Mère et fille

de Thierry Beucher
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

Mère et fille
Théâtre contemporain
Ecriture et mise en scène Thierry Beucher
Avec Alice Millet et Marie Camille Le Baccon
Lumières Fred Richard
Sons Marine Iger
Costumes Sophie Hoarau
Préparation physique Alessandra Piccoli
Chargée de production Anne Postaire (Gesticulteurs-Redon)
 
Production Théâtre de l'Intranquillité (Rennes)
Coproductions La Station Théâtre (35) / Centre Culturel du Coguelais (35)
Avec le soutien du Théâtre de Bécherel
Avec le concours de l'ESCA
 

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Porteur du projet  Thierry Beucher
Je m’appelle Thierry Beucher, j’ai 54 ans. Je travaille en Bretagne (Rennes) depuis plus de 30 ans.
Comme comédien ou assistant à la mise en scène, j’ai collaboré à une trentaine de productions professionnelles avec notamment les compagnies: Digor Dor-Rennes, L’Embarcadère-Lanester, Icare-Saint Nazaire.
Parallèlement à ce travail, je suis l’auteur d’une quinzaine de pièces. La première Marie ou la vie d’une piqueuse (Editions Théâtre(s) en Bretagne, avait été créée par la Cie Digor Dor en 1995. La dernière, Si l’Amour n’était pas, a fait l’objet de lectures des collectifs A Mots découverts (Paris), ou Troisième Bureau (Grenoble). Elle a reçu l’aide à l’écriture de la SACD, et été traduite en portugais (Brésil), j’en ai moi-même dirigé deux lectures, une à Rio de Janeiro (Brésil) et une autre à Brazzaville (République du Congo), en 2019.
En 2011, j’ai créé Le Théâtre de l’Intranquillité, avec lequel j’ai mis en scène Montorin, dont je suis également l’auteur. Le spectacle a été créé en résidence à la Station Théâtre (2017), puis a été représenté au Théâtre du Cercle (Rennes), à Chantepie (35), à Melesse (35), à Montours (35), à Uzeste (33), et à Hérisson (03).
 
J’encadre également de nombreux ateliers ou projets avec des compagnies amateurs, et suis chargé de cours par le TNB (Théâtre National de Bretagne) auprès des options théâtre des lycées Saint Martin et Bréquigny (Rennes).
Par ailleurs, sur sollicitation de la ville de Rennes, je travaille sur un projet autour du rapport de la santé mentale et des médias, « Je ne suis pas le fou qu’ils disent », présenté lors de la dernière SISM (semaine d’information sur la santé mentale) le 09 octobre dernier.
 
Pour être tout à fait complet, j’encadre également des ateliers au Brésil (avec le mouvement des paysans Sans-Terre (Fortaleza), à au Congo, dans le cadre du festival Mantsina (Brazzaville).
 
Le projet pour lequel nous comptons solliciter l’aide à la création de la Drac, s’appelle Mère et fille, j’en suis également l’auteur et le metteur en scène.
 
«  Durant une nuit d'hiver, dehors, et pendant que le père dort, la mère et sa fille, se parlent et s’affrontent à propos d’un évènement qui a détruit leur relation »  (Extrait du dossier)
Le dossier complet de présentation se trouve ici
 
Voici deux liens vers deux vidéos, réalisées suite au travail de Bécherel. Le premier lien est un teaser, le deuxième, un extrait sans coupure ni montage d’environ 5 minutes.
La captation a été effectuée après les 4 premiers jours de travail sur le plateau.
 
 
Concernant les informations relatives au montage de sa production:
⟹  Deux lectures mises en espace ont été organisées au Théâtre du Cercle (06/03/2020 et 16/03/2021).
⟹  Trois résidences sont en cours:
Théâtre de Bécherel, du 06/09/21 au 10/09/21
Centre Culturel du Coglais / Montours, du 07/02/2022 au 11/02/2022
La Station Théâtre, du 11/04/22 au 22/04/22.
⟹ Deux contrats de coproduction sont d’ores et déjà signés, avec le Centre Culturel du Coglais (Montours), et La Station Théâtre (La Mézière).
 
⟹ La création est prévue à la Station Théâtre (La Mézière-35) les 29 et 30 avril 2022.
 
⟹  L’idée est également de mettre en place une reprise à l’automne 2022. Pour cette reprise, des contacts sont en cours:
 

FAQ

N'hésitez pas à poser des questions sur la nature de ce projet

A quoi sert l'argent collecté

Cette collecte vient compléter le montage de la production du spectacle.

Cette production est essentiellement investie dans les salaires de l'équipe engagée (artistes + techniciens)

 


Objectif de collecte

1 675,00 €

Montant Global

36 444,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Création "Mère et fille"

Coût reprise 22-23 1 433,00 €
Coût lectures préparatoires 2 869,00 €
VHR Résidence 2 574,00 €
Scénographie 3 000,00 €
Costumes 1 500,00 €
Préparation physique 1 200,00 €
Salaires 23 868,00 €
SOUS TOTAL 36 444,00 €

TOTAL

TOTAL 36 444,00 €

Recettes

Désignation Montant

Création "Mère et fille"

Coproduction La Station Théâtre 4 000,00 €
Coproduction Centre Culturel du Coglais (Montours) 1 500,00 €
Fonds propres compagnie 10 869,00 €
Demande aide Ville de Rennes (en cours) 1 500,00 €
Demande aide Région Bretagne (en cours) 2 000,00 €
Demande aide DRAC Bretagne (en cours) 3 000,00 €
Pré-achats 2022-2023 / 6 réprésentations (en cours) 10 400,00 €
Cession La station Théâtre 1 500,00 €
SOUS TOTAL 34 769,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 675,00 €

TOTAL

TOTAL 36 444,00 €

L’intention – Se réinscrire dans une histoire commune

La pièce s’ouvre sur une impossibilité. La Fille est revenue pour connaître la vérité sur ce qui est arrivé, la Mère refuse de lui parler et veut la voir partir. Elles sont l’une et l’autre comme deux blocs séparés qui ne peuvent plus refaire histoire ensemble, mais on le comprend vite aussi, ne peuvent plus non plus, faire histoire individuellement. En dépit de leur opposition, elles ont donc besoin instinctivement l’une de l’autre, et l’enjeu est alors non seulement de trouver les mots, mais aussi de s’apprivoiser mutuellement, pour retisser une histoire.

A l’origine, cette pièce faisait partie d’un ensemble, Là où le soleil se lève, une pièce fragmentaire dont Mère et fille était l’un des morceaux. Écrite en 2002, l’ensemble s’intéressait à la question de la fin de l’histoire, quand certains prônaient à l’époque que cette dernière était terminée, et que désormais nous ne vivrions plus que dans

un monde pacifié où les individus nouvellement « libérés » pourraient s’adonner aux seuls échanges du commerce mondialisé. A rebours de cette idée, la pièce cherchait justement à recréer de l’histoire, en réaffirmant que la présence de conflits n’avait en fait jamais disparu, et que leur occultation n’était autre que la tentative de ce régime de s’imposer aussi par l’idéologie.

Monter cette pièce aujourd’hui – séparée de son ensemble, c‘est interroger cette aliénation continue qui s’insinue dans les corps, provoque la solitude des êtres, et parfois même leur destruction. Mère et fille est alors un exemple - une scène, où s’exerce une violence qui, si on ne peut en réduire la cause à un ordre social, du moins nous montre que ce dernier ne nous en protège plus.

D’où vient la violence qui nous traverse ? Comment y répondre ? Pourquoi cette violence - celle du peuple, assignée le plus souvent aux faits divers, n’est-elle pas montrée comme le signe révélateur d’une domination plus sournoise, invisible ? Celle d’une organisation du monde qui agit non seulement sur les rapports sociaux, mais aussi familiaux, intimes ? N’est-elle pas plutôt le signe d’un manque, que l’on comble avec des injonctions morales, sans pour autant remettre en cause ce qui la fait surgir ? Et pourquoi ne dit-on jamais que la violence est parfois nécessaire, pour que le cri soit entendu ?

Ces deux-là, « La Mère » et « la Fille », s’affrontent, et la violence qu’elles expriment est le résultat d'un enchainement de causes, qui même si nous finissons par ne plus en percevoir les origines, se répondent entre elles. Mais cette violence-là n'est pas non plus une fin en soi, et son expression ne vise pas tant à montrer le processus de son dévoilement, qu’à libérer en quelque sorte des « forces du vivant », complexes, contradictoires, nécessaires pour qu’une dialectique opère, et que se rouvre une histoire dans laquelle elles n’auraient plus à se conformer, à disparaître, mais de laquelle elles pourraient, elles aussi, devenir les actrices.

En d’autres termes, il s’agit d’ouvrir une possibilité tragique, dans laquelle un commun historique permettrait à toutes deux, d’exister à part égale dans un monde rédimé. Car c’est aussi et sans doute, de dignité dont il est question ici.

Thierry Beucher

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    Newsletter n°3 https://drive.google.com/file/d/1xx1Sjt14Ej3tWpmE6lLH41HTPTZ6wzax/view?usp=sharing

Contreparties

Carte postale "Mère et fille"

pour 10,00 € et +

8 ARTINAUTES

90 DISPONIBLES

Journal de demain / Notes de préparation - "Mère et fille"

pour 50,00 € et +

5 ARTINAUTES

25 DISPONIBLES

Place pour le spectacle

pour 100,00 € et +

1 ARTINAUTE

7 DISPONIBLES