FAUT RIGOLER, FAUT RIGOLER !

Vous faire rêver, chanter, rire, vous toucher, en rendant hommage à Boris Vian, le Prince des mots, et à sa musique jazzy : voilà le but de ce cabaret musical !

Apporter à un large public, tous âges confondus, un pur moment de joie, de rires et d’émotions à fleur de cœur. Mais aussi des moments de réflexion.

Nous souhaitons aborder, le temps d’un spectacle, les sujets chers à Boris Vian (l’amour, l’amitié, la joie de vivre, le sens de la fête, la guerre, l’absurdité de notre monde…), mais aussi faire découvrir des textes et chansons moins connus, pour lesquelles notre fabuleux directeur musical Patrice Peyriéras a écrit des arrangements fort réjouissants.

Le tout sous l’œil complice et rieur de notre metteur en scène Philippe Uchan, à la carrière impressionnante et à l’imagination foisonnante.

Nous avons donc imaginé une soirée dans un cabaret intemporel.

Un bar, deux guéridons, quelques chaises, une belle paroi Arts Déco comme l’on en trouve dans les bistrots parisiens, et un piano. Et puis, posée dans le décor, une trompette, symbole de la présence de Boris Vian…

Dans ce lieu aimé de tous et tenu par Magali et Johnny, les clients vont trouver le réconfort et la joie dont ils ont besoin.

Même s'ils sont fauchés, ils savent que le patron et la patronne leurs offriront des coups à boire, tandis qu’ils se régaleront à écouter le pianiste, qui semble là depuis toujours et se réjouit de les accompagner.

Parmi les habitués, Juliette, une jeune femme qui évoque Juliette Gréco, grande muse de Saint Germain-des-Prés. Scotchée à son tabouret de bar, elle n’a d’yeux que pour le pianiste.

Soudain entre une inconnue qui semble perdue et triste : Anne.

Tous vont se prendre d’amitié pour elle. Ils vont l’aider à sortir de son chagrin en lui racontant, au travers des mots de Vian, leurs vies, leurs amours, et ce qu’ils pensent de ce monde de fous.

Faut rigoler, faut rigoler (avant que le ciel nous tombe sur la tête), chanson écrite par Boris Vian et Henri Salvador en 1958, en pleine Guerre froide, pour conjurer le mauvais sort d’une guerre qu’ils avaient vécue, s’est imposée comme titre du spectacle.

Également final du spectacle, le refrain de cette chanson s’imprime immédiatement dans les esprits… pour ne plus lâcher le public de la journée ou de la soirée !

GENESE DU PROJET

Passionnée par les années 50 et par l'univers de Boris Vian, dont l’œuvre intemporelle fait de lui un de nos grands auteurs contemporains, j’ai voulu créer un cabaret avec des personnages hauts en couleur, qui racontent leurs vies à travers les textes et chansons de Vian.

Rendre hommage à ce grand artiste - à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance - est à mon sens un indispensable devoir de mémoire. La beauté de ses textes sur l’amour, ainsi que son regard aiguisé sur la vie, la société, la folie du pouvoir : tout ce qui constitue l’universalité de son œuvre me passionne. Mon admiration pour ce génie aux mille vies est sans bornes. Il est pour moi primordial que Boris Vian reste vivant dans nos mémoires et que la jeunesse le découvre autrement que dans les livres scolaires.

Plonger dans les textes et chansons de Boris Vians et s’immerger dans ses recueils de poésie, afin de trouver les passages qui correspondent à la personnalité de chacun des personnages de ce cabaret, fut un travail de recherche passionnant... Sachant que Vian a écrit plus de 500 chansons !

Son regard sur le monde, sur la vie, sur l’amour, et surtout son sens vital de la dérision, sont encore d'une actualité brûlante. Son universalisme ne peut que nous toucher, toute génération confondue !

Colette KRAFFE, porteuse du projet