LOOKING FOR QUICHOTTE

Une quête Avignonnaise
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

La compagnie L'Individu a besoin de vous pour aider Quichotte et Sancho dans leur nouvelle aventure Avignonaise en 2022. 

"LOOKING FOR QUICHOTTE"

Texte et mise en scène : Charles-Eric Petit (Texte sélectionné par le comité de lecture de la Comédie Française)

Jeu : Thomas Cerisola et Franck Gazal

Son : Joseph Avermeil - Lumières : Mylène Pastre - Scénographie : Daniel Fayet - Assistanat : Romain Ruiz

Création au Théâtre Jean Vilar à Montpellier les 3, 4 et 5 novembre 2021

le 9 novembre 2021 au 6MIC à Aix en Provence

le 10 mai 2022 au théâtre de l’Albarède à Ganges

le 13 août 2022 au festival de St Amans à Castelculier

le 11 octobre 2022 au théâtre Antoine Vitez - Le Cub à Aix-en-provence

le 17 novembre 2022 au Chai du Terral à Saint-Jean-De-Vedas. 

La compagnie L'individu

FAIRE FEU DE TOUT, FI DE RIEN.

La Compagnie lʼIndividu, en majorité constituée dʼanciens élèves de lʼEcole Régionale dʼActeurs de Cannes (ERAC), travaille essentiellement à partir de textes écrits et mis en scène par Charles-Éric Petit.

En dix ans la Cie lʼIndividu a joué au Théâtre des Bernardines, au Théâtre du Gymnase, au Théâtre Les Argonautes, à Montévidéo, aux Bancs Publics, à la galerie HO, au Théâtre Gyptis et au Théâtre du Petit Matin, à Marseille ; au JTN, à Naxos Bobine, aux Ateliers Berthier / Théâtre de lʼOdéon, à Paris ; au Théâtre Monsabré à Blois ; au TNN, Centre Dramatique National de Nice ; à la Tannerie, à Barjols ; au Théâtre la Licorne à Cannes ; au 3bisf, et au Théâtre Antoine Vitez à Aix-en-Provence ; au Théâtre de la Colonne à Miramas, à Vilar, à Montpellier ; au Théâtre Mac Nab, à Vierzon ; à la Scierie de Munster ; au Théâtre National de Skopje, en Macédoine ; au Centre Culturel franco- portugais de Lisbonne et à la Casa Conveniente à Lisbonne.

 

 

LOOKING FOR QUICHOTTE 

UNE FARCE TRAGICO-BURLESQUE

Il y a dans Looking for Quichotte une portée politique et sociétale qui atteint, avec humour ou insolence, parfois avec mélancolie, le plus grand nombre...

On rit des excès du héros – tant de courage et si peu de moyen – mais ce que révèlent les folies de notre hidalgo est au bout du compte la farce de notre société-même. « La folie, c’est de voir la vie telle qu’elle est – non telle qu’elle devrait être ! », nous exhorte-t-il ; par cette maxime, il nous relègue à notre pouvoir d’enfant. Nous n’avons plus d’autre choix que d’entrer en empathie avec lui. D’accepter le jeu du « on dirait que », que nous avons tous pratiqué un jour. On reconnaît ses douleurs ; son verbe performatif, qui affirme « le pouvoir de la langue » contre « la langue du pouvoir ». Il traduit nos plus sourdes révoltes et voilà qu’il fait naître, grâce à ses plus grands échecs, une liberté inouïe.

Artiste ou messie grotesque, nous ne pouvons en tous cas pas rester insensible à son outrance.

L’UNIVERS CHEVALERESQUE DE DON QUICHOTTE TRANSPOSÉ DANS CELUI DU ROCK

Dans cette nouvelle version, Quichotte devient un "chevalier-rockeur" garant de la mémoire de toute l’Histoire – et surtout l’Esprit – du rock’n’roll. A l’âge de la cinquantaine, il décide de brandir sa guitare, à l’instar des figures qu’il admire (Chuck Berry, Woody Guthrie, Johnny Cash, Leonard Cohen, Bryan Wilson, Ray Davies, Scott Walker, en passant par Frank Zappa, Robert Wyatt, Captain Beeqeart, Marc Hollis ou Nick Cave)... autant d’idoles qui appartiennent à un siècle révolu. Il adoube son roadie "batteur", et il part avec lui en tournée. Se considérant « trop jeune pour être vieux », « voulant le monde, et le voulant maintenant », tel un Bob Dylan lors de sa Rolling Thunder Revue, sa quête, pourtant, est moins tournée vers le Succès que vers l’Aventure.

UN ROAD-TRIP IMMOBILE

Cervantes, dans son prologue au lecteur, affirme avoir engendré Don Quichotte en prison, où « tout triste bruit a sa demeure », depuis sa cervelle « stérile et mal cultivée »...

« Les hommes ont besoin de rêves » affirme Quichotte dans ma réécriture, « C’est par le rêve que nous pouvons exister. »

Je vois dans le personnage de Quichotte: la mise en abime de Cervantes dans sa cellule, mon propre reflet parâtre de l’auteur qui souhaiterait s’échapper de sa prison mentale.

« QUICHOTTE. – Les romans, les séries, la presse...

SANCHO. – Les jeux-vidéos ?

QUICHOTTE. – les jeux vidéos. Le théâtre, les récits, la musique, la religion... tout ça n’est que prétexte à partager nos espaces – quelques pe5tes aventures avant la fin... »

J’imagine la musique et la fiction comme des échappées qui se créent de manière performative et à vue.

Les deux personnages sont ainsi enfermés dans un théâtre, sur une scène qui représente un studio d’enregistrement qui représente lui-même un fast-food, un bar à hôtesse, une chambre d’hôtel, etc.

En fin des fins, ces deux clowns improbables nous proposent, ensemble et dans leurs contraires, des larcins d’éternité, soumettant le monde à leur regard; ils déposent, en vaincus, l’Imaginaire à nos pieds.

 

 

A quoi sert l'argent collecté

CHAPITRE 2022 où l'illustrissime Quichotte sollicite vaillament un élan de charité.

Dans cet épisode, la quête Quichotesque devient litterale... 

L'essentiel de l'argent collecté ira principalement aux salaires de l'équipe artistique et technique. Une opération avignonaise est toujours un pari financier; Les frais de communication sont un poste important pour attirer le public mais aussi les professionnels. 

Une aide substentielle nous permettrait d'offrir une véritable vitrine à ce spectacle et ettendre le succès qu'il reçut à sa création. 

Si notre quête ultime reste celle de la poësie, nous sollicitons votre mansuétude pour redonner son éclat à l'armure de notre héro.

Et de quoi nourrir l'âne de Sancho de ses portions d'avoine...


Objectif de collecte

1 400,00 €

Montant Global

33 331,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Divers

Social 1 000,00 €
Imprévu 500,00 €
Frais admin 500,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

Salaire et charge

Salaire Comédien 4 970,00 €
Salaire équipe technique 6 700,00 €
Charges sociales Comédien 2 590,00 €
Salaire Tract 2 000,00 €
Charges sociales équipe technique 4 221,00 €
SOUS TOTAL 20 481,00 €

Equipe avignon

Logement 4 500,00 €
Nourriture 1 500,00 €
Transport équipe 450,00 €
SOUS TOTAL 6 450,00 €

Décors et technique

Matière première tract 1 000,00 €
Graphiste 1 000,00 €
Captation 1 500,00 €
Achat technique 500,00 €
Transport technique 400,00 €
SOUS TOTAL 4 400,00 €

TOTAL

TOTAL 33 331,00 €

Recettes

Désignation Montant

Co production

Apport compagnie 8 000,00 €
Billetterie 2 500,00 €
SOUS TOTAL 10 500,00 €

Subvention

Sub PACA aide dif 8 500,00 €
SOUS TOTAL 8 500,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 400,00 €

TOTAL

TOTAL 20 400,00 €

- « Je me suis engagé dans le rock parce que c’était la liberté. Pour échapper au cycle prédestiné : école, lycée, mariage, usine, travail, mort. Et puis, au cours des années 1970, la musique est devenue une industrie et les musiciens sont devenus des travailleurs » Ray Davies (The Kinks)

- « Le rock est mort le jour où les publicitaires se sont aperçus qu’en prenant une minute de pseudo rock on pouvait s’en servir pour vendre un produit » Franck Zappa

- « Quelle période géniale, l’été 71. Je m’en souviens pas, mais je ne l’oublierai jamais. » Lemmy Kilmister (Motörhead)

- « Nous refusons d’être des leaders. Nous ne voulons pas encourager un fascisme inconscient. Le pouvoir est quelque chose d’épouvantable, d’insidieux, et d’odieux. » Jerry Garcia (The Greaqul Dead)

UN AIR DE RÉVOLTE

Depuis sa source héritée du blues-folk noir américain intrinsèquement liée à l’histoire de l’esclavage, en passant par l’underground new-yorkais et le rock de contestation londonien, le rock a toujours porté en lui les gènes de la subversion.

Comme l’écrit le journaliste Yves Bigot dans son livre Plus Célèbre que le Christ : « Le rock, c’était ça bien sûr : la découverte des guitares électriques, de l’amour, du sexe, de la liberté, de toutes les libérations, (...) mais c’est également Socrate, Diogène, Alexandre le Grand, César, Antoine et Cléopâtre, Euripide, Shakespeare et Molière, Villon et Byron, Nerval et Baudelaire et Rimbaud, (...) la querelle des Anciens et des Modernes, les paradis artificiels, la radio, la mode, la pub, le multimédia, l’indépendance, les multinationales, le sponsoring, la Bourse et tutti quanti... »

C’est en tous cas 50 ans d’une culture populaire hégémonique devenue « classique », et qui correspond à l’essor de l’ère libérale que nous subissons aujourd’hui.

Tout en conservant la fable de la pièce, l’idée est d’invoquer sur scène : certaines de ces figures mythiques qui ont écrit l’Histoire du rock en conservant un regard critique sur son dévoiement, à la dérive mercantile. Transformer Don Quichotte en Johnny Thunder (avec l’orgueil et la folie d’un Zappa), Dulcinée en PJ Harvey, c’est ouvrir un possible espace critique du rêve américain. C’est rester fidèle à l’esprit rock de cet écrivain du 17ème siècle et de son héros anachronique « né à l’âge de fer pour ressusciter l’âge d’or » : Miguel Cervantès.

Contreparties

Bienfaisance

pour 50,00 € et +

2 ARTINAUTES

Pour un don de 50€ :

  • Une affiche du spectacle dédicacée

Offrande

pour 150,00 € et +

1 ARTINAUTE

Pour 150€ :

  • Une affiche dédicacée
  • Assistez à une répétition

Obole

pour 250,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour 250€ :

  • Une affiche dédicacée
  • Assistez à une répétition
  • Le texte dédicacé

Désintéressement

pour 2 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour 2000€ :

  • Une affiche dédicacée
  • Assistez à une répétition
  • Le texte dédicacé
  • Un t-shirt "Franck Gazal" porté par l'acteur

Philanthropie

pour 3 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour 3000€ :

  • Une affiche dédicacée
  • Assistez à une répétition
  • Le texte dédicacé
  • Le t-shirt "Franck Gazal" porté par l'acteur
  • Un concert privé de Je suis un Cerf