Contemplation

Contemplation est un projet de court métrage dont le scénario a été récompensé par le Concours HLM sur Court 2017. Le projet a été sélectionné et fait partie des trois finalistes du concours. Il se doit d'être réalisé afin d'être présenté avec les deux autres films choisis dans le cadre de la semaine Nationale des HLM. Le film terminé doit être livré début juin 2017.

Pour réaliser ce projet, je suis accompagnée par la société de production FILMO, par la Maison du Film Court, et par la structure Manifest qui s'occupera de la distribution et de la diffusion du film en festival en France et à l'étranger.

Grâce à sa sélection dans le cadre du concours, le projet bénéficie d'une dotation. C'est une vraie chance et un atout pour pouvoir réaliser un film de qualité. Mais pour faire ce film tel que je le souhaite, pour que le résultat corresponde à l'exigence artistique que je tiens à préserver, nous avons besoin d'un peu plus de moyens ! Nous lançons cet appel en espérant que vous aurez envie de nous donner un coup de main à hauteur de vos possibilités... Grâce à vous et à cette enveloppe complémentaire, nous pourrons travailler plus sereinement, en adéquation avec le budget envisagé pour le film.

Si vous souhaitez nous soutenir et en savoir plus, voici quelques informations sur le projet :

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SYNOPSIS

Le jour se lève sur la résidence de la rue Merlin, habitat social du 11^e arrondissement de Paris.

Le temps s’y écoule doucement, au rythme des habitants qui s’y rencontrent, s’y amusent ou s’y aiment.

Mais le quotidien des résidents est aussi un chemin ponctué d’une mystérieuse touche de poésie...

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Le film se déroule dans la résidence, véritable personnage principal de ce film choral.

La voix de l’interphone est un fil conducteur. Elle est à la fois bienveillante et critique, c’est l’esprit du lieu, la voix de la résidence elle-même. J'ai choisi Victor Hugo car il est le poète dans la cité, à la fois artiste et homme politique, engagé auprès de ses contemporains. Il me semble que ces poèmes portent toujours en eux une vérité d'aujourd'hui.

« Être riche n’est pas l’affaire ;
Toute l’affaire est de charmer ;
Du palais du grenier diffère
En ce qu’on y sait mieux aimer.

(...)

Moins de gros sous, c’est moins de rides.
L’or de moins, c’est le doute ôté.
Jamais l’amour, ô cieux splendides !
Ne s’éraille à la pauvreté...»

(Premiers vers de « Paupertas » de Victor Hugo)

« Je suis triste quand je vois l’homme.
Le vrai décroît dans les esprits.
L’ombre qui jadis noya Rome
Commence à submerger Paris...»

(Premiers vers de « Ecrit en 1827 » de Victor Hugo)

" J'ai choisi de faire se dérouler le film dans une quasi unité de lieu et de temps, pendant une journée et une nuit. La résidence est une matrice et une allégorie avec ses règles et ses histoires. On y arrive, on en sort, on y habite. On y croise une quinzaine de personnages, dont les échanges sont également rythmés par la mystérieuse « voix de l'interphone », qui récite des poèmes de Victor Hugo sans jamais se dévoiler. Cette voix intervient comme un écho politique et poétique au quotidien des personnages.

Par envie et souci de cohérence, je fais en majorité appel à des comédiens non professionnels habitant la résidence. La rencontre avec les habitants, mes échanges avec eux et le lien qui les unit au lieu sont autant de pistes de travail et de découverte.

Nous travaillerons une forme et un dispositif se rapprochant de l'expérimental. Il ne s'agit pas d'un film « social », l’image s’éloigne fortement de l’esthétique documentaire. Je travaille la construction et l'artificiel, en quête de la poésie naissant d’un certain décalage. Je serai particulièrement attentive à la qualité plastique des variations de lumière au cours de la journée, à la subtilité de l'ambiance sonore, à la construction géométrique de l'image..."

Catherine Gazères