Humance

Pérégrination vidéo-chorégraphique
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet


HUMANCE

Créer un trait d’union chorégraphique et cinématographique entre les peintures grand format des peintres dauphinois, les lieux de haute montagne qu’ils représentent, et la danse !



La pièce Transhumance est une performance déambulatoire créée en 2018 au Musée de Grenoble devant des peintures monumentales de peintres dauphinois du XIXème siècle (Charles Bertier, Laurent Guetal), qui met en jeu deux corps vêtus de fourrures, dans une matière physique lente, animale et contemplative.
Le film Humance est une vidéo-danse qui remet en jeu cette performance dans un milieu naturel, mais aussi le documentaire-fiction-chorégraphique d’une sorte de pèlerinage vers les lieux représentés dans ces tableaux (le lac de l’Eychauda, la vallée du Vénéon), d’une remontée à la source de ces images.


Vidéo de la 1ère performance au Musée de Grenoble (2018)

La recherche du point de vue originel de ces peintres (et photographes, car ces peintures monumentales se sont appuyées sur des documents photographiques étayés d’esquisses et aquarelles) sera le prétexte déclencheur d’un travail audiovisuel de mise en jeu du corps dans le paysage montagnard, où le chemin sera au moins aussi intéressant que la destination.

Le contexte de la quête, de l’excursion (5 jours dans le Parc des Ecrins, au Lac de l’Eychauda, à 2600m d’altitude dans la Vallouise et dans la Vallée du Vénéon, près de la Bérarde, dans l’Oisans), nourrira le récit d’une sorte de narration, contrepoint à l’abstraction des scènes dansées.
La réalisation sera confiée à Jean Camille Goimard, artiste vidéaste également danseur et chorégraphe (cie au delà du bleu), dans un travail de collaboration avec Nicolas Hubert et Giulia Arduca.

Charles Bertier - La Vallée du Vénéon (1894) Laurent Guétal - Le Lac de l'Eychauda (1886)

Charles Bertier - Vallée du Vénéon 1894 /// Laurent Guétal - Lac de l'Eychauda 1886 /// Laurent Guétal - La Bérarde en Oisans et la Vallée de la Pilatte 1882

Itinéraires des randonnées chorégraphiques :


Calendrier

- 29 juin 2020 : tournage au Musée de Grenoble (exposition "Grenoble et ses artistes au XIXème siècle")

- du 30 juin au 1er juillet 2020 : 2 jours de tournage de Humance au Lac de l'Eychauda

- du 2 au 4 juillet 2020 : 3 jours de tournage de Humance dans la Vallée du Vénéon et la Vallée de la Pilatte

- Projections de Humance :

- du 11 au13/09/20 : au Pot au Noir, scène ressource Isère, St-Paul-lès-Monestier (38)

- le 19/09/20 : en Bièvre Isère Communauté dans le cadre du festival Paysage > Paysages #4 (département de l'Isère)

- les 19-20/09/20 : au Théâtre[s] de Grenoble/Cinémathèque de Grenoble

- septembre 2021 et après : au sein de Maisons du Parc National des Ecrins et d'autres espaces (musée, théâtre...)

Nous ne prévoyons pas de mettre le film en accès libre sur le web car nous souhaitons privilégier dans un premier temps la projection dans des lieux culturels (soit juste le film, soit conjointement avec la performance live Transhumance), et ce au moins pendant 1 année. Ensuite, nous envisagerons de le rendre public sur le web.


Qui sommes-nous ?

La Compagnie épiderme, portée par le chorégraphe Nicolas Hubert, développe depuis 2002 des projets pluridisciplinaires où se mêlent la danse, la musique (interprétée en direct) et une approche plastique de la scénographie.

Pour en savoir plus


Pourquoi une collecte de financement participatif ?

C'est la 1ère fois que la compagnie épiderme met en place ce type de financement.

Humance est un projet un peu parallèle à l'activité habituelle de la compagnie (créations de pièces chorégraphiques live), mais il tient particulièrement à coeur aux 2 interprètes, Nicolas Hubert et Giulia Arduca, qui ont d'abord créé la danse au plateau, puis dans des espaces non dédiés (musée, lieux patrimoniaux, jardins, montagne...), et qui veulent aujourd'hui la recréer face caméra sur les lieux d'origine des tableaux qui ont accueilli la performance initiale.

Mais notre budget n'est pas extensible et bien que les partenaires se montrent présents pour accompagner des phases de captation (Musée de Grenoble) et de projection (Théâtre[s de Grenoble), la production a besoin de renfort et nous avons pensé que le financement participatif était approcié pour un tel projet : vidéo, petit budget, timing court.

De tous nos projets de l’été, ce film est le seul qui pourra voir le jour car nous pouvons le réaliser tout en respectant les règles sanitaires.


A quoi sert l'argent collecté

À nous sécuriser car certains financements sont encore en attente de réponse.

Et si tout va bien : à mieux payer l'equipe !!!

N'hésitez pas à dépasser l'objectif de la collecte, cela nous permettra d'envisager plus sereinement ce projet et de moins nous serrer la ceinture !!

Nous comptons sur vous, MERCI D'AVANCE !!!

 


Objectif de collecte

1 770,00 €

Montant Global

12 850,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Fournitures et locations

Locations matériel vidéo 200,00 €
Costumes et petit matériel 300,00 €
SOUS TOTAL 500,00 €

Droits et frais de fonctionnement

Droits d'auteur 300,00 €
Frais de fonctionnement et contreparties Proarti 750,00 €
SOUS TOTAL 1 050,00 €

Rémunérations

Réalisateur (repérage, tournage, montage) 3 600,00 €
Danseurs, technicien, adminitratif (dont cotisations sociales) 5 600,00 €
SOUS TOTAL 9 200,00 €

Voyages, hébergements, repas

Repas 700,00 €
Voyages 400,00 €
Hébergements 1 000,00 €
SOUS TOTAL 2 100,00 €

TOTAL

TOTAL 12 850,00 €

Recettes

Désignation Montant

Coproductions

Théâtre Municipal de Grenoble 630,00 €
SOUS TOTAL 630,00 €

Subventions

Conseil Départemental Isère 4 500,00 €
Financements en attente de réponse (Parc National des Ecrins, Commission du Film de Danse-Ministère de la Culture) 5 500,00 €
SOUS TOTAL 10 000,00 €

Contrats de cession - Droits de diffusion

Théâtre Municipal de Grenoble 150,00 €
Pot au Noir 150,00 €
Bièvre Isère Communauté 150,00 €
SOUS TOTAL 450,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 770,00 €

TOTAL

TOTAL 12 850,00 €

Notes d'intention des artistes


Par Giulia Arduca & Nicolas Hubert, danseur·euse·s chorégraphes

Partant d’une écriture chorégraphique pour plateau (saisons f(r)ictions, 2017), Transhumance est une performance déambulatoire qui en garde la matière chorégraphique brute pour mieux la contextualiser dans d’autres environnements. Créée au Musée de Grenoble, dans une mise en relation aux toiles monumentales de peintres paysagistes du XIXème siècle, cette performance migre ensuite vers d’autres lieux patrimoniaux (la cour d’un cloître à Olot en Catalogne, par exemple) ou d’autres environnements naturels, imprégnant le regard et l’écoute du spectateur. Cette façon de décliner à l’envi une écriture initiale charnelle, physique et puissante, agit comme un révélateur des autours de cette écriture et de ces corps en mouvement. Une façon de faire notre l’idée de Robert Filliou que « l’art c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ».

En prolongeant le geste à travers la caméra et son mouvement intrinsèque, nous voulons prolonger ce goût de la déclinaison dans un objet filmique insolite, permettant au regard du spectateur d’accéder à des paysages qui ne sont atteignables qu’au prix de plusieurs heures de marche intensive et contemplative (les points de vue originels des toiles du Musée de Grenoble).

C’est aussi le réel, à travers ce film Humance, que nous voulons inviter dans le champ et hors-champ, inclure les coulisses du tournage dans le cadre, ainsi que les imprévus liés à cette quête en mouvement et cheminement. Si l’objet de cette quête peut sembler dérisoire, c’est justement sur cette poétique du dérisoire que repose la « mission ». La recherche d’un prétendu point de vue unique et objectif agit comme révélateur d’une multitude de points de vues, subjectifs, qui ne manqueront pas de se mettre sur le chemin, tels des obstacles désirés, souhaités, pré-contenus dans une expédition qui n’est évidemment que prétexte.

L’aspect métaphorique de l’expédition nous guide également, en cela qu’elle agit comme le processus créatif : avec un but précis mais somme toute destiné à l’errance, aux doutes et imprévus.

En cela nous comptons bien évidemment sur la nature, sa faune, sa flore et son climat, mais aussi sur les quelques rares humains qu’elles mettra sur notre route (et à qui nous demanderons notre chemin) pour nous fournir l’inattendu que nous ne soupçonnons pas encore mais que nous semons dès aujourd’hui.


Par Jean Camille Goimard, réalisateur

En tant que vidéaste et chorégraphe travaillant essentiellement sur l’énergie cinétique, cette réalisation est un enjeu dans laquelle je vais pouvoir mettre tout mon savoir faire.

l’énergie cinétique est l’énergie d’un corps en mouvement. Dans le domaine de la réalisation, elle s’applique au mouvement de la caméra.

Depuis des années, j’effectue des recherches sur la capacité d'un corps ou d'une caméra à occuper l'espace. La poésie, le rythme et l'intensité qui s'en dégagent sont des matières nobles que j’aime aborder de manières différentes. Dans cette nouvelle réalisation, je vais me servir de mes acquis que j’ai pu acquérir en travaillant avec de nombreux chorégraphes et sportifs.

Egalement habitué des tournages dans des environnements hostiles, extérieurs et montagneux, j’imagine ce tournage comme un élan brut. Ces endroits vertigineux et d’une grande ampleur sont le substrat idéal pour contempler, ressentir, et nous offrir des sensations corporelles et visuelles.

Pour renforcer l’aspect immédiat, la camera sera souvent tenue à la main lors des ascensions. En contrepoint des ces images d’approches, j’utiliserai l’imagerie aérienne pour mettre en avant ces corps déambulant dans ces paysages. Ces images aériennes seront bien évidemment faites en toute légalité en respectant la faune et la flore.

J’utiliserai également un stabilisateur pour créer des plans aériens proche du sol, donnant une impression de voir glisser le monde. Flottant, la camera en mouvement sera un partenaire supplémentaires des interprètes.

Dans ce travail, j’ai envie de pouvoir mettre en avant le côté documentaire en filmant les rencontres humaines qui auront lieu lors des excursions. Ce côté brut viendra s’intercaler dans le montage pour donner plus de rythme et plus de sens aux images spectaculaires de l’environnement. La fluidité et l’action de la camera nous transportera dans un rendu cinématographique que l’on trouve principalement dans les vidéos de sport de glisse.

En contrepoint de ces prises de vu extérieur, j’apporterai une attention importante aux peintures. Je m’en inspirerai pour trouver la couleur du film. Elles seront bien évidemment mises en avant dans le montage.

Cette vidéo danse sera un aller retour entre la contemplation d’une œuvre et la mise en mouvement de ces paysages par le corps et leur énergie.

Suivez l'actualité du projet !

  • HUMANCE - JOURNAL DU TOURNAGE - Jour1

    Au Musée de Grenoble : vive émotion de pouvoir arpenter l'exposition des peintres dauphinois du XIXème seuls dans le musée et replacer la performance "Transhumance" dans son lieu de création 2 ans après ! Que c'est stimulant d’enfin réaliser ce projet insolite !! Merci à Musée de Grenoble, au département de l'Isère, au Parc national des Ecrins et à tous les donateurs sur Proarti pour leur généreux soutien !!! Photos sur : https://www.facebook.com/CieEpidermeNicolasHubert/

  • HUMANCE - JOURNAL DE TOURNAGE Jour 3

    Toujours au Lac de l'Eychauda (Parc national des Ecrins). Il aura fallu marcher 14km (dénivelé de 850m) avec tout le matos caméra et son pour mériter un tel cadre !! Photos sur : https://www.facebook.com/CieEpidermeNicolasHubert/

  • HUMANCE - JOURNAL DU TOURNAGE Jour 2

    En quête de ce paysage au Lac de l'Eychauda. Après quelques heures de marche, l'équipée trouve le point de vue choisi par le peintre Laurent Guétal en 1886. C'est parti pour le début des prises de vue !! HUMANCE, avec Nicolas Hubert, Giulia Arduca, Jean-Camille Goimard et Pascal Thollet Photos sur : https://www.facebook.com/CieEpidermeNicolasHubert/

  • Préparation du tournage : retouches costumes

    Avant toute chose, un grand MERCI à nos premiers donateurs !!! Et n'oubliez pas de faire circuler autour de vous !! Hier, nous avons rafraîchi les costumes de Humance (les mêmes que ceux utilisés dans "Transhumance"). Enfin plutôt, nous les avons fait rafraîchir ! Par Louise Yribarren, costumière basée entre Lyon et Grenoble. Il a fallu reprendre les vestes, trouver un système pour celle de Nicolas ne se retourne pas lorsqu'il est tête en bas, et refaire les culottes. Rassurez-vous, il s'agit bien de fourrure synthétique !!! Nous étions au Pacifique - Centre de Développement Chorégraphique National de Grenoble, ce qui nous a aussi permis de répéter la matière chorégraphique entre les essayages. Une bonne grosse journée de préparation donc !

Contreparties

Merci. Thank you. Grazie. Gracias. Danke. Obrigado...

pour 10,00 € et +

5 ARTINAUTES

Tous nos remerciements

et

Votre nom au générique

C'est génial !

pour 20,00 € et +

6 ARTINAUTES

Tous nos remerciements

Votre nom au générique

et

Une photo du tournage au format 15x20cm envoyée par courrier

On s'en souviendra !

pour 30,00 € et +

2 ARTINAUTES

Tous nos remerciements

Votre nom au générique

et

Une photo du tournage au format 20x30cm envoyée par courrier

Les mots nous manquent...

pour 60,00 € et +

2 ARTINAUTES

Tous nos remerciements

Votre nom au générique

et

Un livre photos du tournage, au format 18x13cm (approximativement), envoyé par courrier

Thanks a million!!!

pour 100,00 € et +

3 ARTINAUTES

Tous nos remerciements

Votre nom au générique

Une photo du tournage au format 20x30cm envoyée par courrier

et

Un livre photos du tournage, au format 18x13cm (approximativement), envoyé par courrier