EN BOUT DE PISTE est un court-métrage documentaire dont le dossier a été présélectionné en 2019 par la SCAM dans son dispositif d’aide à l’écriture Brouillon d’un rêve. Finaliste mais non lauréat, hélas. Soutien que Nicolas Gayraud obtiendra l’année d’après sur son film documentaire INERTIE (Label Cannes Doc 2020), diffusé sur France Télévisions cette année.

Malgré le manque de financements sur ce genre d’esthétique fragile (court-métrage, essai documentaire), avec Nicolas Gayraud le réalisateur, nous avons décidé d’en poursuivre coûte que coûte la réalisation et la production sur nos fonds propres respectifs.

Pour cette raison, nous lançons aujourd’hui une campagne de financement sur la plateforme ProArti afin de finaliser dans les meilleures conditions ce court-métrage. Un film sensible qui questionne, avec son protagoniste Fabrice, sur le sens et la place du travail dans nos vies.

LE PITCH

Fabrice vit en région parisienne. Depuis plus de 25 ans, il travaille dans un magasin d’électro-ménager, où chaque journée ressemble à la précédente. Il aurait pu devenir pilote de ligne, à l’image de son père mais il a choisi une autre voie. Comme piégé dans une routine asphyxiante et infernale, Fabrice s’échappe à travers le sport et l’art, à la recherche d’une bouffée d’air frais et de liberté.

INTENTIONS DE NICOLAS GAYRAUD

Chaque matin, en France, une grande majorité d’hommes et de femmes se rendent à leur travail, sans intérêt particulier pour leur métier, exercé bien souvent par nécessité, plus que par choix. Leur principal but est de percevoir un salaire à la fin du mois, régler les factures, le loyer, la voiture et s’offrir à crédit un pavillon. Des jours souvent passés loin d’eux-mêmes et de la vie dont ils rêvaient.

C’est le cas de Fabrice, un ami que j’ai suivi durant plusieurs années dans sa difficulté quotidienne. Ses besoins incarnent parfaitement à mes yeux ce que notre société consumériste, matérielle et souvent pressurisante réclame de notre part. Fabrice aspire à être  plus en accord avec lui-même.

Touché par sa détresse banale et son désir d’ailleurs, je lui ai demandé s’il accepterait d’être le personnage principal d’un film documentaire. Il a tout de suite dit oui. Presque comme une délivrance, une bouffée d’air frais et l’espoir d’un échappatoire.

Ce qui m’intéresse dans ce projet, c’est le décalage entre son besoin profond et son univers professionnel, le tiraillement entre sa sensibilité et l’âpreté du monde dans lequel il évolue. J’ai trouvé en lui l’homme idéal pour me plonger dans le quotidien de notre monde marchand, avec ces non-lieux périphériques et anthropologiques, si complexes à investir humainement, tous ces espaces dénués de sensible et de poésie.

J’ai pu ressentir cette impression de vide de sens lorsque je me suis retrouvé employé dans des boulots similaires, livreur poids lourds, manutentionnaire ou encore ouvrier en démolition. Dans ces moments-là, il ne reste que le travail et le trivial.

Avec ce film, je témoigne de la difficulté d’être prisonnier, de soi surtout.

Je retranscris la souffrance routinière de Fabrice. La souffrance silencieuse, d’abord, quand on le découvre dans sa routine professionnelle, puis celle qu’il s’inflige à lui-même, comme pour supporter l’autre. La musculation, comme une fuite dans des épreuves physiques rédemptrices qui l’aident à tenir au quotidien.

Nicolas Gayraud

LE SENS DE VOTRE PARTICIPATION

Votre contribution nous permettra de boucler le financement de la post-production de ce film, étape indispensable pour assurer une diffusion professionnelle en salles et en festivals. Grâce à vous, nous pourrons ainsi couvrir certains frais comme la location de l’auditorium, l’enregistrement de la musique au piano, l’étalonnage, le montage son et le mixage, ou encore les dépenses liées à la distribution et à la communication. 

Notre objectif est de terminer En bout de piste à l'automne 2023, inscrire le film à divers festivals de court-métrages et prévoir une avant-première à Paris et d'autres à travers la France, comme en Aveyron, région natale de Nicolas.

Nous sommes maintenant 3 producteurs à accompagner Nicolas dans la réalisation de ce film. Christophe Lafont de Poetik Film, producteur à l'origine de ce court-métrage, a été rejoint il y a un an par Marie Legras de Marja Productions et Pascal Mounier de In the mood 4 prod, deux jeunes sociétés de production avides de travailler sur des projets de film singuliers, portant un regard fort et critique sur notre société. Et aussi fervents admirateurs du travail de Nicolas.

Dans l’espoir que notre dossier, le travail poétique de Nicolas Gayraud que nous soutenons ardemment, vous donnent envie de soutenir ce court-métrage d’auteur à l’univers singulier, vous pouvez compter sur nous pour  en soigner la fabrication et le défendre en festivals.

D’avance, nous vous remercions sincèrement de votre participation et pour votre aide.

Nicolas Gayraud, Christophe Lafont, Marie Legras et Pascal Mounier.

Ci-dessous pour découvrir son travail en images :

https://www.nicolasgayraud.com/nicolasgayraud

Découvrez aussi Nicolas et son travail, dans le podcast Le Douze de Sandrine Casses : 

https://www.podcastics.com/podcast/episode/10-nicolas-gayraud-lhumain-au-coeur-de-ses-films-232557/

Et pour aller encore plus loin : 

https://www.nicolasgayraud.com/