I LOVE KOLLYWOOD

Résumé du documentaire

Dissimulés dans les obscures salles de cinéma de la Seine-Saint-Denis, les films Kollywoodien illuminent la culture tamoule à travers un mode de consommation cinématographique interactif divergeant à bien des égards avec l’univers cinématographique occidental. Kollywood est la contraction de Hollywood et de Kelambakkam, quartier de la ville de Chennai où se trouve le plus grand nombre de studio de cinéma en Inde. Ce cinéma témoigne de la survie d’une culture d’Inde du Sud meurtrie par la guerre, mais qui à travers le support cinématographique montre l’engouement et les espoirs d’ascension sociale de la communauté tamoule française, et permet de les raccrocher à leur racine, à l’amour de leur terre-mère qu’ils y soient nés ou non. A travers le témoignage de fans avérés, de distributeurs, d’acteurs, de spécialistes, ce film retrace un cinéma en pleine croissance relatant leur fascination, leur rêve, leur histoire. Avec des scénarios aux arcs dramatiques multiples, une musique caractéristique, des procédés chorégraphiques singuliers et une fantaisie dans le traitement, le cinéma de Kollywood est en réelle émergence, occupant désormais une place considérable dans l’univers cinématographique mondial. Rien qu’en Ile-de-France, les films Kollywoodiens à l’affiche ameutent les fans tamouls, remplissant toutes les salles de multiplexe en un temps record, témoignant ainsi de l’enjeu économique du cinéma Kollywoodien en France.

Pourquoi ce documentaire ?

Dans ce documentaire I LOVE KOLLYWOOD, la réalisatrice souhaite partager un cinéma qui a éveillé sa stupéfaction face à la ténacité du cinéma Kollywoodien indien. Réel miroir d’une culture vive et engagée, il transcende plusieurs générations de tamouls dans le monde enUer depuis plusieurs décennies.

Déjà adolescente, elle s’évadait des heures entières devant les images défilantes de films indiens lors de mes vacances d’été en Algérie.

Ce n’est que vingt ans plus tard, qu’un ami l’invitant à une projection d’un film, lui fait redécouvrir le cinéma indien sous des formes qu'elle ne connaissait pas.

Elle regardait ces films en langue hindi sous-titré en arabe dans l’obscurité de ma chambre ; vingt-ans plus tard, elle se trouvait à cetee projection où dans l’obscurité de la salle, les spectateurs donnent vie aux films avec tout leur engouement et leur espoir pour un avenir glorieux et florissant de cebe culture tamoule meurtrie à bien des égards. Devant la ferveur de ce public, elle y retrouvait toute l’insouciance de son enfance heureuse dans une Algérie paisible et joyeuse à la veille de la Décennie noire. Le peuple algérien, en ce temps, profitait de l’instant présent dans la joie et chaque événement était l’occasion de fêtes et de partages. Elle y était si heureuse.

L’intention de ce documentaire est de mettre en lumière ce cinéma plongé dans l’obscurité des salles à quelques pas de chez elle, dans les recoins dissimulés de la Seine-Saint-Denis et au-delà, qui bien plus qu’un cinéma de divertissement, fait battre des millions de coeurs.

Dans ce témoignage de la culture tamoule, elle veut partager à travers ce projet, un mode de consommation cinématographique différent de celui qui perdure en Occident. Où les spectateurs viennent voir les films en salle déguisés en leur personnage phare, qui chantent et dansent sur les musiques du film diffusé, un cinéma de partage, un cinéma qui prend vie au-delà de l’écran.

Inclure la fantaisie et les codes du cinéma Kollywoodien dans ce témoignage documentaire est son intention afin que tout en partageant l’incroyable expérience, les fans tamouls puissent s’y reconnaître et s’y retrouver.

Il est temps de donner une visibilité à cette communauté de tamouls de toutes générations, nés sur le territoire indien, sri lankais ou français, qui réelles essences du cinéma Kollywoodien, prennent leur destinn et leur rêve en main.

L’industrie cinématographique indienne est la première dans le monde.