titrage

Voix comédienne anglais / sous titrage 5 000,00 €
SOUS TOTAL 5 000,00 €

Hôtels et repas

Hôtels et repas 18 000,00 €
SOUS TOTAL 18 000,00 €

TOTAL

TOTAL 138 000,00 €

Recettes

Désignation Montant

Divers

Fondations USA 40 000,00 €
UCLA Univerity 5 000,00 €
Métropole de Dijon - acquis 10 000,00 €
France 3 apports en Industrie post-production 30 000,00 €
Ville de Dijon acquis 10 000,00 €
France 3 Région Bourgogne 10 000,00 €
CNC 5 000,00 €
Itinero Films 7 000,00 €
Apport en industrie tournage et post-production 5 000,00 €
Autres apport privés 7 000,00 €
SOUS TOTAL 129 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 9 000,00 €

TOTAL

TOTAL 138 000,00 €

Né dans une librairie il y a plus de 60 ans, les écrivaines et écrivains ont accompagné mon parcours d’enfant ; d’adolescent puis de cinéaste.

Après un film sur le Balzac de Rodin, un voyage en Russie sur le thème de l'Europe et de la frontière, lié aux traditions littéraires russes et françaises, j’ai découvert à Londres lors d’un festival auquel assistait l’universitaire américain James Fitzmaurice, l’existence de l’auteure américaine MFK Fisher.

Son incroyable parcours entre Dijon et Los Angeles, sa plume trempée dans la gastronomie, sa liberté de femme m’ont inspiré. Et replongé dans ma passion pour Balzac. MFK Fisher a été la première à traduire Physiologie du goût  du pape français de la gastronomie, Brillat-Savarin. Un ouvrage qui avait copieusement inspiré Balzac en son temps…

Suivez l'actualité du projet !

  • PREMIER REPERAGE à DIJON

    Repérages à DIJON - Accord de la Ville de Dijon et de la Métropole de Dijon pour une subvention! Images au fil du cheminement dans les pas de MFK Fisher // photos bientôt disponibles
  • MFK déja un jour de tournage : rééditionen France de BIOGRAPHIE SENTIMENTALE DE L'HUITRE

    1er jour de tournage en novembre dernier avec Juliette Ponce, éditrice des Editions Dalva. les premiers tirages du livre incroyable de MFK Fisher

    BIOGRAPHIE SENTIMENTALE DE L'HUITRE, "Consider the Oyster" en anglais.

     

Contreparties

Informations et invitations avant première

pour 10,00 € et +

12 ARTINAUTES

132 DISPONIBLES

Le film aura son journal de bord et nous illustrerons les grands moments de tournage avec des mini-recettes, invitation à une dégustation pour les généreux donateurs, et envoi du libre "biographie sentimentale de l'Huitre" pour les sommes supérieures à 150 euros

Invitation avant première

pour 20,00 € et +

1 ARTINAUTE

Avec un cocktail dans une salle de cinéma