La Maladie de la famille M.

La compagnie Saiyan a été créée en 2020 pour accompagner et diffuser les projets théâtraux et audiovisuels de Théo Askolovitch, comédien et metteur en scène, sortant de l'ESCA (École Supérieure des Comédiens par l'Alternance). Sa première mise en scène La Maladie de la famille M. aurait du être programmée du 16 au 25 novembre 2020 au Théâtre de l'Épée de Bois à la Cartoucherie de Vincennes, puis de janvier à mars 2021 au Théâtre La Flèche à Paris. Ces représentations ont été annulées à cause de la pandémie. De nouvelles dates sont à venir, nous l'espérons, en mai 2021 au Théâtre de la Reine Blanche à Paris.

Créée lors d'une carte blanche à l'ESCA en janvier 2020, le spectacle a reçu des retours très prometteurs et encourageants, nous avons alors souhaité qu'il puisse se produire à nouveau. La compagnie Saiyan a pu retrouver le public lors d'Un Festival à Villerville, du 27 au 30 août 2020.

Après plusieurs mois sans possibilité de diffusion (covid oblige), les représentations à venir, au mois de mai, seront déterminantes pour la suite du projet. Nous avons besoin d'aide pour assurer cette reprise dans de bonnes conditions.

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Note d'intention de Théo Askolovitch

"J'éprouve pour Fausto Paravidino une admiration et une curiosité particulière. Sa manière directe d’écrire et la nature des enjeux dramatiques de ces textes ne peuvent que me toucher. Je partage sa révolte, je me reconnais dans ses mots. Fausto Paravidino s'exprime avec le langage, l'expression de notre génération. Cette jeunesse qui s’adresse à la jeunesse. Ce spectacle est pour nous, par nous. Il parle de nos désirs, de nos peurs, de nos rêves, de nos ennuis, de nos amours et de nos pertes.

J’ai une attache singulière avec La Maladie de la famille M. Je suis arrivé au théâtre - en tout cas à sa pratique - sans en connaître grand chose. Le premier texte que j’ai entendu sur scène, fut celui-ci. Dès les premiers mots, je me suis tout de suite épris des phrases de Paravidino. Je me suis senti concerné, tellement proche de chaque personnage, chacun à sa manière. Au sein d'une même famille, qui ne communique pas, la fatalité n'a pas de hiérarchie. Je suis proche de chacune de leurs batailles, de leurs deuils, de leur tiraillement à dire ce qu'ils ressentent, de leur difficulté à parler aux gens qu'ils aiment. J’ai tout de suite su que je voudrai un jour faire quelque chose avec ce texte. Et me voilà prêt à parler de nous à travers les mots de Paravidino. Parler de notre jeunesse : une jeunesse riche de ses différences, qui vient de partout, Une jeunesse qui a la rage de faire de belles choses, qui a l'insolence de vouloir faire un théâtre nouveau, au reflet d'une génération.

Le texte de Paravidino m’inspire un mélange de mélancolie et de violence. Je me suis dirigé vers cette poésie brutale, directe qu'il dégage. Le thème familial est étrange pour moi. Il n'y a rien de plus personnel, de plus profond que nos rapports aux êtres qui nous sont le plus cher, le plus proche. Dans la direction d'acteurs, nous essayons de pas composer de personnage, d’être au plus près de nos réactions naturelles et instinctives, Marta pourrait être ma soeur, Luigi mon père. Nous ne sommes pas dans le "dire", nous sommes dans l’enjeu. En étant si réalistes, on me demande souvent si c'est une écriture de plateau, pourtant nous sommes entièrement fidèles au texte, les mots de Paravidino nous ressemblent.

Ces problématiques familiales raisonnent dans les textes de rappeurs actuels, comme Nekfeu : "La vérité blesse et il n’y a qu’aux gens que j’aime que je mens". La Maladie de la famille M. en est la retranscription théâtrale."

Ce projet participe à l'opération RETOUR VERS LA CULTURE, destinée à accompagner et soutenir la reprise du secteur culturel après la crise sanitaire, aux côté de tous les artistes qui s’engagent pour faire revivre au plus tôt la création !

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