Elle rêvait d'incendies

AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

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Elle rêvait d'incendies est le court-métrage de fin d'études de Paul Bernard (en tant que scénariste-réalisateur) et de Sacha Lévêque (en tant que cheffe-opératrice).

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Elle rêvait d'incendies, c'est l'histoire d'une femme qui, trente ans après avoir quitté le domicile familial, est contrainte d'y retourner afin de vider la maison qui doit être vendue. Aidée par ses trois enfants devenus des jeunes adultes distants et hautains, elle renoue dans cet endroit avec ses rêves et ses ambitions de jeune femme.

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Elle rêvait d'incendies, c'est le désir de parler de la force et de la violence des rêves. C'est aussi l'envie de mettre en scène un personnage dont la puissance s'éveille lorsqu'elle revient sur les traces de son enfance, d'un personnage de femme de 52 ans qui se rend compte qu'elle n'a pas jusque là vécu la vie qu'elle désirait vivre, et qui décide d'écouter son désir de revanche.

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Enfin, Elle rêvait d'incendies traduit la volonté de Sacha et Paul de développer des méthodes de travail et des thèmes personnels, élaborées au cours de leurs études et sur les plateaux de tournage.

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Plusieurs partenaires nous aident pour ce projet :

  • ARRI France, concepteur et fabriquant de caméra, qui fournit une partie du matériel image
  • Camagrip, loueur et fabricant de matériel machinerie, qui fournit une partie du matériel de machinerie
  • Hippocampe Paris, marque française de prêt-à-porter fondée par Sydney Liu, qui fournit une partie des costumes (page Instagram)
  • L'ENS Louis-Lumière, qui produit le projet, fournit une grande partie du matériel (image et son) et des moyens logistiques et qui apporte un soutien financier

Un immense merci à ces partenaires pour leur aide et leur confiance !-

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Le tournage

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Le tournage aura lieu du 19 au 29 avril 2021 en Dordogne. Une petite partie du film (effets visuels) sera tourné en studio à l'École Nationale Supérieure Louis-Lumière.

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Projet soutenu par l'École Nationale Louis-Lumière, sa réalisation nécessite votre aide afin de voir le jour : l'onglet "Budget" détaille les besoins du tournage et la manière dont les fonds collectés serviront ce projet.

  • Les paiements sont sécurisés.
  • Ils serviront à couvrir les frais de transports et une partie des frais de régie du film.
  • Tous les contributeurs et contributrices pourront être cités en remerciements au générique.
  • Nous avons fait le choix de ne pas multiplier les palliers de "montants vs contrepartie", tous les dons de tous les montants étant également les bienvenus (la seule contrepartie proposée ayant une valeur symbolique).
  • Toutes les personnes contribuant au projet seront tenues informées de la progression de la post-production du film et seront invitées (si les conditions sanitaires le permettent) à une projection du projet.

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Des désirs et des méthodes en commun : la collaboration entre Paul et Sacha

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Le film sera tourné dans une grande maison de famille dans le Périgord. Ce décor naturel est un élément central du projet : le lieu, qui a inspiré l'écriture, est également ce qui permet à toute l'équipe de ressentir au moment du tournage des sensations et des sentiments forts et de les retranscrire dans leur travail (travail d'interprétation, d'image, de son, de décoration, etc.).

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L'ambition de ce film est de faire la part belle à la lumière naturelle, particulièrement intéressante dans les paysages de la Dordogne et dans ce décor. Il s'agira, pour Sacha, de comprendre comment la lumière joue naturellement avec l'architecture du lieu, et d'en capter les plus beaux moments. Cette envie de travailler la lumière naturelle permet une collaboration avec Paul centrée autour d'une pratique plus libre et plus instinctive de l'image, laissant une place aux surprises de l'imprévu.

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Un film de fin d'études

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Elle rêvait d'incendies permet à Paul et à Sacha de s'essayer, dans le cadre d'un film étudiant de fin d'études, aux métiers qu'ils désirent faire plus tard. Ainsi, ils ont construit l'équipe (que l'on peut voir dans l'onglet "Equipe du projet") autour de personnes de confiance et de talent, avec qui ils ont souvent déjà travaillé. Eux-même on tourné l'été dernier un projet (La mer est immense) qui a été l'occasion de développer un lien de confiance entre le cadre et la mise en scène.

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Troisième court-métrage étudiant pour Paul, après un projet d'adaptation d'une pièce de Federico Garcia Lorca (La Maison, en fin de post-production) et un film d'aventure en mer (La mer est immense, en cours de montage), il souhaite pousser plus loin son travail sur les dialogues et la violence des personnages.

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La Maison, image d'Agathe Savornin


La mer est immense, image de Sacha Lévêque

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Sacha a fait l'image de nombreux films depuis son arrivée à l'École Louis-Lumière, et y a affirmé son goût pour la lumière naturelle. Elle souhaite poursuivre, dans ce projet comme dans son mémoire de fin d'études, son travail sur le rapport entre lumière et architecture.


Sicile, photo de Sacha Lévêque


Japon 09. Deux personnes et un chien, photo de Sacha Lévêque

A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté sert à financer les transorts et la régie (repas et logistique) sur place pendant le tournage. La somme minimale afin que le projet se fasse est de 1300 €. Le budget présenté correspond à une somme idéale afin de réaliser le projet dans de meilleures conditions. 

Cette somme s'ajoute à un apport de l'École Louis-Lumière, un apport personnel du réalisateur ainsi qu'une prise en charge par le directeur de production des coûts d'hébergement. 

La post-production sera faite à l'École Louis-Lumière. 

 


Objectif de collecte

2 230,00 €

Montant Global

3 530,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Régie

Divers 200,00 €
Nourriture 1 100,00 €
SOUS TOTAL 1 300,00 €

Artistique

HMC 150,00 €
Décoration/accessoires 150,00 €
SOUS TOTAL 300,00 €

Imprévus

Marge de sécurité 150,00 €
SOUS TOTAL 150,00 €

Transports

Trajet équipe aller/retour 800,00 €
Trajets sur place 230,00 €
Trajet camion matériel aller/retour 350,00 €
SOUS TOTAL 1 380,00 €

Location matériel

Matériel son 400,00 €
SOUS TOTAL 400,00 €

TOTAL

TOTAL 3 530,00 €

Recettes

Désignation Montant

Financement supplémentaire

Participation École Louis-Lumière 800,00 €
Apport personnel 500,00 €
SOUS TOTAL 1 300,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 2 230,00 €

TOTAL

TOTAL 3 530,00 €

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Plusieurs inspirations viennent alimenter le projet. Sur le plan de l'écriture, l'influence du théâtre de Thomas Bernhard est importante, pour la dureté des personnages et des situations et l'inquiétude brûlante du metteur en scène concernant le monde dans lequel il vivait.

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Qu'est-ce que c'est que ces jeunes d'aujourd'hui
A vingt ans ils pensent à la retraite
à la façon dont ils vont pouvoir aménager leur vie entière
Une jeunesse ennuyeuse voilà ce que c'est
elle est mise au monde et s'ennuie jusqu'à la mort
et elle meurt déjà à l'instant
où elle est mise au monde
Elle est fixe et raide et sans langue
n'ai-je pas raison
C'est aussi votre sujet n'est-ce pas
c'est ce que vous avez traité dans Sauve qui peut
la raideur et la fixité de la jeunesse
qui a tout perdu avant même d'être là
Je n'en crois pas mes yeux quand je vois des jeunes gens
au lieu de se réveiller et de faire des ruines de tout
ce qui se met en travers de leur chemin
et l'histoire entière se met en travers du chemin de cette jeunesse
toujours l'histoire entière s'est mise en travers du chemin de la jeunesse
et toujours la jeunesse a eu la force
de déblayer cette histoire putréfiée et corrompue
en toute violence avec la plus grande volonté d'anéantissement
chaque jeunesse a fait place nette avec ses moyens
mais celle-ci
il n'y a jamais eu de jeunesse aussi dépourvue de force

Extrait de Au But, de Thomas Bernhard, traduction de Claude Porcell

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La force et la liberté du personnage principal puise son inspiration dans de nombreuses références, comme Les Petites Marguerites de Věra Chytilová, Thelma et Louise de Ridley Scott ou encore Melancholia de Lars von Trier.


Les petites marguerites, Věra Chytilová


Thelma et Louise, Ridley Scott


Melancholia, Lars von Trier

Enfin, de nombreuses références visuelles alimentent le dialogue entre la mise en scène et l'image, sur des questions de cadre, de lumière ou de couleurs, comme La Double Vie de Véronique de Krzysztof Kieślowski ou encore Une femme sous influence de John Cassavetes.


La Double vie de Véronique, Krzysztof Kieślowski


A Woman under the Influence, John Cassavetes

Contreparties

Votre nom au générique

pour 5,00 € et +

18 ARTINAUTES

982 DISPONIBLES

Quelle que soit votre participation, votre nom apparaîtra (si vous le souhaitez) au générique afin de vous remercier de votre soutien.

Le tournage comme si vous y étiez (ou presque)

pour 50,00 € et +

8 ARTINAUTES

92 DISPONIBLES

Votre nom au générique + la possibilité de suivre le projet à travers des photos de tournage envoyées via liste de diffusion et/ou groupe de messagerie.