LEONARDA

...ou l'affaire telenovela
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

Image LEONARDA

LEONARDA est un OVNI qui mélange jeu et série ! On y retrouve une équipe d’acteurs de telenovela qui a donné vie à la très populaire famille Alvarez. Cette drôle de série est donc en même temps un grand événement télévisuel, et un nouveau concept où se mêlent téléréalité, jeu et fiction. L'émission est soumise au vote des téléspectateurs, commentée en direct par la voix de François Rollin. Les acteurs tournent quasiment en temps réel et dans l’urgence, contraints de jouer des scénarios mal écrits sur fond de musiques hasardeuses. 
Après un nombre incalculable d'épisodes, leur bateau part doucement à la dérive.

Inspiration / image d'une telenovela

Les Alvarez forment l’équipe préférée des téléspectateurs car ils gagnent : la production leur envoie à chaque épisode différents personnages pour les mettre en péril, mais sans succès. Successivement, ils déjouent avec brio ces tentatives de déstabilisation.

 

Cette fois-ci le nouveau personnage, Octavio, est la star d’un autre programme de la chaîne, une émission littéraire. Cet intellectuel de gauche est destiné à épouser la douce Leonarda.
Inspiré par un personnage de films de la nouvelle vague, le voilà propulsé dans l'hacienda des Alvarez où suinte la bien pensance, tenant à la main un livre de Pierre Bourdieu.
Quel va être l’effet de l’arrivée de cet ange perturbateur dans cet épisode-jeu?

Plus tard, la chute des Alvarez se soldera par la reconversion des acteurs en propriétaires d'un supermarché haut en couleurs, devenu le nouveau fief de la famille déchue de sa célébrité. C’est alors qu’un adolescent et son groupe d’amis en visio au téléphone, vont les reconnaître et entraîner une seconde fois la famille disloquée dans la colère.
Même Leonarda s’efface dans les mémoires au profit d’une autre…(affaire Leonarda, archives INA).

 

Pendant le confinement, en travaillant à l’écriture d’une pièce de théâtre, je triais des souvenirs de mes voyages en Amérique latine. Durant mes expéditions, l’omniprésence des télénovelas m’avait étonnée. Les acteurs de ces "Soap Opéra" me suivaient partout et tout le temps; dans les bus, les gares, les hôtels. 

Dans un restaurant à La Paz, les clients ont soudain posé leurs couverts, les yeux rivés sur l’écran de télévision de la salle.  Leur héroïne luttait entre la vie et la mort, suite à un grave accident. Elle geignait doucement de douleur, alitée, maquillée comme une poupée Barbie, un tout petit pansement sur le front, une dizaine de personnages agglutinés autour d’elle. Tous posaient dans des expressions décalées et outrées qui m'ont rappelée un tableau de Pontormo. Je me souviens du silence, puis de la clameur et des larmes dans la salle du restaurant. Cette grande passion générale déclenchée par une mise en scène peu crédible, m’avait intriguée et questionnée à l’époque.

En pleine pandémie, seule, j’y repense. Le monde est alors en train de s’emballer dans une frénésie indomptable d’images, de slides, dans un mélange parfois inquiétant. Comment trier dans ce fourre-tout mondial d’images mêlées de fiction, de directs ou de montages ?

Pontormo La Déposition

Nous dénonçons un système que nous alimentons finalement nous-mêmes. Le mélodrame dans la novela permet de détourner de la réflexion en usant de ressorts émotionnels, d'où mon idée d'en faire une parodie. Je veux que les images, les corps étranges et magnifiques dans leurs postures, soient dignes de la peinture maniériste. Je m'inspire de l’esthétique du peintre Le Gréco, et de différents tableaux du XVIème siècle réunissant le religieux et le profane.

Tout ceci est pour moi un terrain de jeu propice à faire interagir toutes ces influences. Pour les images déjà tournées, nous avons créé les costumes et le maquillage dans la perspective de réinventer ces tableaux. Nous nous sommes aussi imposés la contrainte de tourner dans l'urgence comme dans ce genre de sitcoms, provoquant ainsi des incidents drôles à l'image, et de véritables moments de grâce.

Inspirée par les films de Luis Bunuel, j'ai mis en scène un rituel social, une représentation bourgeoise perturbée par l'arrivée d'un invité. Le renversement de situation à la fois absurde et satirique conduit la famille Alvarez dans un supermarché. Ils se retrouvent tous comme pris au piège d'un mauvais rêve.

 

Ce qu'il nous reste à financer avec Proarti

 

Inspiration / La Grande Librairie

Dernière séquence à tourner. L'émission littéraire dont Octavio est le présentateur, qu'on reconstitue pour être diffusée sur les différentes télés de la scène du supermarché. Décor un peu grande librairie mais parodie des années soixante, à la fois révélatrice et en contrepoint des scènes dans le supermarché. Tourné en studio de manière très académique.

Dans la demeure des Alvarez nous avons travaillé selon une esthétique qui fait écho à la peinture maniériste, mouvement artistique de la fin de la Renaissance italienne où tout aspire à une beauté artificielle; les arabesques et les courbes sont magnifiées, les couleurs acidulées, les expressions exagérées. J’ai pris comme référence l’iconographie de peintres tels que Jacopo Pontormo, Le Parmesan, Lavinia Fontana et enfin Le Gréco pour diriger l’étalonnage.

Image LEONARDA

Pontormo La visitation de Carmignano

 

L’étalonnage doit faire fusionner dans cette telenovela revisitée l'image vidéo et la peinture fin Renaissance.

On devra faire des effets de glow ou de difraction, de brillance comme dans les télénovelas, et aussi retouver les couleurs et le contrastes des tableaux que nous aurons choisis comme rérérence.

 

Image LEONARDA
 

Pour la séquence du supermarché, la lumière crue accentuera l’artificialité des couleurs et le malaise entre réalité et mauvais rêve.

Dans la partie telenovela, l’idée est de faire croire qu’un musicien joue en live comme dans un ciné concert télévisuel. On va entendre des perturbations sonores, des décalages, parfois des attentes. Le musicien est comme les acteurs qui essayent de sauver les meubles et parfois il est virtuose. Il s’inspire dans sa création de sons sud-américains, rythmés, de jazz en faisant référence à la Nouvelle Vague. La musique est un personnage en soi, comme un commentateur.

Épicerie, incrustation de l'émission littéraire et des archives dans les écrans TV

Dans le téléphone, incruster les deux adolescents et animer leur discussion tchat avec effets visuels très colorés. Amélioration des images sur l'ensemble du projet.

Par le compositeur David de Nicola

Extraits du travail de recherche

https://www.davidvonflute.com

Dans la partie telenovela, l’idée est de faire croire qu’un musicien joue en live comme dans un ciné concert télévisuel. On va entendre des perturbations sonores, des décalages, parfois des attentes. Le musicien est comme les acteurs qui essayent de sauver les meubles et parfois il est virtuose. Il s’inspire dans sa création de sons sud-américains, rythmés, de jazz en faisant référence à la Nouvelle Vague. La musique est un personnage en soi, comme un commentateur.

Dans le supermarché, il n’y a plus de musique mais les sons de l’émission et l'ambiance.

Une autre forme de rythme et de musique sera créée à partir de la prise de son sur le tournage (les pas des acteurs, les objets qu'ils déplacent, leurs soupirs) pour leur donner une dimension narrative, un paysage sonore intime et parfois drôle qui va ponctuer l'histoire au même titre que les voix off du présentateur et de la réalisatrice. Nous allons déterminer leur intensité, leur présence.

D'autre part, pour la deuxième séquence nous allons instaurer un dialogue entre l'émission littéraire et les actions dans le supermarché.

On travaillera aussi à améliorer la qualité des enregistrements sonores.

 

 

Teaser Proarti avec essais d'étalonnage

 

Production - Antropy Films

Réalisatrice, scénariste - Marina Glorian

1ère assistante réalisatrice - Flo Miles

Chef opérateur - Jérôme Cusin

1er assistant caméra - Julien De Sousa / William Below

Chefs électriciens - William Below / Saïd Taftaf

Scripte - Agathe Le Pommeray

Ingénieurs son - Ulysse Malifaud / Esteban Ferey

Musique, Arrangement original - David Von Flute

Cheffe décoratrice - Lisa Muszynski / Adèle Primas

Costumes - Marina Glorian, Adèle Primas

Régisseuse générale - Nathalia Beliaeff

Régisseuse adjointe - Ludivine Desplat

Régisseur - Nicolas Cusin,

Renfort régie -Erwan Primas

Making of / photographe plateau - Shakara Chea

Cheffes Maquilleuses - Sueva Foltzer, Jeanne Briend

Stagiaires Coiffure et Maquillage - Pauline Baron, Nathalie Mitrovic, Grigorii Chibirov, Elina Merour,

Coline Sobecki, Julie Aigret, Korantin Tanguy

A quoi sert l'argent collecté

Le film est produit par Antropy films et a pour but d'être diffusé en salle de cinéma et en festivals.

Cette collecte participative va nous permettre :

  • de tourner une dernière séquence du film
  • de terminer la post-production du film (montage, étalonnage, effets spéciaux VFX, création originale de la musique du film, mixage son) 

 

Voilà comment seront répartis vos dons



Objectif de collecte

2 500,00 €

Montant Global

12 382,00 €

Dépenses

Désignation Montant

IMAGE / post-production

Etalonnage 1 800,00 €
Trucages et effets numériques - VFX 1 800,00 €
SOUS TOTAL 3 600,00 €

SON / post-production

Création Musicale - musique du film 2 276,00 €
Mixage sonore 3 200,00 €
SOUS TOTAL 5 476,00 €

FRAIS DE TOURNAGE

Tournage 2 500,00 €
SOUS TOTAL 2 500,00 €

PROARTI

Frais Proarti 8% de la collecte 806,00 €
SOUS TOTAL 806,00 €

TOTAL

TOTAL 12 382,00 €

Recettes

Désignation Montant

Proarti

Financement participatif proarti 2 500,00 €

TOTAL

TOTAL 2 500,00 €

 

Contreparties

Votre nom au générique

pour 15,00 € et +

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Remerciement et nom des mécènes au générique de fin

Vous ne payez que 5,1 € après réduction d'impôt

Photo Dédicacées de l'équipe du film

pour 30,00 € et +

0 ARTINAUTES

+ Votre nom au générique

Vous ne payez que 10,2 € après réduction d'impôt

Vous êtes invités à la projection du film

pour 50,00 € et +

15 ARTINAUTES

55 DISPONIBLES

+ Photo Dédicacées de l'équipe du film

+ Votre nom au générique

Vous ne payez que 17 € après réduction d'impôt

Bravo ! vous avez atteint le niveau : le cadeau à déguster de la famille ALVAREZ

pour 200,00 € et +

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(préparez vos verres)

+ Vous êtes invités à la projection du film

+ Photo Dédicacées de l'équipe du film

+ Votre nom au générique

Vous ne payez que 68 € après réduction d'impôt

Votre Photo Originale dans une scène du film

pour 600,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour les meilleurs(-es) contributeurs (-ices) Votre Photo Originale mise en scène dans une séquence du générique du film

+ Cadeau à déguster de la famille ALVAREZ (préparez vos verres)

+ Vous êtes invités à la projection du film

+ Photo Dédicacées de l'équipe du film

+ Votre nom au générique

Vous ne payez que 204 € après réduction d'impôt

Vous êtes invités à la fête de fin de tournage + cadeaux

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Vous êtes invités à la fête de fin de tournage dans les locaux de la production en présence de l’équipe + cadeaux surprises jouant dans le film.

+ Votre Photo Originale mise en scène dans une séquence du générique du film

+ Cadeau à déguster de la famille ALVAREZ (préparez vos verres)

+ Vous êtes invités à la projection du film

+ Photo Dédicacées de l'équipe du film

+ Votre nom au générique

Vous ne payez que 340 € après réduction d'impôt